Le foot étranger n'a pas d'avenir : la Finlande
FINLANDE [saunacotra] n.f. Pays glacé en hiver, frisquet en été, froid le reste du temps, la Finlande est surnommée "la Suède du pauvre". À ne pas confondre avec la Norvège, qualifiée de "Moldavie du riche" malgré un climat très comparable.
FINLANDE [saunacotra] n.f. Pays glacé en hiver, frisquet en été, froid le reste du temps, la Finlande est surnommée "la Suède du pauvre". À ne pas confondre avec la Norvège, qualifiée de "Moldavie du riche" malgré un climat très comparable.
Le pays possède l’une des plus faibles densités de population au monde, et pour cause: tous les Finlandais sont dans la surface de réparation. En outre, à la différence des 200.000 lacs que possède le pays, les défenseurs communiquent très peu entre eux [1]. Autant de raisons qui expliquent les résultats désastreux de l’équipe nationale.
Un jour pourtant, les Finlandais ont une vision, qu’ils gagnent l’Euro. En fait, ils gagnent surtout l’Eurovision. En 2006, le groupe Lordi développe un jeu pour le moins décomposé, arborant un maillot third hideux. La plupart des spectateurs croient logiquement qu’il s’agit des joueurs de l’Estac.
Incapable de se qualifier pour la moindre phase finale, l’équipe de Finlande connaît sa plus large défaite en 1940 (0-13) contre son allié nazi. Terrorisés, les joueurs finlandais mirent quatre-vingt minutes à comprendre que le système 4-3-2-1 mis en place par les Allemands n’était pas le compte à rebours d’une exécution.
La Finlande se vengera quelques années plus tard, en assaillant l’armée hitlérienne par surprise. Lors de cet épisode, connu sous le nom de "Coup de poignard dans le dos", les Finlandais prouveront une fois encore leur capacité à attaquer comme des manches.
Le pays possède une minorité Rom assez importante, mais peu visible en raison du froid qui gèle les accordéons, et de la faible popularité du "Lundi au soleil" dans ce pays qui ne connaît pas Claude François, ni le soleil.
En Finlande, la Toussaint s’appelle Pyhäinmiestenpäivä. On enterre généralement les asthmatiques qui ont voulu lire le calendrier.
Enfin, pour répondre à ma fille : non, les Lapons ne mangent pas de carottes.
À la lumière de la plupart de ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot finlandais n’a aucun avenir.
[1] Rappelons-nous toutefois ce dialogue entre Ojala et Raitala :
"Jukka, t’äs päs Lä Dispärition, lä ?
– Riku Riski l’ä pris.
– Äh. Ä pärt çä, çä vä ?
– Ui, ui."