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Les Euros sont fatigants

A deux doigts de l'Euro, la hiérarchie européenne vouée jusqu'à présent à ne vivre que sous l'égide de l'Allemagne ou de l'Italie, commence à sentir un nouveau souffle dans son cou. Un souffle qui est un peu bleu, du moins pour l'instant.
Auteur : Clément jumeau le 29 Mai 2000

 

La compétition européenne ultime pour les nations du foot n’a pas forcément bonne presse. Pourtant, avec un tel plateau, l’Euro peut largement rivaliser avec sa concurrente Coupe du Monde. Mais de par cette image de second couteau qui la suit, la compétition n’est enthousiasmante que pour répéter en vue de la Coupe du Monde. Cependant, cette édition 2000 s’annonce différente, une nouvelle hiérarchie verra sans doute le jour juste après. Et peut-être que le nouveau pays à craindre sera la France comme naguère l’Italie et l’Allemagne. Regards sur la fin d’un règne annoncé.
L’Allemagne et l’Italie ne parviennent plus à reconstruire des équipes compétitives depuis leur échec du dernier Mondial. C’est Franz Beckenbauer lui-même qui se plaignait dernièrement de la faiblesse technique et tactique de cette génération. Une espèce de bande d’individus incapables de se battre dès lors qu’ils portent le maillot blanc de la Mannschaft. Sans réel leader dans sa jeunesse, perturbée par une lutte au sommet pour le poste de Directeur Technique, il est clair que l’Euro risque d’assombrir un peu plus encore l’image d’une nation qui perd le goût de la victoire, qui ne défonce plus les opposants comme un tank les 2CV, qui s’ennuie à jouer au foot autant que s’ennuient les spectateurs qui la regardent jouer.
Les Italiens connaissent pratiquement les mêmes soucis, ce malgré une somme d’individualités talentueuses, bien au-dessus de la norme. Mais digérer un passé comme celui qui permit à l’Italie d’emporter sur son passage tout ce qu’elle croisait, au moins jusqu’en 82, est extrêmement délicat. Au delà de cette date, les révoltes adverses ont grondé, et le jeu italien a vieilli, il ne surprend plus. Il faut dire qu’à force de réunir en son Calcio les meilleures pointures du monde, leaders potentiels des équipes adverses, il y a peu de chances que la tactique italienne adaptée dans la majorité des clubs puisse encore étonner. Du coup tout le monde en profite, et l’Italie généreuse fait monter dans la joie et l’argent le niveau de ses adversaires. La France en tête, avec un Zidane de plus en plus fort, à la limite de la facilité face à des adversaires comme la Croatie ce dimanche.
Et ce n’est que le début. En effet, on voit mal comment cette situation pourrait désormais évoluer. Il faudrait aux Italiens une génération spontanée comme celle que l’Espagne semble avoir. Le problème est que les Italiens trouvent le moyen de garnir leurs centres de formations de jeunes étrangers (merci d’avance).
Pour retrouver une équipe d’Allemagne digne de ses aînées, c’est bien plus qu’un simple coup de baguette magique qu’il faudrait, c’est un miracle. Et si les allemands ont toujours été présents même en période de crise, on a du mal à croire que ce sera le cas cette fois-ci.
De par le passé, la France n’a guère montré un allant hors du commun pour l’Euro. Sa qualification quasi désespérante pour cette nouvelle édition en est une preuve supplémentaire. Mais cette fois-ci, les bleus font réellement figure de favoris, et le pire, c’est qu’ils semblent assumer. Alors, faut-il y croire une fois encore? La France deviendra-t-elle la nation que l’on craindra jusque dans ses rêves en Italie, Allemagne, voire au Lichtenstein, ou retombera-t-on dans le pénible schéma qui lui fait rater la dernière marche au moment d’entrer au Panthéon? Et si la Coupe du Monde ne devenait pas un accident?

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