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La guerre du gâteau

Les milliards des droits télévisuels seront redistribués selon le principe de solidarité, maintenu par la Ligue malgré les pressions des clubs les plus puissants.
Auteur : Jamel Attal le 12 Oct 1999

 

Après avoir obtenu dans les renégociations avec Canal+ et TPS 8 milliards de francs sur trois ans, la Ligue a dû s’atteler au délicat problème de la répartition de cette fameuse “manne“ entre les clubs professionnels. Et là, les intérêts ont divergé, notamment entre l’élite financière de D1 et les formation de D2, mais aussi entre cadors et seconds couteaux. On a ainsi entendu Pierre Blayau (président du Stade Rennais, qui ne peut pourtant prétendre à un palmarès très brillant), en bonne voix de son maître François Pinault, proposer que les droits soient répartis pour moitié de façon identique entre tous les clubs, l’autre moitié allant au Gotha, défini par les résultats sportifs et de fumeux critères de “notoriété”. Sans surprise, le point de vue inégalitaire a été soutenu (avec plus ou moins de clarté) par les plus riches (OM, PSG, OL, Bordeaux), justement là où des investisseurs osant parfois se réclamer du désintéressement (comme Pinault, généreux mécène rennais) ont durci les contraintes financières.
Malgré ce lobbying, le président de la LNF est parvenu à imposer le plan qu’il avait défini dès le mois d’août : 73% répartis de façon solidaire, 27% selon le classement en fin de saison. Evidemment ce ratio était auparavant de 91/9, mais le rapport de force laissait craindre bien pire, et nos clubs de luxe peuvent tout de même se satisfaire du pactole : la part fixe passe de 27MF à 54,5MF, le champion touchera 45,5MF contre 12 l’an passé, le second 40 au lieu de 10.
Et pour les deux ans à venir, les gains issus du paiement à la séance resteront dans le pot commun, même si Le Graët envisage de remettre en cause ce principe au terme de cette période: “En 2001, il est probable que nous serons attentifs à ce que les grands clubs (c’est à dire les plus programmés NDLR) bénéficient d’un bonus“. Un système tendant à renforcer les inégalités existantes n’est donc vraisemblablement que reporté. Mais un autre motif de satisfaction nous consolera: Marie-George Buffet prépare une taxe de 5% sur ces mirifiques droits de retransmission, destinée au sport amateur et intégrée au projet de loi sur le sport. Cela n’a pas réjoui le conseil d’administration de la Ligue, qui voudrait contrer les intentions ministérielles en prélevant lui-même une prime affectée elle aussi au monde amateur. A suivre…
Autre aspect positif : les Cassandre toujours prêts à pleurer sur l’air du “retard” français vont devoir modérer leurs lamentations : l’écart avec les autres championnats majeurs européens, sur ce plan-là du moins, n’existe plus. La différence, c’est que les gains du dernier et du premier s’établiront dans un rapport de 1 à 1,8, proche de l’Allemagne (1,7), moindre qu’en Angleterre (2,2) et très loin de l’Italie (3,4), où l’on s’embarrasse assez peu de collectivisme.

Enfin, notons que Noël Le Graët, qui a réussi a faire adopter sa solution à l’unanimité, est bien un étonnant animal politique ; un constat qui ne l’exonère pas d’autres responsabilités, ni d’une tendance au consensus qui n’en fait pas un combattant d’avant-garde: il agit comme un frein assez efficace, mais tel l’ABS, jamais il ne provoquera de blocage.

Réactions

  • alan le 25/12/2000 à 00h00
    c'est scandaleux

  • reu le 25/12/2000 à 00h00
    c'est honteux

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