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Le feuilleton de la L1, épisodes à rattraper

Il n'y a pas que le calendrier qui avait des matches en retard, sans parler des tacles… Séance de récupération et de décrassage.

le 19 Avr 2004

 

Ça sent la grosse écurie

 

Au début de cette saison, beaucoup s'accordèrent à diagnostiquer le "retour des gros", favorisé par le retour d'une certaine stabilité dans la plupart d'entre eux et confirmé par le premier tiers du championnat. Il est vrai qu'entre la 11e et la 15e journée, Monaco, Marseille, Lyon et le PSG se partagèrent les quatre premières places. C'était juste avant que l'OM ne disparaisse des débats et que Sochaux ne s'installe dans ce quatuor, au sein duquel seul Auxerre fit une incursion au début de l'année. Aujourd'hui, les équipes sur le podium semblent s'être définitivement détachées: ayant presque acquis leur billet pour la Ligue des champions, elles se disputent le titre dans un final incertain. Quant au FC Sochaux, avec son viatique en poche pour la Coupe de l'UEFA, grâce à sa victoire de samedi au Stade de France, il laisse l'AJA et l'OM aux meilleures positions pour se disputer le dernier accessit européen. Nantes et Lens, malgré une saison cahoteuse, honorent finalement leurs statuts d'outsiders en pointant en tête d'un ventre mou qui s'étend de la 7e à la 12e place (cinq points d'écart).

 

C'est là que l'on trouve finalement la seule grosse déception de l'année parmi les grosses écuries. Le redressement des Girondins est en effet resté très relatif après l'éviction d'Élie Baup. Michel Pavon les a portés à leur meilleur rang, le 7e, dans le courant du mois de janvier. Depuis, ils se sont à nouveau perdus dans le cimetière des ambitions… Plus inquiétant: les incertitudes latentes sur les intentions de l'actionnaire majoritaire du club se sont renforcées au cours de la saison. De là à penser que le champion de France 1999 est appelé à rentrer durablement dans le rang, il n'y a qu'un pas que le groupe M6 a peut-être déjà franchi.

 

 


Le Guen n'est qu'un homme de paille, le vrai chef, c'est l'homme de l'ombre.

 

 

Auto-arbitrage

 

Il reste six journées pour modifier cet ordre pas tout à fait établi, avec une incertitude maximale concernant le titre. L'exercice en vogue en ce moment consiste à éplucher le calendrier des six dernières journées pour désigner l'équipe qui tiendra le rôle "d'arbitre" en affrontant successivement les différents leaders. Le problème est qu'à ce jeu-là, on en dénombre un paquet: outre Rennes (qui se rendra chez les trois postulants) et Bordeaux (qui les recevra tous), Bastia affrontera Lyon et Paris, Marseille ira au Parc et à Louis II, et enfin Strasbourg accueillera, après Lyon, Paris et Monaco à la Meinau. En fait, c'est probablement l'auto-arbitrage qui sera décisif, avec l'incontournable PSG-OL de l'avant-dernière journée…

 

 


Il y a visiblement une monteuse peu farouche dans le car régie.

 

 

Strasbourg fait mal au cœur

 

Après un début de saison plutôt tonitruant, avec un jeu ambitieux et spectaculaire, une fréquentation en hausse, un président pittoresque prêt à servir la soupe et l'impression que la lourde page Proisy était tournée, le Racing d'Antoine Kombouare s'est progressivement ensablé dans un marasme inquiétant, naviguant désormais à trois petits points du premier relégable après une longue série de contre-performances. La recette du coach et son discours séduisant ont rencontré leurs limites dans celles d'un effectif jeune et peu épargné par les blessures, amputé de ses meilleurs atouts avec le départ de Ljuboja au mercato et la longue indisponibilité de Niang. La réception de Lyon a résumé les données du problème: une bonne volonté indéniable, des joueurs de talent (les frères Farnerud, l'étonnant Mouloungui…), mais un mélange de maladresse et de malchance qui empêche les Alsaciens de prendre des points salvateurs et qui les enfonce dans leurs doutes — à l'image de Drobny, qui peinait après le coup de sifflet final à se remettre de son occasion ratée (une tête seul face à Coupet). Le calendrier ne facilitera pas la tâche du Racing, qui doit affronter certains des leaders ainsi que des concurrents directs pour le maintien. Mais s'il se sort de l'ornière, il pourra enfin espérer des jours vraiment meilleurs, sur les bases plus solides que s'attachent à lui donner ses nouveaux dirigeants. C'est tout le mal qu'on lui souhaite…

 

 


Dès la saison prochaine, c'est le Standard de Liège qui bénéficiera de l'inénarrable humour d'Éric Deflandre.

