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Ligue 1 : le feuilleton, épisode vingt-trois

Un week-end mouvementé a épaissi le mystère qui plane sur le nom du futur champion de France, et confirmé la malédiction qui frappe les leaders…
le 13 Mars 2003

 

La morale générale Avec cette trentième journée, les quatre "gros", Bordeaux, Lyon, Marseille et Monaco se donc regroupés, suite aux défaites conjuguées des deux derniers cités qui étaient pourtant en position de co-leaders avant le coup d'envoi des matches. Une situation assez insolite puisque ces deux-là avaient l'occasion de creuser l'écart à l'occasion de rencontres jouées devant leur public. Mais il doit être inscrit quelque part que ce championnat ne donnera pas son vainqueur avant l'ultime journée. Ce week-end est donc le négatif de celui qui avait vu l'OM se détacher, lors de la 27e journée, à la faveur des piètres performances sur leur sol des équipes de tête: Lyon, Auxerre, Nice, Bordeaux et le PSG n'avaient pu s'imposer, laissant alors les Phocéens s'échapper. Rattrapés une première fois par les Monégasques, ils le sont désormais par les Lyonnais et les Bordelais. La situation n'en est pas pour autant figée. Malgré le rythme soutenu imprimé lors des dernières semaines par les quatre équipes de tête, celles-ci restent soumises aux (nombreux) aléas de la compétition. Au premier rang de ceux-ci, la victoire à trois points: une série de deux contre-performances consécutives — une défaite et un nul par exemple —, met ainsi directement sous la pression d'un club réussissant une courte série de deux victoires d'affilée. C'est ce qui vient d'arriver à l'OM, qui a perdu 5 points en deux matchs par rapport à Bordeaux et Lyon. D'autres clubs ont été victimes du même phénomène : Sochaux et Auxerre, dans le wagon de tête il y a deux matches, n'ont également pris qu'un seul point lors de leurs deux derniers, laissant filer Gones et Girondins, et laissant revenir les Parisiens dans leur sillage. Tous ces clubs font désormais partis d'un imposant groupe d'outsiders, qui ne compte pas moins de sept équipes. De Nice à Bastia, ce sont autant de clubs qui, jusqu'au bout, risquent de se mêler à la course, si ce n'est au titre, du moins à l'Europe. On pense en particulier à Lens, qui accumule les nuls, mais reste sur une excellente série de matches sans défaites, avec un goal-average significatif d'une certaine réussite offensive. On peut également penser aux deux autres "retardataires", Nantes et Auxerre, même si ces derniers ont prouvé ces dernières semaines que le bénéfice du match reporté est souvent virtuel… Nantes et Sochaux en fin de semaine, Bordeaux au milieu de la semaine prochaine auront d'ailleurs l'occasion de clarifier encore un peu plus le classement et les enjeux en disputant leur match en retard.

De visite en Bretagne, le collègue d'Alex Ferguson a visiblement des difficultés à digérer la galette-saucisse.
Le plan serré : simagrées, fourberies et autres tricheries "Je ne suis pas un tricheur !". Sommé de s'expliquer, dans l'Equipe, sur les conditions dans lesquelles il a marqué son but à Louis II, Jean-Claude Darcheville a tenu à rappeler qu'il n'avait finalement fait que son job: jouer au football en l'absence d'intervention de l'arbitre pour signifier un arrêt de jeu consécutif à la pseudo-blessure de Pauleta. Mais la colère des Monégasques est néanmoins compréhensible: depuis de nombreux mois maintenant, les professionnels de l'élite ont mis en place une curieuse auto-gestion dans l'arbitrage, qui veut que le porteur du ballon expédie la balle en touche quand l'un des 22 joueur est à terre. Ce n'est plus l'arbitre qui décide du déroulement de la partie, mais les joueurs eux-mêmes, comme lors d'un match amical entre footballeurs du dimanche. La confusion est réelle et permanente, mais les instances du jeu et les arbitres eux-mêmes ne semblent pas prêts à mettre fin à la pratique: dans ce cas, comment reprocher aux joueurs d'entretenir de façon tout à fait naturelle ce qui est aujourd'hui devenu une véritable coutume? Reste qu'il est amusant de souligner que l'un des joueurs les plus critiques vis-à-vis de l'attitude de Darcheville est le capitaine de l'ASM, Ludovic Giuly. Chantre très opportuniste du fair-play, ce dernier n'a pas hésité à s'auto-crocheter dans la surface de réparation pour obtenir (en vain) un penalty lors de ce même match…

