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Le Feuilleton de la L1, épisode XXI

Ne cherchez plus à comprendre le championnat: lisez plutôt le Feuilleton!
le 19 Jan 2005

 

Vainqueurs ce week-end, le LOSC et l'OL maintiennent les distances avec leurs trois poursuivants, qui ont eux aussi glané trois points lors de cette 21e journée (Monaco, Marseille et Auxerre). Derrière, Toulouse décroche, mais c'est surtout du côté du ventre mou que le surplace est le plus marqué: aucun des huit clubs concernés n'ayant gagné, le véritable "milieu de tableau" (matérialisé en gris foncé sur la ligne des 30 points) sépare les six clubs de tête du reste de la troupe… En bas de classement, Nantes s'arrache du groupe des galériens, mettant à deux longueurs Strasbourg et Caen. À la faveur du derby, Ajaccio passe devant Bastia, tandis que les Istréens de Gravelaine se rapprochent du 19e.

Home hard home On entend parfois que c’est par un parcours sans faute à domicile qu’un titre se gagne. Si c’est le cas, deux des trois prétendants au titre, l’OL et Monaco, constituent d’étonnantes exceptions : bien qu’invaincu à Gerland, et même s’il compte seulement dix matches disputés dans son antre, le club lyonnais a ainsi engrangé plus de points en dehors du Rhône que sur ses terres (23 contre 22). Le rival azuréen se trouve sensiblement dans la même situation. Avec 18 points glanés à Louis II comme dans les autres enceintes, les Monégasques pointent à une peu flatteuse 7e place du classement à domicile. Cette difficulté à s’imposer chez soi n’est pourtant pas l’apanage des équipes les mieux classées : la lanterne rouge istréenne a ainsi pris trois points de plus en déplacement que "chez elle" (à Nîmes). Et Bordeaux ou Lens sont pénalisés par de trop nombreux matches nuls à domicile. Notons l’étonnant exemple inverse rennais : les Bretons ont empoché la bagatelle de 20 points de plus Route de Lorient que dans le reste de l’hexagone. En déplacement, le Stade rennais n’est en effet parvenu qu’à obtenir que trois petits matches nuls, pour sept défaites… Réactions Les supporters sont capables de faire preuve d'une grande stupidité, comme l'ont prouvé les supporters bastiais lors du derby corse contre Ajaccio samedi, en interrompant pendant plusieurs minutes la partie après avoir jeté des fumigènes et des feux d'artifice sur la pelouse. Celle des joueurs et dirigeants l'est parfois tout autant. Ainsi de Louis Multari, patron du club bastiais, minimisant dimanche matin sur RMC la gravité des faits, excusables selon lui en raison des mauvais résultats du club. Plus anecdotique (il n’est pas président de club), la réaction de David Terrier, joueur de l'AC Ajaccio : "C'est stupide de lancer des fumigènes sur la pelouse quand on est mené à dix minutes de la fin. S'ils étaient en train de mener, encore, on aurait pu comprendre". Avec des procureurs comme ça, même pas besoin d'un bon avocat…

Même quand l'OL embauche des joueurs de tennis, ils sont super forts au foot.
The Landreau touch Alors que les joueurs et l'entraîneur bordelais n'ont pas excessivement dramatisé la lourde défaite face à Lille, Ulrich Ramé s'est un peu lâché devant les micros, s'interrogeant sur les lacunes récurrentes de son équipe: "Pourquoi compte-t-on autant de blessés ? Pourquoi Lyon parvient-il à maintenir tout le monde sous pression et à ne pas souffrir des absences de ses cadres ? (…) Tout le monde sait qu'il est très difficile d'aller au bout d'un championnat avec une équipe aussi jeune. Tout le monde le savait en début de saison, les joueurs-cadres qui sont restés comme les dirigeants" (Sud-Ouest). Staff technique, coéquipiers, dirigeants, tout le monde en a pris pour son grade… Le capitaine et gardien des Girondins est-il sous l'emprise du syndrome Landreau? Les observations en vrac > Nicolas Anelka était présent au Parc des Princes. Muet pendant tout le match, il s'est joint à la grève des supporters. > Trois défenseurs qui se percutent dans leur surface, le gardien qui provoque un penalty dans la foulée : bienvenue à Rennes. > Suite aux sifflets du public lensois, Gervais Martel a décidé de sceller les baraques à frites de Bollaert. > Pauleta ne fêtera plus ses futurs buts au Parc. Ce n’est pas qu’il est vexé d'avoir raté son match, c’est juste qu’il a enfin compris qu'il était largement distancé par Vahirua pour le trophée de la célébration ridicule. > Doublé de Luyindula contre Nice : ça fait cinq ans que l’OM dépense des millions au mercato, alors qu’il suffisait juste de mettre sur la pelouse les joueurs mis au placard en septembre.

