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Les barons de Munchhausen

L'équipe de France est installée au Schlosshotel Munchhausen d'Aerzen, un château du 16e siècle. Munchhausen, comme dans les Aventures du baron du même nom, adaptées au cinéma par Terry Gilliam. Le choix de l’hôtel ne laisse donc rien au hasard…
Auteur : Bruno Colombari le 29 Juin 2006

 

Le baron, c’est bien sûr Zinedine Zidane. Star vieillissante sur le retour, il joue de son charisme et de sa réputation pour tenter de retrouver sa splendeur passée malgré le poids des ans. Il adore se faire désirer, annonce régulièrement son départ avant de revenir et semble rajeunir dans l'épreuve. Mais, prudent, il conditionne son retour à la présence à ses côtés de quatre compagnons d’aventure qui vont pallier ses défaillances.
Le petit homme au souffle surpuissant, Gustavus, c’est Claude Makelele. Du début à la fin du match, il n'arrête jamais de courir, de ratisser tous les ballons qui traînent et de les rendre à ses coéquipiers. Les ans n’ont pas de prise sur lui.
Le colosse noir, Albrecht, est capable de soulever une montagne de richesses ou de catapulter plusieurs navires sur les ennemis. L’Albrecht de Zidane, c’est Patrick Vieira. Avec sa force, il peut percuter une équipe entière.

munchhausen.jpg


Sally, c’est Franck Ribéry

L'homme-flèche, Berthold, va si vite qu’il s’attache de gros boulets aux pieds. Berthold, c’est Thierry Henry. Il est capable de laisser n'importe qui sur place au démarrage, et s’il perd le ballon, de faire le même trajet en sens inverse pour le reprendre dans les pieds adverses. L'homme qui voit loin, Adolphus, c’est Willy Sagnol. Sa précision lui permet de repérer le coéquipier dans un magma de défenseurs adverses et de lui déposer le ballon sur le crâne.

Dans le film, ces quatre comparses ne suffisent pourtant pas au baron pour se tirer d’affaire. Le petit plus qui fait toute la différence, c’est une enfant, Sally. A la fois intrépide et fascinée par le baron, elle l'aide à se sortir de situations inextricables par son culot et sa naïveté. Sally, c’est Franck Ribéry. Il n’a peur de rien, il fonce, et quand il est content, il fait des tours de terrain tout seul à la fin du match.
Si on poursuit l’analogie, le déroulement de l’histoire nous donne des indications précieuses sur la façon dont les Bleus vont gérer les épreuves à venir. Ainsi, dans le film, le baron de Munchhausen échappe à la ville assiégée en chevauchant un boulet de canon. Ce qui signifie que l’équipe de France franchira les quarts de finale grâce à une frappe surpuissante de Vieira, que Zidane laissera passer entre ses jambes.

Mais pour le dénouement, un doute subsiste : on se souvient en effet que le baron se sauve de la noyade en se tirant lui-même hors de l'eau par les cheveux. On voit mal comment Zizou pourrait faire une chose pareille. Et compte tenu du penchant funeste de la plupart des Bleus pour la boule à zéro, cela signifie-t-il que le salut passe par une tête de Gaël Givet ou Vikash Dhorasoo? A moins que Grégory Coupet...

Réactions

  • DURACELL+ le 29/06/2006 à 08h00
    Dans une autre méthaphore cinématographique
    Askolovitch rapproche France-Espagne du film El Dorado de Howard Hawks. Viera reprend le rôle de Mitchum, Ribéry remplace James Caan et ZZ supplée John Wayne.

    lien

  • rhonalpino le 29/06/2006 à 08h31
    Sinon,
    on entend plus parler des predictions de Nostradamus sur la victoire du "Roi d'Espagne qui traverse les pyrenees..."....

    N'est ce pas Terry Guilliam qui a presenté une emmission sur le foot, sur Arte, ou à chaque lettre de l'alphabet correspondait un mot du foot et une explication monthypythonesque de ce mot ?
    TORDANT

  • Jeune Mavuba Vaincu le 29/06/2006 à 09h37
    J'aime beaucoup!

  • Coldo3895 le 29/06/2006 à 09h52
    En tant que fan de Gilliam, je ne peux qu'applaudir à cette analogie qui tient parfaitement la route...

    (et Sarah Polley qui jouait Sally est très jolie aussi dans L'Armée des Morts)...

    Rhonalpino, c'est John Cleese qui présentait l'émission alphabétique sur arte, pas Terry Gilliam...

  • fanst le 29/06/2006 à 09h59
    un Monty Python aussi..


  • guy le 29/06/2006 à 10h06
    Et le boulet, c'est qui ?

  • rhonalpino le 29/06/2006 à 10h09
    merci Coldo,
    c'est pour cela que je posais la question.......je n'etais pas sur

  • Le_footix le 29/06/2006 à 10h33
    C'était pas Terry Gilliam mais John Cleese.

  • ravio le 29/06/2006 à 11h48
    Et c'était très décevant parce que (mal de surcroit) doublé en français.

  • rhonalpino le 29/06/2006 à 13h23
    oui mais John Cleese va etre repris en mains par duverne, il va peter le feu ensuite

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