Le troisième frère Da Rocha: Marcel.
Les observations en vrac Après huit rebonds sur la frappe manquée de Maurice et trois rebonds sur la remise ratée de Laslandes, Batlles marque finalement le but après deux rebonds sur une reprise foirée. Jean-Claude Darcheville : sans maîtrise, la puissance n'est rien. Bonne nouvelle : Vahirua a enfin changé son cérémonial lors de la célébration de ses buts. Mauvaise nouvelle : il pagaie désormais avec le maillot retourné sur la tête. Les coups-francs d'Everson rappellent ceux de Roberto Carlos. L'allure de Batlles rappelle celle de Zidane. La L1, l'autre pays du football. Il y avait un message subliminal dans le morceau de techno passé par les supporters marseillais après le deuxième but parisien: "Tapie reviens!"

Derrière Penneteau, le mystérieux spectateur perché de Furiani.

Réactions

  • Loul le 13/03/2003 à 01h56
    Concernant l'attitude des arbitres de L1 vis à vis des blessures de joueurs, je trouve leur comportement scandaleux.
    De manière général les arbitres français n'interrompent jamais le jeu pour cause de blessure d'un joueur.

    Le sommet du ridicule et de l'absurde apparait lorsque certains membre de cette corporation, certe exposée, font carrément signe au joueur ayant la balle de mettre celle ci en dehors des limites du terrain pour provoquer un arrêt de jeu !?!

    De fait les arbitres ne prennent plus leur responsabilité en la matière. Ce devraient être à eux de juger en premier ressort de la gravité d'une blessure et d'en tirer éventuellement les conséquences en interrompant le jeu (ce que prévoit bien évidemment les lois du jeu).
    Il restera toujours la possibilité à l'équipe adverse du joueur blessé la possibilité de dégager la balle en cas d'absence de l'arbitre, si par exemple un de ses membres conscient d'une éventuelle urgence en fait la demande à ses partenaires.

    Malheureusement les joueurs sont livrés à eux mêmes pour "arbitrer" en la matière, tout cela à cause de ce curieux retrait des arbitres de L1 (je précise L1 car j'ai noté des comportements bien différents de la part des membres du corps arbitral en coupe d'europe ou bien dans les autres championnats européens).

  • Armel le 13/03/2003 à 03h45
    Je suis assez d'accord avec toi, Loul... Sur ce coup-la l'arbitrage n'est pas exempt de tout reproche non plus...

  • deaftone le 13/03/2003 à 10h26
    Ces lecteurs qui restent éveillés jusque tard dans la nuit pour lire dès que possible les articles des Cahiers... ça me laisse sans voix.
    ;-)

  • Guilmour le 13/03/2003 à 10h50
    tout a fait d'accord sur le rite de vahirua que je trouvais déjà ridicule à l'époque et qui maintenant devient totalement pathétique.
    et puis ca m'enerve tous ces abrutis qui enlévent leur maillot quand il marque un but... à une époque il y avait jaune et puis petit à petit c'est revenu.
    ou ceux qui font mine de bercer parce qu'ils viennent d'avoir un gamin.
    ou ceux qui mettent leur 2 mains aux oreilles quand il marque un but à l'extérieur.
    En fait moi j'aime bien seulement le mec qui court vers celui qui lui a fait la passe.

  • Loul le 13/03/2003 à 11h44
    Guimour !
    Il me semble que le réglement / les consignes concernant les manifestations de joie a changé il y a peu.

    Dorénavant les consignes sont de ne pas les sanctionner d'un carton jaune (sauf provocation du public).

    Le réflexe de l'"enlevage de maillot" semble presque naturel vu que le maillot et le seul objet à portée de main du joueur et l'enlever et l'agiter est aussi une transgression qui reste amha fort sympathique.

    Tant que l'on ne tombe pas dans les excès ouvertement provoquants du football américain (du type "danse du poulet"...).

  • marco348 le 13/03/2003 à 12h05
    Loul,
    ils ont aussi leur short à portée de main :-)))))
    Ceci dit, Llacer a testé à l'entrainement, ça ne passe pas très bien...

  • cavalier sans tête le 13/03/2003 à 12h40
    Le collègue de Ferguson (lol) ? C'est pas la statue de Guivarch au musée Grévin ?

    (et puis une photo de mes vacances en Corse sur les CDF, c'est la gloire enfin)

  • Jesper Olsen le 13/03/2003 à 16h57
    MDR cavalier sans tete !

    Et MDR aussi pour Marcel Da Rocha.

La revue des Cahiers du football