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La Gazette, numéro 71

Le Real s'assure contre la victoire… Le PSG ne se rassure pas sur son avenir… Djorkaeff en version allemande ravira ses fans comme ses détracteurs…Gilbert Gress est de retour (ou son fantôme?)…
le 21 Jan 2002

 

Chère victoire
Le Real Madrid a souscrit une assurance auprès d'une compagnie qui lui versera 18 millions d'euros si le club réussit le triplé dans la Ligue des champions, la Liga et la Coupe du roi, afin de payer les primes des joueurs (Marca / Les Echos). C'est vrai qu'à ce niveau de masse salariale, la motivation des gros salaires passe par des systèmes de gratification qui ne se comptent pas en pesetas. Les dirigeants d'entreprises ont leurs stock-options, les footballeurs ont leurs primes de match, et pour le Real elles s'élèveraient (en cas de triple succès) à 720.000 euros par tête. Le contrat lui coûte seulement 2,7 d'euros, mais au premier échec dans une des compétitions, ils partent en fumée. Avec ce système, le Real montre au moins qu'il croit en ses chances et même, en quelque sorte, qu'il parie sur elles, tout en limitant les risques… de gagner.

Chère 3e place
Le PSG, qui a pour point commun avec le Real de faire partie du G14, joue aussi avec les probabilités et les finances, mais dans un autre registre. Le Parisien, qui a semble-t-il moins de complaisance envers le club que La Provence envers l'OM (on se souvient que le quotidien avait révélé le 28 novembre dernier les salaires des joueurs), a spéculé sur le montant réel du déficit d'exploitation de la filiale de Canal+, officiellement de 2 millions d'euros mais qui pourrait approcher les 23 millions "selon certaines sources". La lecture des bilans financiers des clubs pro n'étant pas une science exacte, il s'agit surtout d'une question d'interprétation. Toujours est-il que le destin du Paris Saint-Germain et plus anecdotiquement de son président est en effet lié à l'interprétation du bilan sportivo-financier d'une fin de saison cruciale.
Laurent Perpère a ainsi déclaré : "Si nous disputons la Ligue des champions en 2002-2003, il n'y aura aucun problème. Si nous n'allons pas en coupe d'Europe, ce sera plus tendu et il faudra réduire la masse salariale". Voilà un quitte ou double à peine voilé, très différent de celui du Real. Un des effets pervers de la Ligue des champions comme principale pompe à fric pour l'élite européenne est que hors d'elle, il n'y a point de salut économique pour les grosses structures (la Coupe de l'UEFA ne rapporte rien, disait récemment le directeur financier du PSG). Le titre s'échappe pour Paris, qui dispute néanmoins les deux coupes nationales, mais l'objectif de survie est une 3e place, soit un non-objectif sportif. Le palmarès importe infiniment moins que le sésame pour le championnat d'Europe des poules aux œufs d'or. Pour Paris comme pour Marseille la poule en question a toujours été l'actionnaire, qui a remis au pot (poule au pot) en dépit de résultats sportifs sans rapport avec ces investissements. Pour nos deux fleurons, cela quelque temps que l'on voit poindre l'arrêt de ce mode de fonctionnement. Un arrêt qui signifierait un écroulement instantané?

Chère place en équipe de France
Vous avez peut-être eu vent de l'interview donné au Welt am Sonntag par Youri Djorkaeff (19/01), dont quelques extraits ont été dispensés ici et là. Comme on n'est jamais mieux renseigné que par la version originale, notre cellule germanophone a lu l'intégralité de l'article pour en restituer des perles injustement écartées. On se rend compte que le journaliste sportif allemand pose des questions étonnamment incisives, comme on n'a jamais osé les poser de ce côté du Rhin à l'illustre Snake, chouchou des médias. Le titre de l'article est "J'ai fait des erreurs". Mais ne vous y trompez, pas la citation est incomplète.

Q. : Comment voyez-vous votre poste sur le terrain?
Y. D. : "C'est le rôle de l'entraîneur de me trouver un poste. Je sais juste que ma place n'est pas dans les tribunes ou sur le banc, mais sur le terrain. Mais sinon, durant ma carrière, je n'ai jamais été fixé à un poste précis".

Q. : Vous pensez à ce fameux rôle de "9 et demi"? Ni attaquant, ni meneur, mais entre les deux. Y a-t-il encore une place comme cela dans la sélection française?
Y. D. : La question n'est pas de savoir si j'ai ma place en équipe de France. Il y en a toujours une pour moi. Je suis un des joueurs les plus expérimentés de l'équipe, j'accompagne ses succès. La question, c'est la forme que j'aurais en allant à la Coupe du monde.
(…)
Q. : Vous ne pouvez pas vous satisfaire du bilan sportif. Vous étiez venu pour gagner des titres.
Y. D. : C'est vrai et c'est très énervant. La saison passée, nous avions l'occasion d'aller en finale de la coupe de l'UEFA et de nous qualifier pour la Ligue des champions. Je ne sais pas ce qui se passe avec cette équipe. De toute façon, il lui manque la mentalité du vainqueur.

