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Mexique : la fiche pratique

Tous les secrets d’une équipe dont un exploit en AfSud serait un aussi grand miracle que l’apparition de la Vierge de Guadalupe à l’indien Juan Diego.
Auteur : Sylvain Dupont le 17 Juin 2010

 

Que peut-on espérer d’une sélection qui n’a jamais passé les quarts, n’a jamais battu la France, a eu Sven-Göran Eriksson comme entraîneur, et a une fédération encore plus contestée que la FFF?

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La fiche

Le point fort
Avec douze matches de préparation en 2010 et deux mois de rassemblement, l’équipe devrait commencer à se connaître et à se trouver sur le terrain, quand même.

Le point faible
Avec douze matches de préparation en 2010 et deux mois de concentration, l’équipe devrait commencer à se fatiguer et à se mettre sur la gueule, quand même.

Le rôle du Mexique
Briller en poule, par un jeu efficace et vif, et faire briller les autres en match éliminatoire, par un but venu d’ailleurs, ou en perdant face à un pays qui fait le parcours de sa vie. Candidats potentiels cette année: la Slovénie ou l’Australie.

Comment reconnaître un joueur mexicain ?
Il joue en passes courtes, fait des appels dans tous les sens, court vite, rend fou les défenseurs par ses dribbles. Puis il tire mollement sur le gardien, ou sur le poteau, ou dans la pelouse.

Quel Mexicain faut-il surveiller ?
Hugo Sánchez: si le Mexique se rate il serait capable de revenir entraîner la sélection.

La stratégie secrète
N’aligner que des attaquants qui n’ont pratiquement pas marqué en sélection cette année, comme l’équipe de France 2010; mettre dans les buts un gardien chauve âgé de plus de 35 ans, comme l’équipe de France 2006; affronter une équipe africaine et l’Uruguay au premier tour, comme l’équipe de France 2002; jouer son premier match contre l’Afrique du Sud, comme l’équipe de France 1998: normalement, le Tri  se fait éliminer piteusement au 1er tour ou arrive en finale.

Le scénario idéal
Le Mexique concède d'abord le nul contre l’Afrique du Sud, pour remercier son hôte, et fait plaisir à tout un pays. Ensuite il humilie la France, et fait plaisir à toute la planète du foot. Puis, à la faveur des autres résultats du groupe, s'attribue le droit de se faire éliminer par l’Argentine en huitième, ou par les Etats-Unis en quart.

Le scénario catastrophe
Roselyne Bachelot demande à la FIFA la suspension de l’équipe du Mexique par principe de précaution: les 23 joueurs et le staff sont renvoyés dans leur pays, avec comme dédommagement trente millions de doses de Tamiflu.



fiche_mexique_maza.jpgLe joueur à suivre : Francisco "el Maza" Rodríguez

L’anti-héros par excellence, le plus méconnu des joueurs évoluant en Europe, le défenseur du PSV Francisco Javier Rodríguez Pinedo, connu comme el Maza Rodríguez, pour être originaire de Mazatlán. Né en 1981, il débute en équipe première à l’âge de vingt-et-un ans. Bilan de ses deux premières années: 4 cartons jaunes et 2 rouges en 14 petites apparitions. A vingt-trois ans, il devient tout de même une pièce importante de son équipe et participe aux Jeux Olympiques. Résultat: défaite en phase de poules, éliminé par le Mali et la Corée du Sud.
2005 est l'année de son seul titre au Mexique, en finale contre Toluca. C’est lui qui marque le but de l’égalisation, avant une victoire 2-1. Son club veut le vendre dans la foulée, mais les supporters des autres équipes n’en veulent pas: trop statique, défaillant par sa technique et sa fébrilité. Néanmoins appelé in extremis pour la Coupe du monde 2006, il ne dispute qu’une moitié de match, contre le Portugal. Il est enfin titulaire dans son club et apparait régulièrement en sélection, mais pas de quoi crier au génie. 
Rodriguez est malgré tout engagé par le PSV Eindhoven en 2008, pour trois ans. Personne n’y croit, on pense qu’il va vite revenir la queue entre les jambes. Il doit d'ailleurs se contenter de disputer neuf matches la première année. Mais au cours de la saison passé, il devient titulaire, gagne son deuxième titre personnel avec la Supercoupe des Pays-Bas, et s’installe en sélection comme pilier de la défense.

On imagine alors qu’au retour de Rafael Márquez, le Maza retrouvera le banc, mais Aguirre place le Barcelonais au milieu de terrain, pour permettre à Maza de garder sa place à l’arrière, là où il fait merveille grâce à sa science du placement, sa combativité et son bon jeu de tête qui lui permet de couper les trajectoires.
C’est l’un des joueurs les mieux notés par les médias sur les derniers matches du Tri, et on a parlé ces derniers jours de lui du côté de Tottenham – rumeurs démenties, cela dit. Néanmoins Maza risque de se faire un nom dans les prochaines semaines et changer bientôt d’équipe, et de dimension, encore.