Jeu : retrouve la bonne légende de cette image :
a. Marcel Gillet porte un Nicolas rouge
b. Marcel Nicolas porte un gilet rouge
c. Nicolas Gillet porte un Marcel rouge
La tentative de jetage de mauvais sort Jean Fernandez (Le Progrès) : "L’OL me rappelle l’OM du début des années 90". Le syndrome de Stockholm «"[Juninho] a délivré l’équipe", a souligné Jean-Michel Aulas (…) "Il a joué les libérateurs" ont renchéri ses coéquipiers» (Le Progrès). L'arbitre n'a pas communiqué le montant de la rançon. Le jeu à la lensoise Juninho (Le Progrès) : "Metz a pratiqué un marquage calqué sur le basket". L'inexplication Jacky Duguépéroux (Le Progrès) : "Quand on menait 1-0, on a commencé inexplicablement à douter sans que je puisse me l’expliquer". L'entraîneur qui se met vite à niveau Serge le Dizet (C+) : "Y'a eu de la qualité du jeu".

Scène lamentable à Ajaccio : les joueurs envahissent le terrain.
Le jeune joueur qui se met vite à niveau Karim Benzema (olweb.fr) : "Je ne me suis pas posé de question". Le café du commerce Gervais Martel (Est républicain) : "Les spectateurs se sont sentis frustrés par cette défaite contre le dernier de la classe. (…) Ils n'allaient quand même pas faire des claquettes dans le stade. On est en 2005 et maintenant, les réactions sont plus violentes". Bah oui, ma bonne dame. Et pis tous ces satellites qui dérèglent le jeu du RC Lens… La tombola rennaise Cyril Jeunechamp (Ouest-France) : "On a perdu le match, mais on a gagné un état d'esprit". L'aspiration Jean-Michel Aulas (olweb.fr) : "C'est souvent un rêve de journaliste de croire que le championnat est déjà joué à la mi-janvier". Non, le rêve d'un journaliste, c’est un entraîneur viré à la mi-janvier. La sortie de secours Mario Yepes (Le Parisien) : "C'est sûr que si le Parc des Princes était derrière nous, ce serait différent". Le mercato n'est pas fini, tu as encore une chance de lui tourner le dos.

Ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de passage sur les bancs marseillais qu'il faut les tagger comme des abribus!
Le mobilier manquant Damien Ledentu (Est républicain) : "On sentait la température continuer de monter. Interrompre et rester sur la pelouse, ça ne suffisait pas. Il fallait en quelque sorte taper du poing sur la table". Du coup, tu es rentré au vestiaire pour trouver une table? La résistance farouche Denis Balbir (C+) : "Les Messins qui n'abdiquent pas dès les premières minutes". Le SM Caen Patrick Remy (Ouest-France) : "Sur ce match on n'a pas eu l'envie de se faire mal". 5-2, ça fait du bien? Le non-jeu à la nantaise Serge Le Dizet (Ouest-France) : "Pourquoi faire dix passes quand on peut n'en faire qu'une?" Le vol à la tire "Istres reprend espoir" (L'Équipe). C'est salaud de l'avoir piqué à ces pauvres Lensois.

