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Bernardo et le masque du Zorro-zorro

Matchbox – Malgré une volonté, une intensité et un Bernardo Silva admirables, l'AS Monaco n'a pas réussi à forcer le verrou turinois, faute d'efficacité, de vice mais aussi d'un peu de talent. Il n'y a plus de club français en Ligue des champions. La nalyseLe match en gifsLes observationsVu du forumLes titres

Auteur : La rédaction le 23 Avr 2015

 

 

Fermez l’axe, laissez venir les centres et soyez souverains dans les airs. Mercredi soir, la Juventus de Massimiliano Allegri a parfaitement appliqué la recette de la bonne défense. De son côté, l’AS Monaco a délivré une performance plus qu’honorable, sans parvenir à dépasser ses limites dans le jeu.

 

La nalyse

 

Raphaël Cosmidis – On savait que les Turinois viendraient à Louis-II pour défendre, et qu’ils sauraient bien le faire. Et pourtant, on a parfois cru à une surprise monégasque, notamment lorsque le ballon est passé dans les pieds de Bernardo Silva, joueur n°8759 sur la liste des techniciens gauchers délicieux à voir jouer. Le Portugais, baladé entre l’axe et l’aile droite par les changements de Leonardo Jardim, a montré – s’il le fallait encore – avec ses quatre occasions créées que le club de la Principauté avait bien fait de dépenser quinze millions d’euros pour le chiper à Benfica. Il a été l'acteur principal de la meilleure action munegu, poussant Andrea Barzagli à dégager quelque peu au hasard juste devant son but.

 

 

 

 

La Vieille Dame était venue chercher le 0-0. Elle l’a obtenu. Elle pensait peut-être avoir plus de possibilités en contre-attaque. C’est là que l’ASM a réalisé la meilleure partie de son match, dans le harcèlement du porteur et la capacité à couper très vite les lignes de passes de la Juventus. Avec Joao Moutinho (puis ceux qui l’ont remplacé dans son rôle) sur Andrea Pirlo et Anthony Martial sur Leonardo Bonucci, Jardim tenait à faire taire les pieds les plus adroits de la relance turinoise. Parce que ces deux hommes-là, propriétaires de la première passe, possèdent un jeu long susceptible de tromper n’importe quel bloc. Alvaro Morata, lancé par le plus barbu des deux en deuxième période, n’a pas pu aller jusqu’au bout, rattrapé par un Aymen Abdennour en mastodonte. Avant lui, Stephan Lichtsteiner s'était présenté devant Danijel Subasic sur une trajectoire impossible à la Pirlo.

 

Le reste des Bianconeri est resté timide, baillônné par les interventions ultra-toniques de Geoffrey Kondogbia (cinq tacles et cinq interceptions), une fois de plus immense, et rejoint dans l’effort par Layvin Kurzawa et Fabinho. Les latéraux monégasques ont régulièrement anticipé les passes verticales adverses, devançant leurs destinataires. Même perdue, la double confrontation a confirmé une chose: que la force défensive des Monégasques ne s’arrêtait pas à un bloc bien discipliné mais qu’elle venait aussi de la réunion de joueurs doués dans la lecture du jeu et l’impact.

 

Si Andrea Raggi a souffert techniquement, la première période a vu un collectif munegu plus compétent qu’à l’accoutumée sur attaque placée, sans l’être assez proche du but. Jérémy Toulalan décrochant systématiquement, Monaco avait toujours un homme libre pour fuir le duo Morata-Tevez, irritant de qualité dans le pressing. Le chemin fut souvent le même pour les offensives des Rouge et Blanc: trouver un relais de Moutinho, Silva pour bonifier le ballon puis un homme dans l’axe, qu’il soit Martial (encore trop fragile dans les duels au corps à corps) ou Yannick Carrasco. Le Belge a passé le plus clair des quarante-cinq premières minutes dans l’axe, tentant d’embêter Barzagli, libérant l’espace pour un duel Kurzawa-Lichtsteiner finalement anecdotique. C’est pourtant depuis les côtés que Monaco a essayé le plus de choses (et de centres), se heurtant à l’ininterrompue suprématie aérienne des Turinois.