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10 raisons de supporter le Mexique

1.
Les adieux internationaux de Rafael Márquez, Cuauhtémoc Blanco, Carlos Salcido…, un beau parcours serait un joli cadeau.

2.
Le maillot noir du Mexique, qui figure parmi les quatre tuniques de sélection les plus vendues sur la planète foot, est l’un des plus classe du monde.

3.
Vos clubs préférés vont pouvoir faire leurs courses parmi les jeunes joueurs prometteurs: les gardiens Memo Ochoa et Luis Michel, Paul Aguilar, Pablo Barrera…

4.
Le Tri regorge de surnoms rigolos: el Chicharito Hernández, el Venado Medina, el Maza Rodríguez, el Vasco Aguirre, el Bofo Bautista.

5.
Le public mexicain va encore suivre son équipe à l’autre bout du monde, dans l’attente d’une récompense à son soutien inconditionnel.

6.
Andrés Guardado.

7.
La découverte du nouvel attaquant de Manchester United, Javier Hernández.

8.
Vos copines risquent moins de tomber sous le charme de Giovani dos Santos ou Jonny Magallón que de Cristiano Ronaldo et Fernando Torres.

9.
Une sélection qui compte dans ses rangs un Bautista, un Castro, un Franco, un Juárez, sans compter l’homonyme de Louise Michel, cela devrait vous donner des raisons de réviser vos cours d’Histoire.

10.
C’est l’occasion rêvée pour observer de jolies Mexicaines dans les tribunes et pour connaître de nouvelles stars: Salma Hayek commence à dater un peu.



10 raisons de ne pas supporter le Mexique

1.
Le sourire et le côté chambreur de Javier Aguirre, qui vous feront aimer Jean-Michel Aulas et regretter l’ironie de Raymond Domenech.

2.
La roublardise de Cuauhtémoc Blanco.

3.
La récupération politique de Felipe Calderón en cas de succès, qui ferait oublier ses échecs économiques et sociaux.

4.
L'absence de Jonathan Dos Santos, futur étoile du Barça, écarté de dernière minute de la sélection.

5.
La présence de Giovani Dos Santos, ex-étoile du Barça, dont le style est très proche de celui de Mathieu Valbuena.

6.
Faire croire aux autres sélections que la recette miracle est d’arrêter le championnat en avril et de disputer douze matches amicaux le semestre précédant la Coupe du monde, ce qui causerait un beau bordel en 2014.

7.
On va encore nous bassiner avec Florence Cassez pendant des semaines.

8.
Le Mexique en fiesta totale pendant deux mois, cela ne va pas faire augmenter la productivité du pays.

9.
Le public mexicain qui, une trompette à la bouche, devient vite aussi insupportable que des milliers de vuvuzelas.

10.
Le monde ne gagnerait pas à une diffusion de la culture mexicaine: les novelas, la norteña et la pop style RBD, ça saoule vite.


> Lire aussi Le Mexique en 7 lettres :
Première partie
Deuxième partie
Troisième partie

Réactions

  • le Bleu le 17/06/2010 à 13h19
    Fabuleuse fiche.

  • J'ai remis tout l'allant le 17/06/2010 à 13h29
    De toute façon, l'EdF va les dézinguer, et pour une fois, ce sera grâce aux politiques : Tata Roselyne va se pointer avec ses 60 millions de vaccins contre la grippe mexicaine et va les piquer de partout, et hop le tour est joué

  • Tonton Danijel le 17/06/2010 à 13h30
    Le point fort
    Avec douze matches de préparation en 2010 et deux mois de rassemblement, l’équipe devrait commencer à se connaître et à se trouver sur le terrain, quand même.

    Le point faible
    Avec douze matches de préparation en 2010 et deux mois de concentration, l’équipe devrait commencer à se fatiguer et à se mettre sur la gueule, quand même.
    --------------

    Sachant que du côté des Bleus, on est passé de l'un à l'autre en 3 semaines de préparation seulement...

  • J'ai remis tout l'allant le 17/06/2010 à 14h21
    (flûte, j'avais sauté le "scénario catastrophe")

  • magnus le 18/06/2010 à 00h26
    Le scénario idéal tient toujours...

  • taniwha le 18/06/2010 à 10h34
    Si Nortec, Molotov ou Cafe Tacvba débarquent sur les ondes; on se fera un plaisir de supporter aussi Julieta Venegas, en sirotant una cervecita bien fraiche et des tacos!

    Donc, si j'ai bien compris, le Mexique va jouer, comme d'hab contre l'argentine en quart... ou bien les Gringos?!


La revue des Cahiers du football