-
suppdebastille le 09/07/2020 à 12h20
Il y a un souci quand on clique sur le lien, l'article est non trouvé
-
Jamel Attal le 09/07/2020 à 12h30
Merci, c'est réparé (je crois).
-
dugamaniac le 09/07/2020 à 14h19
Je trouve que c'est une bonne idée la synergie avec l'edcation nationale.
C'est tellement ringard de continuer à segmenter tout et à mettre un vrai ministère juste pour montrer que c'est important.
Le sport est très gratifié de subventions que ce soit au niveau national ou local.
Quant à la ministre, elle ne tombe pas dans le piège de ne s'intéresser qu'au haut niveau et plaide regulierement en faveur du sport pour tous.
Comme le haut niveau occupe tout l'espace mediatique, ça la rend impopulaire ou ça rend moins visible son action.
Venant d'une ancienne athlète de haut niveau, cette ouverture d'esprit mérite d'autant plus un regard plus approfondi sur son travail et ses combats.
-
Espinas le 09/07/2020 à 15h46
dugamaniac
aujourd'hui à 14h19
Je trouve que c'est une bonne idée la synergie avec l'edcation nationale.
(...)
----
Il faudrait surtout que l'éducation arrête d'avoir un problème avec le sport appelé pompeusement EPS et rendu indigeste par les notations, les règles spéciales, les choix de sports (les barres asymétriques, l'escalade... et très peu de foot ou de rugby) .
-
Sens de la dérision le 09/07/2020 à 16h02
Pourquoi mettre le nom des ministres en regard du nom des présidents ? Ce serait plus logique de le mettre en regard des premiers ministres non ?
Perso je trouve qu'un ministère des sports en lui-même n'est pas forcément pertinent, que l'associer au ministère de l'Éducation Nationale l'est un peu plus mais que l'association la plus logique est celle qui associe sport et santé. D'ailleurs on pourrait même oublier celle de sport et se concentrer sur l'activité physique pour promouvoir cette dernière dans la société.
-
Jamel Attal le 09/07/2020 à 17h36
@Sens de la dérision
Parce que ce serait difficilement lisible – l'info étant secondaire de toute façon.
Le rattachement à l'ÉN n'est pas rédhibitoire, mais c'est clairement une perte d'indépendance, qui suggère qu'une politique du sport autonome et ambitieuse ne serait pas possible. Le plus significatif, de ce point de vue, étant la valse des tutelles et des statuts ministériels, en plus de la brièveté des mandats.
-
suppdebastille le 09/07/2020 à 18h59
Ministre , ministre délégué ou secrétaire d'Etat, concrètement ça change de quoi ? La place du ministre dans le protocole, le nombre de personnes dans son cabinet, est ce si important? Comme d'autres, on peut se demander si un ministre des Sports est vraiment indispensable.
Ca existe dans les autres pays européens comparables ?
Je n'ai pas la moindre idée si Maracineanu est une bonne ou mauvaise ministre puisqu'on ne parle d'elle que sur des sujets médiatiques (chants des supporters, sortie à St Ouen, ...) qui ne représentent à peu près rien de son travail, du moins j'imagine.
-
Tonton Danijel le 10/07/2020 à 10h37
C'est intéressant au contraire de voir que Jean-François Lamour a fait l'intégralité du mandat de Jacques Chirac malgré un changement de premier ministre. Même si vu que le passage du personnage a été assez peu marquant, on peut se demander si son maintien n'avait pas plus à voir avec sa discrétion qu'avec ses compétences...
J'aime bien Marie-Georges Buffet, mais l'excellence de son mandat tient aussi au fait qu'elle ait été particulièrement sous les feux des projecteurs, entre la coupe du monde à domicile et les affaires de dopage (Festina, notamment).
Et @Espinas: le football est très peu pratiqué en cours d'EPS mais généralement les enfants jouent au foot à chaque récré (ou presque). Que l'EPS serve plutôt à faire découvrir des sports moins courants, même si cela frustre les enfants de faire du lancer du javelot, cela ne me choque pas vraiment si cela permet d'identifier des talents qui pourront ensuite être renvoyé vers les clubs de sport. Je sais qu'il y a des professeurs d'EPS parmi nous, je ne sais pas s'ils perçoivent leur rôle comme devant être le même que celui d'un formateur en club.
-
Sens de la dérision le 10/07/2020 à 10h56
Jamel Attal
09/07/2020 à 17h36
Le plus significatif, de ce point de vue, étant la valse des tutelles et des statuts ministériels, en plus de la brièveté des mandats.
----
C'est une étude à la Raoult ! Je veux un groupe contrôle ou au moins une comparaison ! 21 gens chargés des sports depuis VGE. Pour la culture (source Wikipedia), il y en a eu 21 avec aussi plein de statuts différents. 19 pour l'EN, 24 (25) pour l'économie/finances, 26 pour l'intérieur...
Tonton Danijel
aujourd'hui à 10h37
----
Voilà le but du sport à l'école.
"Le sport scolaire contribue à promouvoir le respect de l’éthique et des valeurs éducatives et humanistes du sport. Il joue un rôle déterminant dans l’accès des jeunes au sport et donne sens au "vivre ensemble" et à l’apprentissage de la vie associative. Il participe pleinement à la santé et à la préservation de l’intégrité physique des élèves. "
Il ne s'agit pas de trouver de nouvelles vedettes, ni de découvrir des sports (enfin un petit peu sur ce dernier point). J'échangeais vite fait l'autre jour sur Twitter en répondant à quelqu'un qui avait mal vécu le sport à l'école. C'est assez difficile de dire comment est le sport aujourd'hui à l'école mais, quand j'étais au collège, c'était une prime à la performance qui me paraît assez éloignée de ce que l'on pourrait attendre du sport...
-
Jamel Attal le 10/07/2020 à 14h58
@Sens de la dérision
Tu as raison, mais il faudrait pousser la démarche sur tous les ministères, prendre en considération les spécificités qui peuvent constituer des facteurs d'instabilité et, d'une manière générale, y regarder de plus près.
Pour la culture, par exemple, la longévité de Jack Lang a correspondu à une période où ce ministère s'est vu accorder une réelle importance politique – à l'instar des sports avec M.-G. Buffet. À ce titre, la différence de longévité des ministres entre gouvernements de droite et de gauche est significative, il me semble.
Sur un plan plus historique, la place modeste des sports se comprend mieux à l'époque de VGE qu'à la nôtre, où les discours sur leur importance sont contredits par les actes.
Ainsi, ces réserves n'empêchent pas de constater que le ministère des Sports reste une cinquième roue du carrosse malgré des enjeux comme les JO, l'importance du sport santé, la fragilité du sport amateur, la nécessité de gouverner le sport d'élite, etc.