Q. : C'est justement cela qui était attendu de vous. Vous avez fait des erreurs?
Y. D. : Oui, j'en ai sûrement fait. Tout le monde fait des erreurs. Mais là aucune ne me vient à l'esprit. Elles ne doivent donc pas être très graves.
(…)
Q. : Quel serait votre mot de la fin pour Mario Basler?
Y. D. :Vous voulez dire, parce qu'il m'a récemment conseillé d'apprendre enfin l'Allemand? Ah, vous savez, la différence entre Mario et moi est simple: je ne fais le spectacle que sur le terrain. Au contraire, Mario est toujours en représentation, c'est de notoriété publique. Il peut dire ce qu'il veut, il peut se tendre les cheveux en rouge… Pas de problème, à condition d'assurer sur le terrain. Ce sera mon cas dans les prochains mois. J'espère que pour Mario aussi.

Le retard du fils prodigue
Gilbert Gress est de retour, et les anciens savoureront un événement éventé par un nombre incalculable d'annonces depuis 21 ans [NDLR: pour un seul retour effectif entre 91 et 94, que notre rédacteur - injoignable depuis ce matin - a semble-t-il oublié]. Ce Strasbourgeois de naissance était d'ailleurs plus attendu au bord du Rhin que sur les rives de la Moselle, la capitale alsacienne ayant été marquée par sa carrière de joueur et surtout par son court règne comme entraîneur (mai 77 – septembre 80), couronné par le (seul) titre de champion du Racing, en 79. Alors que tous les observateurs accordaient un bel avenir à cet entraîneur très vite mythique, sa réputation de caractériel ingérable lui valut un durable exil en Suisse et un palmarès un peu famélique (deux championnats helvétiques).
Il fait donc figure de revenant, une figure hirsute et irascible qui va peut-être enfin compenser le départ de Daniel Leclerq*, autre irréductible. C'est avec curiosité que nous observerons comment il se sort de cette mission impossible consistant à sauver le FC Metz de la relégation. Un an après le limogeage de Joël Muller, le FCM n'a pas finit d'en payer le prix. Carlo Molinari

* Notons que l'ancien entraîneur lensois a révélé une splendide affaire de corruption dans le football belge. Reviens Daniel, la France, elle a besoin de toi.

Notre "sondage idiot" n'est pas une marque déposée : le site officiel du Racing Club de Strasbourg le prouve.

Réactions

  • MerciLilian:-)) le 22/01/2002 à 02h18

    Il est sans doute utile de se pencher régulièrement des clubs; ce rôle ingrat revient à la Rédaction qui le fait très bien.
    En attendant, si l'on pense uniquement le jeu et les joueurs, le Real, quelle putain d'équipe!!! Un vrai ballet! Le rêve!
    OUI OUI OUI le footballeur...je dirais une équipe dans ce cas, peut-être artistique.

    A part ca, vive Youri le Taliban!

    "Notre cellule germanophone"
    Excellent, mort de rire.
    Les Cahiers devraient bientôt avoir des ramifications internationales et on pourra lire "nous avons contacté notre agent à Rio".

  • JPDarky le 22/01/2002 à 02h23
    21 ans ?

    Heu bon, vous allez encore me dire
    que j'ai rien compris comme pour
    la limite septentrionale, et vous allez
    me montrer que j'ai pas saisi la
    finesse subtile d'un truc dans le
    texte, mais j'aime ca, alors je continue,
    si je ne m'abuse Gilbert Gress etait
    a Strasbourg de 91/92 a 93/94,
    donc si on evoque les gens appelant
    de leurs voeux son retour sur les bords
    du Rhin, ca fait pas vraiment 21 ans, mais eventuellement 8...

    Sinon, c'est vrai que le sondage est con,
    comme a peu pres tout le site officiel,
    cependant, mais je ne suis pas surpris
    que vous ne l'evoquiez pas vu qu'il ne
    s'agit pas de debats fascinants
    OM/PSG ou LOSC/RCL, vous devez
    probablement savoir que dans l'Est
    de la France il y a en foot, comme dans
    d'autres domaines, une rivalite
    exacerbee, ce qui explique (je pense,
    je n'en sais rien en verite) ce sondage
    assez ridicule., voire tres ridicule.

    J'aime beaucoup aussi les phrases
    enigmatiques du genre : "C'est avec curiosité que nous observerons comment il se sort de cette mission impossible consistant à sauver le FC Metz de la relégation.".

    Holalala, on se demande vraiment ce
    que vous pensez au fond du gars
    Gress, le suspense est insoutenable.

    Personnellement, puisque vous ne me
    le demandez pas, je pense qu'il est
    d'un autre age, et qu'avec la psychologie moyenne du footeux
    acneique bavant devant les liasses
    de billets son systeme d'entrainement
    et de gestion des joueurs est anachronique. Mais bon, perso,
    j'y connais rien en foot, mon truc c'est
    le curling. Bref, du haut de mon
    ignorance, je predis une fronde des
    joueurs assez rapidement, des clans,
    et une jolie descente. Et puis Gilbert Gress prendra le poste laisse vacantpar Pouliquen au centre de formation du RCS occupe provisoirement par Dugueperoux.

