Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Le foot étranger n'a pas d'avenir : la République tchèque

REPUBLIQUE TCHEQUE [franzkefta] n.f. Appelé indifféremment République tchèque, Tchéquie ou euh par les candidats de La Roue de la fortune, ce pays prétend posséder quelques très grands joueurs, donnant volontiers les noms de Tomas Rosicky ou Tomas Ujfalusi. Toutefois, depuis que Jan Koller a violemment heurté la barre transversale en voulant plonger au premier poteau, on préfèrera entendre l’expression "très grands" dans son sens figuré.

 

le 15 Juin 2008

 

REPUBLIQUE TCHEQUE [franzkefta] n.f. Appelé indifféremment République tchèque, Tchéquie ou euh par les candidats de La Roue de la fortune, ce pays prétend posséder quelques très grands joueurs, donnant volontiers les noms de Tomas Rosicky ou Tomas Ujfalusi. Toutefois, depuis que Jan Koller a violemment heurté la barre transversale en voulant plonger au premier poteau, on préfèrera entendre l’expression "très grands" dans son sens figuré.

footet_reptcheque.jpgFinaliste lors de l’Euro 1996, la Tchéquie ne doit sa défaite qu’à un but en or de l’Allemand Oliver Bierhoff. Il serait d’ailleurs plus logique de parler de but en plaqué or, cette victoire factice ayant été couverte par la FIFA. Néanmoins, le pays manque trois phases finales de Coupe du monde d’affilée (1994, 1998 et 2002), et se retrouve éliminé lors du premier tour de la Coupe du monde 2006. Un peu plus tôt, il était sorti de l’Euro 2004 par la Grèce. C’est pourquoi, profitant des réflexes acquis lors de la guerre froide, la plupart des Tchèques continuent à falsifier leurs papiers pour dissimuler leur pays de naissance.

Le championnat national porte le nom de "Ligue Gambrinus". Il tire son appellation d’une marque de bière, laquelle s’inspire d’une légende des Flandres. Gambrinus est en effet un personnage extraordinaire qui rencontre le diable; lorsqu’il meurt, on retrouve à sa place un tonneau de bière. Quelques siècles plus tard, le G14 dirigé par Jean-Michel Aulas s’oppose à Michel Platini. Le parallèle est troublant.

À l’image d’autres grandes villes européennes, la capitale tchèque possède trois clubs: le Sparta Prague, le Slavia et le Bohemians 1905, dont les compositions hasardeuses et les nombreux faux rythmes évoquent plus une reprise R’n’B de M. Pokora que la rhapsodie originale de Queen.
Le Sparta Prague est évidemment le grand nom du football tchèque. Alors soumis à la tutelle soviétique, il figure parmi les meilleures formations européennes. Malheureusement, dès qu’il est placé sous le feu des projecteurs, il dit "J’avoue, j’avoue!" en donnant les noms de ses principaux opposants.
Au cours des dernières années, le Slavia Prague a pour sa part fini huit fois deuxième – une performance qui facilite les blagues. En 2007, le club a même participé aux poules qualificatives de la Ligue des champions, pour un résultat évidemment quelconque. Son entraîneur a cependant reconnu: "Nous nous sommes assis sur la préparation", ce qui n’est jamais bon quand on appartient au groupe H.
Le Bohemians, remonté en première division après une liquidation judiciaire, porte le surnom de "Kangourous". Ce sobriquet, attribué en 1927 après une tournée organisée en Australie, leur donne raison de n’avoir pas voyagé en Corée, où les joueurs se blessent parce que leurs dirigeants veulent s’en mettre plein les poches.
Quant au club du Viktoria Zizkov, que l’on pourrait traduire par "la femme de David Beckam a eu une aventure avec un Bulgare", il végète en fin de classement. On a envie de dire tant mieux.

Le 25 décembre, la Tchéquie célèbre la première fête de Noël, et le 26 décembre, elle commémore la seconde fête de Noël. Il n’y a guère qu’au FC Metz que l’on arrose de façon aussi rapprochée deux grands événements, même si la remontée dans l’élite n’a pas autant de saveur que le titre à venir de champion de Ligue 2.

À la lumière de la plupart de ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot tchèque n’a aucun avenir.
 

Réactions

  • lamermousse le 15/06/2008 à 01h48
    Dites monsieur l'auteur de l'article, c'est parce que vous parlez tchèque que vous avez choisi à dessein de placer dans cet article le terme de Pokora qui, en tchèque, justement, veut dire "humilité"
    Etonnant, non ?

  • Le_footix le 15/06/2008 à 02h30
    Bien trouvé tout ça... On peut même ajouter la honte suprême:

    Coupes d'Europes tchèques: 0
    Coupes d'Europes slovaques: 1

    Si ça n'est pas le coup de grâce, ça.
    Encore ? Eh bien, le Slovak Bratislava avait battu le FC Barcelone en finale de Coupe des Coupes. Ce qui place les autres clubs tchèques à peu près au niveau du PSG. C'est vous dire.

  • Le_footix le 16/06/2008 à 00h03
    ...voilà, c'est confirmé, le foot tchèque n'a vraiment aucun avenir.

La revue des Cahiers du football