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Le groupe C et sa deuxième journée

Après Espagne-Slovénie et Yougoslavie-Norvège, tout reste possible. Le moment où jamais de faire le point.
Auteur : Curtis Midfield le 19 Juin 2000

 

La journée clôturant la seconde vague du premier tour aura été très intéressante. Les deux rencontres (Espagne - Slovénie, Yougoslavie - Norvège) en plus d’être agréables à regarder ont su préserver le suspense quant à la qualification. Ce groupe est dorénavant le dernier où tout est encore envisageable. Et bien malin celui capable d’annoncer dès maintenant les noms des heureux élus. Des quatre participants, la Slovénie parait la moins bien placée. Mathématiquement tout d’abord, puisqu’elle ne compte qu’un point, la victoire toute faite qui lui tendait les mains contre la Yougoslavie pouvant lui coûter très cher à l’arrivée. Sur le plan du jeu, ensuite, elle est la plus vulnérable du groupe. La plus vulnérable ne signifiant pas la moins chatoyante. Malheureusement les qualités d’ensemble qu’elle a montré sur le terrain pourrait bien s’avérer insuffisantes face à la faiblesse de sa défense et surtout face à son inexpérience de ce genre de compétition. Ceci étant au regard du match des Yougoslaves face à la Norvège, tous les espoirs sont permis pour les Slovènes dont la culture footballistique est similaire. Si, de surcroît, une victoire sur les scandinaves éliminaient ceux-ci, nous n’en serions pas affligés outre mesure. En effet, le jeu norvégien, s’il peut être efficace n’en demeure pas moins extrêmement ennuyeux. Basé sur l’impact physique et reposant souvent sur des ballons aériens, il manque cruellement d’invention et de surprise. Seul Solskjaer est capable d’apporter un peu de fantaisie. Leurs rencontres ne sont donc un cadeau ni pour l’adversaire ni pour les spectateurs. Le seul espoir des uns et des autres étant que les hommes de Nils Semb se retrouvent menés et soient alors obligés de se découvrir. Tel aura été le grand mérite des Yougoslaves. Pendant un peu plus d’une heure, ils ont magnifiquement contourné le système fortifié de leurs adversaires. S’appuyant sur un Stojkovic des grands soirs, sur une technique individuelle remarquable et sur un jeu collectif tout en fluidité, ils nous ont offerts presque le meilleur. Notre déception et notre irritation n’en auront été que plus grandes quand passée l’heure de jeu, ils ont commencé à truquer un match qu’ils maîtrisaient de plus en plus difficilement. Fautes, cinéma, gain de temps, la panoplie du parfait joueur latin des années 70 et 80 a réapparu hors de la surface. Quoi qu’il en soit, les voilà leaders quasi miraculeux d’un groupe dont on les croyait éjectés après les trois buts slovènes. Si pour l’Espagne, il n’y a pas encore de miracle, les choses vont quand même mieux. Les trois points acquis face à la Slovénie les rendent à nouveau maîtres de leur destin. Ayant apparemment réussi les quelques ajustements nécessaires après leur match contre la Norvège, ils semblent bien armés pour la suite. Mais la prudence est de mise. Mendieta et Canizares ont apporté beaucoup à la seleccion, toutefois quelques faiblesses défensives (dans l’axe notamment) subsistent. Si vous les ajoutez à un moral toujours friable, vous comprenez pourquoi il vaut mieux attendre le test contre la Yougoslavie pour savoir s’ils pourront honorer leur rang parmi les favoris. En toute subjectivité, nous préférons que l’Espagne et la Yougoslavie se qualifient pour les quarts de finale. Nous ne parlons pas ici en supporters de l’équipe de France mais en spectateurs d’une compétition qui avec l’élimination d’un de ces deux concurrents (ou des deux) perdrait en qualité technique, point faible de cet Euro. Les matches disputés pour l’heure donnant plus la part belle à la tactique et à l’intensité physique. N’en reste pas moins que jusqu’à maintenant, le spectacle a été globalement de bonne qualité. En effet, la cuvée 2000 possède deux caractéristiques avantageuses. En premier lieu, l’état d’esprit est bon et les matches heurtés rares. Ensuite, il y a des buts. Le bémol étant qu’avec la deuxième journée les statistiques en la matière se seront effondrées. De 24 buts, nous en sommes passés à 14. Cette régression spectaculaire s’explique par la montée de l’enjeu, le droit à l’erreur se faisant de plus en plus mince. Notons toutefois que le groupe de la France et des Pays-Bas s’inscrit en faux puisque deux buts de plus ont été marqués lors des deuxièmes matches. Ce n’est sans doute pas un hasard, dans la mesure où ce groupe renferme les deux grands favoris de la compétition. Etiquette dont ils disposent en raison de leurs possibilités offensives sans équivalent en Europe. Entre un lot d’équipes très proches les unes des autres, cet avantage en attaque pourrait bien les mener jusqu’au bout. C’est tout le mal que nous leur souhaitons.

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