Rappel de l’épisode précédent : Alors que l’OL, avec 9 buts inscrits en deux journées de championnat, s’amuse à faire croire à tout le monde (y compris à certains rédacteurs des Cahiers du foot) qu’il va être à nouveau champion en mai prochain, l’OM rappelle à Marcelo Gallardo que les accidents se produisent finalement plus souvent sur les pelouses que dans les couloirs des stades. Sur la façade atlantique et en haut du classement, les Canaris gazouillent pendant que les Girondins assurent et que les Guingampais guingampent.

Parviendrons-nous à avaler cette pilule?

Le plan serré : les août-siders Il est toujours difficile d’évaluer les forces en présence à l’aube d’un championnat. Les vérités du mois d’août ne sont pas toujours celle du printemps suivant, mais il est intéressant de constater qu’après trois matches, les vieilles habitudes de la D1 ont la peau dure dans cette L1 relookée: parmi les trois premiers, soit aux trois places qualificatives pour la Ligue des champions, déjà deux "petits" clubs, Guingamp et Nice, font figure de trouble-fête pour les gros budgets. Qu’il s’agisse d’une réussite passagère ou de l’avènement de deux révélations, il serait injuste de refuser au néophyte leader breton et aux canonniers azuréens (7 buts pour leurs deux dernières sorties) les honneurs de notre feuilleton. Du côté des Côtes d’Armor, on doit déjà se pourlécher les babines des futures confrontations au Roudourou, tant les Bretons semblent disposés à pratiquer un football offensif cette année. Si Bastia et Rennes ne seront sans doute pas en haut de tableau à la fin de la saison, la démonstration effectuée contre ces deux équipes vaut bien celle proposée lors de la première journée contre les champions de France (cf. leur but exemplaire : L'action de la 1ère journée). Le baptême du feu au plus haut niveau de leur entraîneur Bertrand Marchand s'apparente à un feu d’artifice. En espérant qu’il ne sera pas un feu de paille.

Cet homme n'est pas le fils caché de François Mitterrand, mais le coach à succès de ce début de saison.

Du côté de Nice, on doit s’étonner de ce retour fulgurant, surtout au vu de la première journée qui avait vu les hommes de Rohr s’incliner à domicile. Rohr justement, constitue une surprise en soi. Ou plutôt c’est le jeu qu’il fait pratiquer à son équipe qui peut étonner: le rugueux joueur des Girondins version 80's avait plutôt habitué le public à des intentions défensives, que ce soit à Bordeaux en 96 ou à Créteil plus récemment. Mais après trois journées, les Aiglons pointent à la seconde place du classement des attaques et comptent le meilleur buteur national dans leurs rangs. L’opposition n’a certes pas été très tenace (un promu strasbourgeois peu inspiré et Lille en chute libre), et il faudra attendre de plus gros calibres pour juger plus finement de la qualité de ce groupe. Les observations Sans une victoire heureuse contre l’AJA, le PSG n’aurait toujours pas gagné un match, mais Fernandez peut pour l’instant se féliciter de ne pas en avoir perdu. Landreau, tais-toi. Si Mansaré est une "crêpe", comme le dit Louis Nicollin, le Président montpelliérain doit avoir le QI d’une poêle en fonte pour l'avoir engagé. La France a peur : après le hat-trick de Diawara, un but de Cobos et un coup-franc de Lebœuf sur la barre. Corentin Martins nous rappelle que dans le temps, on voyait en lui le nouveau Platini. Belle feinte de Bakayoko, après son but, sur son coéquipier Hemdani. Si ce dernier s'était blessé, cela n'aurait pas été drôle. Si? Strasbourg reprend ses marques dans l'élite : déjà des sifflets à la Meinau. Tester le football à dix c'est intéressant, mais il faudrait voir à ne pas descendre en dessous. Le fait insolite du jour Smertin est le meilleur buteur des Girondins devant Pauleta La nalyse du jour Les grands footballeurs font mieux jouer leurs partenaires. Ronaldinho fait mieux jouer les adversaires. Ronaldinho n’est pas un grand footballeur. Le but de l’Espoir Pédretti : contrôle aérien et reprise de volée dans la foulée. Les calembours foireux à envoyer à la rubrique "brèves de tribune" de France Foot Le bon roi Rigobert a mis une déculottée à Verschuere. Le Parc des Princes est un vrai tapis vert, car Alicarte a joué et marqué des points, lors d’une rude bataille devant Leroy et ses coéquipiers. La stat Florian Maurice : deux matches, deux cartons rouge. A ce rythme là, il aura bientôt rattrapé Cyril Rool et pourra se reconvertir en milieu défensif mononeuronal. La vignette gore (interdite au moins de 12 ans)

Encore plus effrayant que Vendredi 13 : après Jason X, voici Djézon XV, comme le numéro qu’il porte dans son dos…

Textile 2003 (annexe) Afin qu'on ne se demande plus si le maillot du LOSC est blanc ou rouge, le LOSC jouera en bleu. L'OGC Nice a trouvé un sponsor qui fleure bon les Seventies. "Maison de la Literie", on avait même l'impression que ça n'existait plus. A quand le retour des Galeries Barbès et de Mas d'Auge?