    Argl, je me suis vendu la.

  • El mallorquin le 22/01/2002 à 02h39
    Euuuh... faute : Gilbert Gress a été entraîneur de Strasbourg au début des années 90. Le supporter des Girondins que je suis en sait qqchose, il entraînait les Alsaciens à l'époque ou Bordeaux bataillait avec eux pour la remontée en D1, suite à la descente administrative de la période post-Bez. Il avait d'ailleurs fait du bon boulot, même si Strasbourg avait finalement fini deuxième derrière les Girondins cette année là. En revanche, je ne me rappelle les raisons de son éviction...

  • El mallorquin le 22/01/2002 à 02h44
    Au temps pour moi, je n'avais pas vu le post précédent... Désolé de la redite.

  • El mallorquin le 22/01/2002 à 02h46
    Je voulais juste rajouter une petite chose, c'est que je trouve vraiment très hypocrite de virer un entraîneur juste après une défaite en Coupe de France comme celle de Libourne. Comme si Gress n'avait pas été contacté, comme s'il avait été apporté par une cicogne comme ça, un beau jour de janvier... Bref, ça sent quand même vraiment le prétexte à deux balles (pardon, à 30 centimes d'euros).

  • CELTIC BHOY le 22/01/2002 à 03h02
    J'ai lu quelque part que Molinari était bien embêté par l'inaactivité contrainte de son club, car ça l'obligeait à repousser l'éviction de Cartier. Si c'est vrai, c'est vraiment stupide de penser faire croire que c'est juste à cause d'une défaite qu'on vire non seulement un entraîneur, mais tout un staff technique (cinq personnes au total, je crois). Comme si ce n'était pas un manque de résultat sur la durée (un an) qui posait problème et justifie un peu plus ce genre de décision.

  • harvest le 22/01/2002 à 03h36
    Le Gilbert il avait un sacré charisme il y a 20 ans quand il a amené Strasbourg au titre . Tiens vous savez à qui il me fait penser ? ben oui à coach Vahid : avec lui , faut pas mouffeter comme aurait dit Audiard.

  • El Tounsi le 22/01/2002 à 04h19
    J'ai beau cliquer partout, le sondage ne fonctionne pas !

  • JPDarky le 22/01/2002 à 04h36
    "Au temps pour moi..." de El Mallorquin.

    Moi je dis chapoba, ils sont rares les
    gens de nos jours a ecrire correctement
    cette expression.

    Bon, sinon, pour la petite histoire,
    Gilbert Gress avait quitte le club en
    d'assez mauvais termes en avril 1994,
    il ne pouvait plus supporter certaines
    fortes tetes, precurseurs de la djeunz
    generation du footeux moyen qu'on
    doit s'appuyer de nos jours, a l'epoque
    ce n'etait autre que Frank Leboeuf
    le fouteur de merde, la forte tete.

    Malheureusement, R. Weller,president
    de l'epoque s'est range du cote des
    joueurs, cautionnant l'attitude d'enfant
    gate. Gilbert, sorte de Chevenement
    du football, a prefere se barrer que
    fermer sa gueule.

    Le tout est quand meme assez paradoxal
    puisque le grand Gilbert du temps ou
    il etait joueur n'etait pas a un coup
    de gueule pres : il se barre de Stras
    en a son deuxieme passage en tant
    que joueur a Stras vers 74/75 je sais
    plus trop. Il se barre en Suisse. Il
    quitte le club qui l'a accueilli (je ne sais
    plus non plus si c'est Xamax, Sion ou
    quoi, enfin un machin Suisse quoi),encore pour une prise de tete.
    Et puis son depart en 80
    (la saison qui suit SON titre avec
    les choucroutiers), c'est encore une
    prise de tete avec les dirigeants de
    l'epoque (qui n'etait autre que Bord
    qui a du faire un tour chez Drucker
    dimanche si je ne m'abuse).

    Par contre, j'avoue que les comparaisons
    avec Vahid me font vomir. Si on peut
    voir des points communs au niveau
    gestion humaine, je pense que
    tactiquement il y'a des differences
    profondes entre l'idole de
    la presse bien pensante du football humble qui n'en veut qui est sympathique
    et Gilbert Gress.

    Mais n'exagerons rien, un debat sur
    Gilbert Gress a t'il sa place dans
    ce monde moderne du foutchibole
    qu'on a ?

    Je vous l'demande ma bonne dame.

    JPDarky
    blika@ lien

  • harvest le 22/01/2002 à 07h47
    Et "Si on peut voir des points communs au niveau gestion humaine" ça te fait pas vomir , JPDarky ?
    Parce que y a pas autre chose dans mon assertion "faut pas mouffeter"

La revue des Cahiers du football