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Le foot étranger n'a pas d'avenir : les Îles Féroé

ÎLES FEROE [ohéohé(silencevide)] n.f. pl. Refuge préservant ses secrets aux marges septentrionales du connu, chapelet d’îles cultivant la langue de ses ancêtres au cœur d’une nature à l’état sauvage, les Féroé ont probablement découvert le football en même temps que le micro-ondes. Il faut d’ailleurs compter 1200 euros pour découvrir les dix-huit îles de l’archipel (nuits chez l’habitant en chambre double), mais aussi pour y acheter un Moulinex 140W à sonnerie manuelle, qui réussit à réchauffer le poisson lorsque les lumières du stade sont éteintes.

Auteur : Sylvain Zorzin le 12 Oct 2007

 

ÎLES FEROE [ohéohé(silencevide)] n.f. pl. Refuge préservant ses secrets aux marges septentrionales du connu, chapelet d’îles cultivant la langue de ses ancêtres au cœur d’une nature à l’état sauvage, les Féroé ont probablement découvert le football en même temps que le micro-ondes. Il faut d’ailleurs compter 1200 euros pour découvrir les dix-huit îles de l’archipel (nuits chez l’habitant en chambre double), mais aussi pour y acheter un Moulinex 140W à sonnerie manuelle, qui réussit à réchauffer le poisson lorsque les lumières du stade sont éteintes.

footet_foroe.jpgIl est peu de dire en effet que les îles Féroé n’ont pas d’avenir. Classée aux alentours de la 190e place du classement Fifa/Coca-Cola, cette dépendance autonome danoise figure à grand peine à la 16e place du classement Bootik TFC/Limonade Eco+, devant la Somalie mais derrière l’équipe réserve du Bangladesh (1). Lors de son premier match officiel, en 1990, la sélection s’impose pourtant face à l’Autriche, qu’elle rencontre dans le cadre des qualifications pour l’Euro 1992! L’archipel connaît alors une fête inédite, qui dure jusqu’à la tombée de la nuit, lorsqu’il faut éteindre la disco de la camionnette officielle pour allumer le lampadaire de la rue centrale.

À l'instar de Bernard Diomède ou de Mikaël Silvestre en équipe de France, les îles Féroé ont longtemps possédé un joueur aisément identifiable, même par Thierry Roland: Jens Martin Knudsen, le célèbre gardien à bonnet. Il serait évidemment plus juste de dire "à bonnet absent", puisque le port d’un couvre-chef ne l’empêcha nullement d’encaisser moult but casquette et autres coups du chapeau. C’est néanmoins au cours de ce même match contre l’Autriche qu’il devient un héros national. Cet ancien chauffeur de la conserverie de poisson de Runavik aura su repousser toutes les tentatives des attaquants adverses, et les attaquants adverses eux-mêmes puisqu’il était venu directement de son travail.

Lorsqu’ils n’égayent pas les soirées de qualification à l’Euro avec leurs homologues de Malte ou de Saint-Marin, les Féroïens disputent un championnat interne. Il est difficile de ne pas y voir une farce supplémentaire, puisque l’un des clubs parmi les plus prestigieux, le HB Tórshavn (19titres, 14coupes nationales éclairées près de deux heures par jour), porte quand même le nom d’un crayon à papier. Et quand on sait qu’Andrew Av Fløtun est le meilleur marqueur de la sélection (9 buts en 45 sélections), on se dit que ce n’est pas vraiment l’équipe de Féroé qui va écrire l’histoire du football.

À la lumière de la plupart de ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot féroïen n’a aucun avenir.


(1) "Mais non, les joueurs bengalis n’ont pas de réserves", a cependant déclaré son sélectionneur, Syed Nayeemuddin, avant d’asséner que le régime en place ne lui permet pas de viser autre chose que le ventre mou du championnat des équipes pauvres.

 

Réactions

  • 5ylV@iN le 12/10/2007 à 07h55
    le føøt férøïen n’å åucun åvenir...... LØL !
    A la lumière de la probable qualité du jeu samedi à 17h à Torshavn et de la campagne Nikeføøtball à droite de l'article, øu peut attester qu le Football n'a plus aucun åvenir !

