En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Le Brésil passe le test

Notre attente de voir un autre favori imiter la France n'est toujours pas comblée. Après l'Espagne qui s'est sorti du piège slovène sans encombre et l'Argentine qui a pris la mesure du Nigeria, l'Italie bat l'Equateur en marchant et le Brésil des 3R prend le meilleur sur la Turquie. C'est sur ce dernier match que nous revenons…
Auteur : Eugène Santa le 3 Juin 2002

 

BRÉSIL-TURQUIE : 2-1
Pour une équipe qualifiée in-extremis il y a quelques mois, la performance du Brésil semble plus que satisfaisante. L'arrière-garde a certes montré des signes de fragilité assez évidents (Jesus ne peut pas tout pour Edmilson), mais le milieu et l'attaque ont fait preuve d'une maestria que la Selecao semblait avoir égarée dans des éliminatoires au long cours.
C'est d'abord Ronaldo qui s'en est fait l'apôtre : par bonheur, la scoumoune semble vouloir l'abandonner. Son taux de réussite face au gardien n'est pas vraiment digne de son rang, mais après quatre ans de galère, on ne fera pas la fine bouche, d'autant que son unique but est un modèle d'opportunisme, de sens du placement et de technique en mouvement. Rivaldo a également donné du fil à retordre à la défense turque. C'est lui, qui, de son pied gauche, a adressé un centre magistral à l'attaquant Interiste. Ronaldinho a été un peu moins brillant que ses compatriotes, à l'image de l'irrégularité dont il a fait preuve cette année dans le championnat de France. Denilson, qui a remplacé le petit prodige parisien, s'est rappelé à notre bon souvenir en nous signifiant que lui aussi avait, en son temps, bénéficié du même statut que son prédécesseur sur le terrain. Grosse perf‚ donc, à relativiser au regard de son temps de jeu relativement réduit.

Côté turc, on parlera d'une résistance héroïque et parfois talentueuse. Cette équipe là n'a rien à voir à celle qui avait été humiliée sur son sol par la France il y a quelques mois. Hasan Sas s'est montré particulièrement remuant. Ses prises de balle sont sûres, et sa reprise de volée victorieuse aurait pu sceller le hold-up de son équipe. Sur son but, il a été particulièrement bien servi par Bastürk, auteur d'un match pleinement réussi. Avec un tel meneur de jeu, ses coéquipiers de l'attaque devraient se régaler dans les rencontres contre la Chine et le Costa-Rica, les deux autres formations de ce groupe.
Comment ne pas souligner également l'excellente partie de Rüstü, qui s'est imposé avec brio devant les multiples offensives brésiliennes pendant tout le match. Sa partie aurait été parfaite sans une grossière faute de relance au pied à trois minutes de la fin, qui provoque un penalty qu'il fut ensuite à quelque centimètres de détourner.

Malgré leur bon match, les Turcs ont une fois de plus démontré que le calme n'était pas l'atout principal sur lequel ils doivent compter lors des compétitions internationales. Avec deux exclus, dont l'un pour un jet de ballon sur attaquant adverse dans le temps additionnel, les hommes du Bosphore se privent de deux cadres de l'équipe. Heureusement, ceux-ci devraient pouvoir être libérés pour un huitième de finale qui ne semble pas devoir leur échapper.
Quant aux Brésiliens, ils partent du bon pied. Mais des réglages s'imposent derrière, faute de quoi les hommes de Scolari pourraient vivre de cruelles désillusions contre des équipes d'un autre standing.

Le match a également livré les premières polémiques sur l'arbitrage, et ce sont les Turcs, dont les tendances paranoïaques ne sont plus à démontrer, qui en font malheureusement les frais. Un penalty pour une faute entamée largement en dehors de la surface et un carton bien aidé par une simulation de Rivaldo (dont la cuisse a d'étranges liens nerveux avec la tête) viennent alimenter leur rancœur.

Réactions

  • nfl le 04/06/2002 à 02h20
    Rivaldo risque d'être suspendu a posteriori pour son numéro ridicule, je prie pour que ce soit vrai, tant son geste m'a énervé.

    Sinon, le but turc est un bijou, une merveille de passe et un modèle de frappe, THIS IS FOOTBALL!!! :-)))

  • Moser le 04/06/2002 à 05h13
    D'accord pour Rivaldo, c'est nul.

  • Raul de Madrid le 04/06/2002 à 05h23
    Le geste du Turc est condamnable aussi et ne l'aurait pas été peut être si Rivaldo n'en avait pas rajouté.

  • S2M le 04/06/2002 à 10h51
    Excusez moi mais je pense que le Brésil a été en dessous de tout. Certes maîtrise techniques il y a eu, mais sans autres but que de ce mettre en valeurs.
    Rivaldo qui tire sysèmatiquement dans les 25 mètres au mépris de éventuelles solution à l'intérieur de la surface. Denilson enchainant les dribbles aussi spectaculaires qu'inutiles. sans compter l'arbitre se foutant complétement de la distance réglementaire des murs lors des coups francs accordés à la Turquie, et la simulation simiesque de Rivaldo. Cette équipe à peut être des qualités balles au pieds, mais aucune classe, aucun esprits collectifs, nulle je vous dis

  • harvest le 04/06/2002 à 12h12
    Effectivement ce Brésil a été bien faible contrairement à ce que certains auraient rêvé de voir. Certes il y a de l'offensive dans cette équipe , mais tout celà est quasi stérile. On sait quel est le vrai résultat de ce match sans la complicité permanente de l' lien les auriverdes auraient du recevoir un nombre incalculable de cartons pour leurs tricheries , ralages , plongeons durant tout ce match; mais quand on l'arbitre à la botte , on peut se mettre à 5 mètres des coups francs , réclamer des cartons pour les autres , et plonger à loisir dans l'eau trouble des surfaces.
    Vivement les quarts de finale ,qu'ils se fassent rosser comme ils le méritent;

  • harvest le 04/06/2002 à 12h12
    Effectivement ce Brésil a été bien faible contrairement à ce que certains auraient rêvé de voir. Certes il y a de l'offensive dans cette équipe , mais tout celà est quasi stérile. On sait quel est le vrai résultat de ce match sans la complicité permanente de l' lien les auriverdes auraient du recevoir un nombre incalculable de cartons pour leurs tricheries , ralages , plongeons durant tout ce match; mais quand on l'arbitre à la botte , on peut se mettre à 5 mètres des coups francs , réclamer des cartons pour les autres , et plonger à loisir dans l'eau trouble des surfaces.
    Vivement les quarts de finale ,qu'ils se fassent rosser comme ils le méritent;

  • osvaldopiazzolla le 04/06/2002 à 13h16
    et pourquoi ils se feraient pas rosser avant ?

La revue des Cahiers du football