 

 

 

 

Au retour de la pause, Jardim avait décidé de prendre des risques, retirant Toulalan et lançant Dimitar Berbatov pour enfin exister quand le ballon s’élèverait dans le ciel. La deuxième période, dont le dénouement officieux a eu lieu quelque part entre la 60e et la 70e minute, après un temps fort monégasque, est devenue rapidement celle du désordre et des longs ballons, alors que la première avait été celle de l’organisation et de la patience. Carrasco, qu’on imaginait en détonateur d’une rencontre fermée par la Vieille Dame, a vécu un triste soir, ratant ses dribbles, ses centres et ses coups de pied arrêtés. Sur ces situations-là aussi, Monaco a manqué de précision et d’un peu de talent. Même l’entrée d’un Bulgare au génie imprévisible n’a pas secoué Louis-II. Et le sablier s’est irrémédiablement écoulé.

 

À la 94e et dernière minute, peu après un coup franc de Pirlo sur l’arête, Monaco avait tiré douze fois mais cadré à seulement une reprise, soit autant que son adversaire, bon pour subir. Légèrement masochiste, à vrai dire. La Juventus est peut-être l’équipe la moins excitante des demi-finalistes, mais elle attend toujours le retour de Paul Pogba et joue avec Carlos Tevez. Et puis la Ligue des champions apprécie les bonnes défenses. La preuve: Monaco a pu rêver du dernier carré.

 

 

 

Le match en gifs

 

Quand Arturo Vidal et Giorgio Chiellini prennent Geoffrey Kondogbia en sandwich.

 

 

Quand un Monégasque tente d’ajuster un centre.

 

 

Quand un Monégasque tente de reprendre un centre.

 

 

Quand Kondogbia te joue à l'épaule.

 

 

Quand tu fais entrer Berbatov pour jouer les duels aériens.

 

 

 

 

Les observations en vrac

 

Une défense à cinq, des fautes tactiques, une solidité froide,des gains de temps autant que possible… et une qualification au bout. Ne pas céder aux clichés, ne pas céder aux clichés…

 

La Spirale de l’esprit Marco Materazzi est attribuée à Giorgio Chiellini par acclamation.

 

Bientôt, la France appellera ses enfants Bernardo et on regrettera tous d’avoir encensé la version monégasque.

 

 

Vu du forum

 

=>> De Gaulle Volant – 21h24
Jamais je n'aurais imaginé dire cela cette saison mais: Merci Monaco pour ce spectacle!

 

=>> sehwag – 21h51
J'espère que le pauvre Guy Roux ne voit pas tous ces joueurs qui ne savent pas choisir leurs crampons!

 

=>> Teroll – 22h03
Bon, soyons réalistes, ça ressemble à un match qu'une équipe française perd contre une équipe italienne. C'est l'occasion pour le Prince de faire un choix géopolitique fort.

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade – 22h12
D'après leur sponsor, les turinois jouent en 4-4.

 

=>> PCarnehan – 22h19
L'entrée de Germain n'est pas stupide. Ils ne le connaissent pas du tout, en face.

 

=>> Marius T – 22h26
Quelle cure de jouvence, je viens de rajeunir de vingt-cinq ans. Tu crois qu'il y a la place et en fait non.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

 

Cinquante nuances d'Allegri
Leonardo pas Vinci
Jardimamouk

 

Réactions

  • et alors le 23/04/2015 à 09h33
    Si certains se demandaient pourquoi la Juventus est si énervante, belle démonstration.

    Sinon, on a le droit de dire que vidéogag, même en gif, c'est un peu lourdingue?

  • la menace Chantôme le 23/04/2015 à 11h21
    Non.

  • Coach Potato le 23/04/2015 à 12h15
    Chaptalisation

    J'ai noté un lâcher-prise total sur les titres ces derniers temps. Quand ça titre fort, généralement, cela implique d'être monté en alcool.

    Sinon, les gifs: Je suis pour. En revanche, on pourrait en améliorer la sélection avec plus de video de chatons. Le foot donne souvent envie de jeter des chatons.

La revue des Cahiers du football