  • Save Our Sport le 12/10/2007 à 09h13
    J'aimerais aimé être joueur des Féroé.

    J'aurais pû dire à Henry que même si il vient de m'enrhumer avec une acceleration de mouton en rut, il ne nous metterait jamais un but de la tête.

    Non pis descendre les champs et lisier après avoir marqué un but au Danemark malgré le 6-1 encaissé, c'est magnifique.

    Même la défaite est belle aux Féroé, c'est beau.

  • Jon-Dahl Tomasson le 12/10/2007 à 10h00
    Je sens que ça va bien gausser par ici, je ne relèverai pas ce mépris pour les petites nations du football

    Est-ce que je méprise Rennes moi ?


    Sinon, dans un souci d'authenticité, quelques précisions :
    le stade de Torshavn, qui accueille l'équipe nationale, ne possède pas d'éclairage, c'est pourquoi le match contre la France aura lieu en après-midi.
    (Au passage, pour ceux qui voudraient visiter les Iles Féroé, le stade fait auberge de jeunesse)

    Il y a des pêcheurs de poissons bien sûr aux Féroé, mais l'activité principale est l'élevage de moutons, qui est à l'origine du nom Feroe.

    J'ai parlé récemment de Todi Jónsson : l'ex-joueur du FC Copenhague va en effet devenir le président d'un nouveau club danois le FC Amager, fusion de plusieurs clubs de la banlieue sud de Copenhague.
    C'est lui le meilleur buteur féroien, avec 9 buts en 45 matches, rejoint récemment par Rógvi Jacobsen, avec des stats identiques.

    Et sinon, bravo pour Jens Knudsen, qui était effectivement chauffeur pour une conserverie de poissons. Il est maintenant de retour à Runavik, où il coache le club NSI,et il est sur le point d'offrir le premier titre de champion de l'histoire du club.

  • Olf le 12/10/2007 à 10h00
    Seule la défaite est belle aux Féroé, car la victoire et le match nul n'y ont aucun avenir. Au moins jusqu'à dimanche, hein?

  • FPZ le 12/10/2007 à 10h10
    Dans la série "Le foot étranger n'a pas d'avenir : les Îles Féroé", on a ça aussi, même si on a du mal à y retrouver l'aspect humoristique des CDF... :

    lien

  • Coldo3895 le 12/10/2007 à 10h58
    Il me semble que l'exploit des Iles Feroe n'était qu'un match nul contre l'autriche, et non une victoire... Je vérifie et je reviens...

  • Coldo3895 le 12/10/2007 à 10h59
    Ah non pardon... c'était bien une victoire...

  • axgtd le 12/10/2007 à 13h27
    C'était bien une victoire 1-0, but de Torkil Nielsen, qui était également champion national d'échecs.

  • 5ylV@iN le 12/10/2007 à 15h52
    Jon-Dahl Tomasson
    vendredi 12 octobre 2007 - 10h00
    Je sens que ça va bien gausser par ici, je ne relèverai pas ce mépris pour les petites nations du football

    Est-ce que je méprise Rennes moi ?

    ____________________________

    Pas de mépris ici Jon-Dahl mais du rire de bon cœur. (Pardon, de bøn cøeur)
    D'ailleurs il n'y a pas de Rennes aux îles Féroe que je sache.

  • José-Mickaël le 12/10/2007 à 16h22
    Pour l'équipe de France, les îles Féroé c'est comme un examen médical. Le docteur a dit : "votre attaque, elle est morte, elle ne peut plus marquer de buts". Ben on va savoir si elle est vraiment morte.

    Mais bon, on devrait peut-être suivre son conseil : "injectez dans votre attaque un avant-centre qui réussit très bien dans un grand championnat européen, un meilleur buteur". Ben oui mais où trouver ce sauveur ? Hein ? Si on en avait un, on le saurait !

    (Oui, je sais... je fais semblant de ne pas comprendre qu'il parle de Savidan - je suppose - mais c'est parce qu'à mon avis c'est une mauvaise idée : Savidan n'a pas d'expérience internationale, ce n'est pas comme s'il avait déjà joué en équipe de France et y avait déjà été décisif, là évidemment... mais non.)

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