 

 

Les observations en vrac

 

Il faudrait penser à enlever l'image d'Hiroyama dans la bande-annonce de l'élection du joueur du mois.

 

Gérard Gili invente l'entraîneur qui vire le président.

 

Le débat de la semaine : le "sacrifice" d'Alonzo était-il moral?

 

Metz marque cinq buts à Saint-Symphorien. Des dizaines de spectateurs se sont évanouis sous le coup de l'émotion.

 

Incroyable : le PSG peut gagner sans Alonzo ni Pauleta.

 

0-0, 4000 spectateurs, une pelouse pourrie, un record de frappes non cadrées… Le Comité de défense de la L1 à 18 clubs remercie les acteurs d'Ajaccio-Montpellier.

 

Double peine : Cobos se prend Pamarot en pleine gueule et c'est Lalanne qui l'accompagne à l'hôpital.

 

"Dirigeants démission", réclament les supporters bordelais. Quels dirigeants?

 

 


À Guingamp, quand on a fini de s'arracher les cheveux, on s'arrache les sourcils.

 

 

La série interrompue Daniel Jeandupeux (Ouest-France): "Cela faisait au moins dix ans que je n'avais pas gagné un match en Première division ou en Ligue 1".

 

L'auto-sidération Grégory Coupet (Le Progrès) : "À la limite on s'impressionne nous-mêmes".

 

Téténic "Volontaire mais téténisé dans la conclusion, le Racing n'a pas pu revenir" (dna.fr).

 

La déclaration qu'il a déjà faite trois fois cette saison Juan-Pablo Sorin (Le Parisien) : "Je rêve du titre".

 

 


Encore plus grotesque que le bonnet de Guy Roux: le bob Vuitton de Philippe Mexès.

 

 

Handisport Grégory Coupet (olweb.fr) : "Il faut s'accrocher au fauteuil".

 

La paranoïa galopante Jean-Michel Aulas (olweb.fr) : "L'OL qui a débuté ce soir était fringant, malgré la blessure d'Eric, l'expulsion de Patrick, beaucoup de choses qui n'ont pas été tout à fait équitables". La blessure de Carrière, c'était un complot de qui?

 

Le flagrant délit de mauvaise foi Jean-Michel Aulas (olweb.fr) : "Il y a eu ce penalty flagrant sur Anthony Réveillère, même si de la tribune officielle ce n'est pas évident à voir, il faudra revoir les images".

 

L'ambition à l'échelle rennaise Lazslo Bölöni (Ouest-France) : "Je suis convaincu que nous allons encore remporter d'autres matches d'ici la fin de cette saison".

 

 

 


RCL Beauté, c'est pas pour tout de suite.

 

 

L'éponymie "Bordeaux est vaillant" (L'Équipe). C'est grâce à Michel.

 

Le relativisme Michel Pavon (L'Équipe) : "Nous avons tout de même pratiqué un meilleur football que Marseille".

 

L'entraîneur tricard Joël Muller (L'Équipe) : "On a toujours autant de mal à conclure".

 

L'entraîneur délicat José Anigo (AFP) : "Nous avons vu aussi un grand Barthez, qui a gagné un duel à un moment important" (NDLR : Le moment où Christanval a fait sa cagade).

 

 


On savait que Claude Chabrol était un spécialiste de la bourgeoisie de province, mais de là à le retrouver à l'Abbé-Deschamps…

 

 

L'entraîneur anorexique Antoine Kombouaré (C+) : "Il ne faut pas faire la fine bouche, on va continuer à grignoter des points".

 

L'attaquant schizophrène Djibril Cissé (L'Équipe) : "J'avais la rage contre tout le monde et en même temps, j'étais content pour tout le monde".

 

Le commentaire désobligeant Lilian Gatoune (C+) : "L'équipe du Mans est méconnaissable tant le jeu est beau".

 

La fierté mal placée Joël Muller (L'Équipe) : "On a joué à la parisienne".

 

L'endimanché José Anigo (AFP) : "L'arbitre a fait le spectacle à lui tout seul". Comme toi avec ton costard en Ligue des champions?

 

 


Parents, soyez vigilants : les yeux en trous de pine sont un indice de la consommation de cannabis chez les jeunes.

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