Ligue 1 : le feuilleton, épisode vingt-six
Le championnat s'essaye au tri sélectif de ses leaders, et Lyon semble près de recycler son titre 2002. Toutes les vérités sur la 33e journée sont bonnes à dire, ainsi soit-elles. Un épisode de très haut niveau.
le 15 Avr 2003
La morale générale : Bordeaux décroche Les leaders de la L1 se sont longtemps tenus en une poignée de points. Depuis samedi, un premier tri a été effectué. À la manière du finish d'une étape de montagne, le peloton de tête risque de lâcher des éléments dans chacun des cinq derniers kilomètres de l'escalade. Des quatre premiers du classement, ce sont les Girondins qui se sont laissé décrocher les premiers, en s'inclinant à domicile face à l'OL. Avec désormais 6 points de retard sur leurs adversaires du soir, il faudrait un concours de circonstance hautement favorable pour que Pauleta et ses coéquipiers donnent un nouveau titre à la capitale aquitaine: avec le mythique "rythme du champion" (victoire à domicile, nul à l'extérieur), les Bordelais inscriraient 11 points… Il faudrait donc dans le même temps que les Gones n'en marquent que 5 en autant de rencontres pour voir les Bordelais les rattraper. Peu crédible pour une équipe du haut de tableau, d'autant plus au regard de l'état de forme des Lyonnais… En s'imposant à Ajaccio, l'AS Monaco a cependant clairement signifié sa présence au leader rhodanien. Car les hommes de Deschamps ont en outre inscrit 4 buts en 20 minutes, contre une équipe à la mode Courbis dont la défense est généralement le point fort. Avantagés par une différence de buts unique parmi les vingt clubs de l'élite, les Monégasques s'affirment comme le principal rival du champion sortant dans la course au titre. Reste le cas Marseillais. On saura samedi prochain, avec un difficile déplacement à Lens, si les Olympiens sont en mesure de se mêler au sprint final. Étant données leurs difficultés actuelles à s'imposer (4 points seulement lors des quatre dernières rencontres), il faudrait que Van Buyten et ses coéquipiers sortent une série positive pour déloger Lyonnais et Monégasques des deux premières places du classement, voire pour contenir les Girondins dans la compétition pour la Ligue des champions. Derrière, on assiste à un impressionnant regroupement pour la course à l'UEFA (voire à la Ligue des Champions). Alors que 6 points séparent le 1er du 4e, le même écart sépare le 4e du 11e… Après une baisse de régime lors des mois de janvier et février, les Niçois reviennent au premier plan avec deux victoires consécutives contre Monaco et Auxerre. Sochaux, qui navigue entre la 5e et la 8e place depuis le début du championnat, reste bien positionné en embuscade. Il serait surprenant — pas illogique toutefois — de voir les Doubistes surgir subitement dans le quatuor de tête, mais leur solidité à domicile pourrait leur offrir un accessit européen à la fin de l'exercice. Quant aux Nantais et aux Auxerrois, ils ont momentanément marqué le pas à l'extérieur, mais restent à une portée de fusil des Girondins. Derrière, Lens et le PSG devront finir en boulet de canon pour coiffer tout le monde au poteau: une situation qui semble peu probable au vu des résultats passés des deux formations. L'inconstance parisienne et la coûteuse régularité lensoise (c'est l'équipe qui compte le plus de matches nuls) ne poussent pas à l'optimisme pour les supporters des deux clubs… Enfin, derrière, Strasbourg semble s'être définitivement mis à l'abri. Les Rennais prennent également un bol d'air. En ne parvenant pas à s'imposer à domicile, Lille, Troyes, Ajaccio et Le Havre se préparent une fin de saison délicate… Le jeu vidéo
Retrouve la bonne légende de cette photo : Gabriel Heinze a enfilé par erreur la camisole de force de Jérôme Leroy. Gabriel Heinze ne sait plus s'il joue à gauche, à droite, au centre, au milieu ou à l'arrière. Gabriel Heinze fait une crise d'angoisse en découvrant qu'il peut descendre au niveau de ses partenaires. |
En désespoir de cause, Alain Perrin tente de faire passer ses consignes tactiques par télépathie. |
"Ouais non, on s'amuse bien avec les copains, mais le bus il est trop nul et le chauffeur il veut même pas mettre nos cassettes". |
En serbo-croate, "Hallelujah" se dit "Halilhodzic". |
"Allo Chérie ? Je rentrerai un peu tard je suis en réunion". |