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Ligue des Champions, épisode I : les étoiles s'étiolent

Au terme de la première phase, la compétition européenne "reine" vacille sur son trône: tant de matches et si peu de flamme.
Auteur : Pierre Martini le 9 Nov 1999

 

La première phase de la Ligue des Champions "formule enrichie" a donc confirmé ce que l'on craignait. Sans nier qu'elle ait pu offrir de beaux matches (comme cet Arsenal-Fiorentina où l'opposition des styles a été de toute beauté) et présenter quelques victimes spectaculaires, peu d'entre ces matches ont pu prétendre à une réelle intensité tant le principe d'un petit championnat préliminaire l'a emporté. Les dernières journées ont eu plus que leur lot de rencontres de gestionnaires, le nez sur les calculettes, ou sans enjeu, ou bien encore avec des enjeux ambigus (ces nuls qui arrangent tout le monde). Il a fallu que l'UEFA rémunère les nuls et les victoires pour mettre un intérêt (très relatif pour le spectacle) à toutes les confrontations. Il faut d'ailleurs voir les "feuilles de paie" des participants, avec toutes les lignes de primes : toute gloire en est exempte. Il y avait de belles affiches, mais elles étaient galvaudées tant l'intérêt sportif en était diminué ; les spectateurs ont commencé à moins remplir les stades, dissuadés par l'inflation des rendez-vous, déjà touchés par la banalisation des joutes européennes.
Pourtant, cette formule atteint l'essentiel des objectifs que s'étaient fixés les grands clubs européens, au terme d'une offensive violemment amorcée avec le projet de Superligue présenté par Média Partner et qui s'était terminée par ce compromis très avantageux de Ligue des Champions. Il est paradoxal d'entendre aujourd'hui le Président du Bayern (un des membres fondateurs de ce groupe de pression) déclarer que cette formule n'est bonne ni pour les joueurs, ni pour les spectateurs, ni pour les clubs. L'élimination du Milan AC évincé ne manque pas non plus d'ironie, ni celle d'Arsenal, maudit à Wembley, stade symbole des ambitions de son président David Dein. Mais à l'arrivée, la deuxième phase réunit bien cette élite qui entend minimiser les risques d'éviction prématurée, pour un second tour plein à craquer de chocs prestigieux.
Dans son dossier du vendredi 5 novembre, France Football a interrogé des joueurs et des entraîneurs qui ont manifesté une inquiétude parfois profonde. Seul couplet d'auto-satisfaction, celui de Frédéric Jaillant, producteur délégué du football sur TF1, pour qui tout va très bien merci : parts de marché à hauteur des objectifs, clubs français qualifiés, rentrées publicitaires au rendez-vous. L'ennui naissant, l'avenir de la compétition? Ce n'est pas sous sa responsabilité, il faut voir le service "fabrication des programmes".

Si les intérêts financiers sont effectivement bien servis à ce jour, la rentabilité du système pourrait s'écrouler à terme si les foules désertaient le grand cirque. Avec un peu d'optimisme - et pourquoi pas, en ces temps où l'on voit l'UEFA sermonner le Real Madrid pour sa gestion aventureuse et fustiger la prétention de certains à être qualifiés d'office dans un championnat d'élite européen - on pourrait imaginer que cette formule vive sa dernière année, qu'elle n'aura servi qu'à mettre en évidence les absurdités et les dangers d'une évolution incontrôlée (sinon par les puissants) du football continental.

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