Le foot étranger n'a pas d'avenir : la République tchèque
REPUBLIQUE TCHEQUE [franzkefta] n.f. Appelé indifféremment République tchèque, Tchéquie ou euh par les candidats de La Roue de la fortune, ce pays prétend posséder quelques très grands joueurs, donnant volontiers les noms de Tomas Rosicky ou Tomas Ujfalusi. Toutefois, depuis que Jan Koller a violemment heurté la barre transversale en voulant plonger au premier poteau, on préfèrera entendre l’expression "très grands" dans son sens figuré.
REPUBLIQUE TCHEQUE [franzkefta] n.f. Appelé indifféremment République tchèque, Tchéquie ou euh par les candidats de La Roue de la fortune, ce pays prétend posséder quelques très grands joueurs, donnant volontiers les noms de Tomas Rosicky ou Tomas Ujfalusi. Toutefois, depuis que Jan Koller a violemment heurté la barre transversale en voulant plonger au premier poteau, on préfèrera entendre l’expression "très grands" dans son sens figuré.
Finaliste lors de l’Euro 1996, la Tchéquie ne doit sa défaite qu’à un but en or de l’Allemand Oliver Bierhoff. Il serait d’ailleurs plus logique de parler de but en plaqué or, cette victoire factice ayant été couverte par la FIFA. Néanmoins, le pays manque trois phases finales de Coupe du monde d’affilée (1994, 1998 et 2002), et se retrouve éliminé lors du premier tour de la Coupe du monde 2006. Un peu plus tôt, il était sorti de l’Euro 2004 par la Grèce. C’est pourquoi, profitant des réflexes acquis lors de la guerre froide, la plupart des Tchèques continuent à falsifier leurs papiers pour dissimuler leur pays de naissance.
Le championnat national porte le nom de "Ligue Gambrinus". Il tire son appellation d’une marque de bière, laquelle s’inspire d’une légende des Flandres. Gambrinus est en effet un personnage extraordinaire qui rencontre le diable; lorsqu’il meurt, on retrouve à sa place un tonneau de bière. Quelques siècles plus tard, le G14 dirigé par Jean-Michel Aulas s’oppose à Michel Platini. Le parallèle est troublant.
À l’image d’autres grandes villes européennes, la capitale tchèque possède trois clubs: le Sparta Prague, le Slavia et le Bohemians 1905, dont les compositions hasardeuses et les nombreux faux rythmes évoquent plus une reprise R’n’B de M. Pokora que la rhapsodie originale de Queen.
Le Sparta Prague est évidemment le grand nom du football tchèque. Alors soumis à la tutelle soviétique, il figure parmi les meilleures formations européennes. Malheureusement, dès qu’il est placé sous le feu des projecteurs, il dit "J’avoue, j’avoue!" en donnant les noms de ses principaux opposants.
Au cours des dernières années, le Slavia Prague a pour sa part fini huit fois deuxième – une performance qui facilite les blagues. En 2007, le club a même participé aux poules qualificatives de la Ligue des champions, pour un résultat évidemment quelconque. Son entraîneur a cependant reconnu: "Nous nous sommes assis sur la préparation", ce qui n’est jamais bon quand on appartient au groupe H.
Le Bohemians, remonté en première division après une liquidation judiciaire, porte le surnom de "Kangourous". Ce sobriquet, attribué en 1927 après une tournée organisée en Australie, leur donne raison de n’avoir pas voyagé en Corée, où les joueurs se blessent parce que leurs dirigeants veulent s’en mettre plein les poches.
Quant au club du Viktoria Zizkov, que l’on pourrait traduire par "la femme de David Beckam a eu une aventure avec un Bulgare", il végète en fin de classement. On a envie de dire tant mieux.
Le 25 décembre, la Tchéquie célèbre la première fête de Noël, et le 26 décembre, elle commémore la seconde fête de Noël. Il n’y a guère qu’au FC Metz que l’on arrose de façon aussi rapprochée deux grands événements, même si la remontée dans l’élite n’a pas autant de saveur que le titre à venir de champion de Ligue 2.
À la lumière de la plupart de ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot tchèque n’a aucun avenir.