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Moins deux, c'était plus deux

le 9 Sept 2005

 

Déjà, c'est pas pour balancer ni rien, mais dans le couloir, y a eu de la triche. Oh que si c'est vrai ! En serrant la main de Niang, Porato lui a fait de l'hypnose « Regarde moi droit dans les yeux, tu ne marqueras pas aujourd'hui, je le veux ! » Faut dire, Niang est pas contrariant comme garçon. Du coup, il s'est fait hypnosé. Porato a dit qu'il allait faire le coup à tous les attaquants et qu'il finirait meilleur goal du championnat les doigts dans le nez. Avec les gants, c'est pas facile. Moi, Porato j'aurais bien aimé qu'il ordonne à Niang de marquer. A la limite, là on aurait pu voir si vraiment il est aussi bon que ça en hypnose.

Le match, je mens pas, on aurait pu le gagner. Ca s'est joué à trois fois rien. C'est Rimenez qui marque le but. Un coup de tête que je te dis pas. C'est bien simple, on a eu mal pour le ballon. Rimenez en signant, il avait déclaré « Je marquerai autant de but qu'il faut pour que l'OM atteigne ses objectifs ». Bon, ben maintenant il va faire quoi ?

De suite après, Fernandèze a pas traîné. Il s'est dit, avec un défenseur en plus, on va défendre mieux. Ce qui peut paraître logique à première vue mais il aurait dû savoir que dans le foot, y a pas de logique. Et à l'OM, encore moins, faut pas pousser. A cinq derrière, les gars ont pas pu s'empêcher de reculer. Il a fallu que Carasso leur crie de remonter un peu. Meïté était pas d'accord, il a dit « Je te ferais dire qu'un défenseur, sa place c'est derrière, d'abord ! » Carasso s'est énervé « Oui mais pas derrière les cages, quand même ! »

Vers la fin, ou pas loin, l'arbitre a rien trouvé de mieux à faire que de siffler un péno contre nous. Franchement, siffler un pénalty à la dernière minute contre le dernier du classement ; faut vraiment pas avoir de cœur. En plus, crois-le ou pas, mais y a même pas faute. C'est Ferreira, sur un long ballon d'Ajaxio, il pose sa main sur l'épaule de Lucas pour le prévenir gentiment que c'est pas la peine de sauter puisque le ballon il est trop haut. L'autre, y sent une main sur son épaule, y tombe. L'arbitre y voit quelqu'un tomber, il siffle. Saifi tire le péno, il marque.

Pourtant, on a eu espoir jusqu'au bout. Carasso tenait la grande forme. Juste avant, il s'était fait livrer trois pizzas. « Faire des arrêts, ça creuse » comme il dit. Quand le quatrième arbitre a vu arriver le livreur sur le bord de la touche, il a halluciné. « Mais qu'est-ce que vous faîtes là ? » Le livreur a dit « J'ai une calzone, une quatre fromages et une napolitaine ». Pas question de le faire rentrer, à cause du règlement de la fifa qu'avait rien prévu pour les pizzas. Du coup, le livreur a dû faire le tour du terrain avec sa mobylette.

Carasso a voulu signer un autographe pour payer. Le livreur était d'accord, seulement il a demandé s'il pouvait signer Barthez, au lieu de machin. Carasso, il a eu en travers, ça va qu'il voulait pas que ses pizzas refroidissent sinon il aurait fait des histoires, c'est sûr. C'est pour ça, qu'il a pas pu crier « J'ai ! » à Ferreira. Il avait la bouche pleine et puis c'est tout. En plus t'as qu'à voir, sur le péno, le ballon lui effleure le bout des gants. Même qu'après le match, il a décidé de se laisser pousser les doigts. Et puis il était tellement dégoûté qu'il a dit « Moi de prendre un but à la dernière minute, ça me coupe l'appétit ». On a voulu lui enlever ses pizzas mais il les a serrées contre lui en disant « Non mais je vais me forcer, je vais me forcer ».

À la fin du match, dans la tribune, Robert Louis Dreyfus restait optimiste. Il a dit « Tout n'est pas perdu, on peut encore gagner pendant les prolongations ». Personne a trouvé le courage de lui expliquer, il a compris de lui-même quand on a éteint les projos. Diouf de son côté est resté philosophe. « On a le partage des points, c'est un moindre mal ». Moi ça m'a fait tilt ! Le partage des points, ça devrait faire 1,5 point chacun et pas 1. Je rêve pas, y a arnaque là ! Diouf a ouvert la bouche, il l'a refermée. Il a dit que la trêve lui ferait du bien.

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