Sur son banc, Guy Lacombe a parfois du mal à réfréner ses envies de botter le cul de ses joueurs.
La misère nordiste Éric Carrière (L'Équipe) : "J'ai été étonné de voir de la haine dans les yeux des gens". Ce n'était pas de la haine, ils ont faim. Le sentiment de l'inéluctable Jean-Michel Aulas (olweb.fr) : "On a attaqué à droite à gauche et ce qui devait arriver arriva…" Vous avez obtenu un coup franc généreux dans l'axe. La face cassée de la lune Grégoire Margoton (C+) : "Ce soir on a vu le côté éclairé d'Edouardo Costa". La maçonnerie à l'arme blanche Bryan Bergougnoux (olweb.fr) : "Lorsque l'on rentre à dix minutes de la fin, on rentre le couteau entre les dents et on essaye d'apporter une pierre à l'édifice". Le calembour évitable Nicolas Savinaud (L'Équipe) : "On a aussi retrouvé de l'allant". Tout l'allant?

Avec un minimum de tact, c'est un autre journaliste que Canal+ aurait envoyé interroger Christophe Revault.
Le spécialiste Nasser Ouaddah (L'Équipe) : "Rolland Courbis, dans l'avant-match, a insisté sur la défaite". Il parle de ce qu'il connaît le mieux. La bourrée bretonne Arnaud Le Lan (Ouest-France) : "Ce sont les Nantais qui ont mené la danse". Et ils vous ont bien marché sur les pieds. La maîtrise des fondamentaux Olivier Sorlin (Ouest-France) : "On a pris des buts qu'on apprend à éviter dans les écoles de football". Oui, mais à Rennes, ça fait partie du bagage. Le blanchiment Xavier Gravelaine (L'Équipe) : "J'ai dit aux joueurs que c'était à eux de montrer qu'ils n'étaient pas des peintres". Ils ne sont donc pas responsables de ces vilains maillots? Le coup de pelle retardé Jacky Duguépéroux (Le Progrès) : "On va souffrir mais il ne faut pas nous enterrer tout de suite". Non, la pelouse de la Meinau est encore gelée.

Mort de l'ourse Cannelle : l'étau se resserre sur les receleurs.

Réactions

  • tessacha le 19/01/2005 à 02h38
    Comme d'habitude, malgré un fond indéniablement remarquable, ce sont les lucarnes qui retiennent mon attention et déclenchent des rires nerveux à répétition (Lacombe, l'ours Canelle, le marcel de Gillet très très bon cru :-)).

    Juste, si quelqu'un pouvait m'expliquer ces tags que je n'osais croire lors du direct sur le banc de l'OM, je suis preneur...

  • Amour et passements de jambes le 19/01/2005 à 03h02
    La brève "La misère nordiste" est ignoblement drôle... :)))

  • babou le 19/01/2005 à 03h53
    moi les jeux de mots gros comme un camion ca me plait bien (tout l'allant) !

  • gxnc le 19/01/2005 à 04h02
    Tout l'allant, on y a tous pensé (même les commentateurs-calembourateurs (?) ), fallait bien que ça tombe un jour !

    Magnifique, l'ourse Cannelle !!!

  • gimlifilsdegloin le 19/01/2005 à 08h39
    > Trois défenseurs qui se percutent dans leur surface, le gardien qui provoque un penalty dans la foulée : bienvenue à Rennes.

    Que dire de plus ? Merci de me mettre de bonne humeur au début de la journée !

  • luckyluke le 19/01/2005 à 09h10
    C'est Laslandes ou Depardieu (dans Tais-toi), le recéleur?

  • kaisersoze le 19/01/2005 à 09h38
    Les nordistes... à mourrir de rire!
    par contre , si quelqu'un avait la gentillesse de m'expliquer celle sur revatult, j'ai pas saisi.

  • garavou le 19/01/2005 à 09h50
    Ben l'interviewer a l'air d'avoir une belle tignasse!!! alors que Revault a pas un poil sur le cailloux ;)

  • zwingli le 19/01/2005 à 10h50
    Très drôle comme d'habitude ! J'ai un petit faible pour celles sur les Nordistes, même si, bon, elle est quand même un peu limite ! J'ai bien aimé aussi 'l'inexplication' de Duguépéroux!
    Bravo, c'est toujours excellent, et depuis la trève beaucoup plus régulier!!!

  • guy le 19/01/2005 à 10h52
    Celle sur l'Ourse Cannelle, à mourir de rire ( enfin, pas tout de suite quand même ).
    Celle sur Duguépéroux et la pelouse gelée, elle me laisse froid en revanche ;-)))

La revue des Cahiers du football