LA GAZETTE DE LA LIGUE 1 // ÉPISODE 5
Les gestes • La bannette • Les minutes • Les duels marrants • Invincibles armadas • Nancy-TFC: 5 raisons de positiver • Les observations • Le scénario catastrophe des Girondins • L'envers du championnat
Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1
le 16 Sept 2009
Le Classement en relief et le générateur de classement.
Les résultats de la 5e journée
Auxerre-Nice: 2-0
Monaco-Paris SG: 2-0
Rennes-Saint-Étienne: 1-0
Bordeaux-Grenoble: 1-0
Lyon-Lorient: 1-0
Lille-Sochaux: 1-0
Montpellier-Lens: 1-0
Valenciennes-Boulogne: 1-1
Nancy-Toulouse: 0-0
Le Mans-Marseille: 1-2
Les 5 gestes de la journée
• La déviation de la poitrine de Brandão qui décrit une jolie courbe avant d’être catapultée par la volée de Niang dans les filets manceaux.
• La bicyclette du Djoliba enfourchée par Modibo Maïga entre MBia et Diawara.
• La manchette lyonnaise, sobre et efficace, qui permet à Lloris de parer la volée piégeuse de Monterrubio.
• Les manchettes WWE, flamboyantes et clinquantes, offertes par Janot aux photographes de la route de Lorient.
• La volée couchée de Gouffran, tellement jolie en rasant le poteau grenoblois, qu’elle est iniquement dénommée "bicyclette" puis "retourné acrobatique" par L’Équipe.
La bannette
Le mauvais esprit de famille
Pablo Correa (L'Équipe) : "Je répondrai sur mes choix d'équipe quand je ferai rentrer ma sœur en jeu".
Le joueur qui ne veut surtout pas être entraîné par Pablo Correa
Johan Audel (L'Équipe) : "On n'a pas le droit de se faire prendre comme ça".
L'équipe meetic
Étienne Didot (L'Équipe) : "On a pris notre pied en se créant une bonne douzaine d'occasions".
L'entraîneur qui attend que le match se Lens
Jean-Guy Wallemme (L'Équipe) : "En fait, je ne sais pas si le match a vraiment débuté pour nous".
Le mercato de crise
Alain Perrin (L'Équipe) : "On a été trop pauvres devant".
L'équipe vraiment super sur le papier
Guy Lacombe (L'Équipe) : "C'est bien d'être conquérant".
L'équipe qui voudrait faire la loi dans la cour de récré
Antoine Kombouaré (L'Équipe) : "C'est au moment où on pousse le plus qu'on est punis".
Le calembour médico-linguistique involontaire
Hatem Ben Arfa (Canal Football Club) : "[Lucho Gonzalez], il ne faut pas mettre trop de pression sur son épaule".
L’équipe qui ne grignote plus entre les repas
Sylvain Marveaux (L'Équipe) : "On avait toujours un creux en seconde période, pas là".
L’équipe sûre de son haleine
Rudi Garcia (L'Équipe) : "On ne va pas se gargariser".
L’équipe surprise par les glaces
Laurent Batlles (L'Équipe) : "On sait maintenant qu'on ne sortira pas la tête de l'eau avant mars-avril".
Le conseiller stratégique de Massu
Didier Deschamps (L'Équipe) : "On doit encore apprendre à mieux gérer les événements".
Le joueur qui n’a pas changé la cartouche
Jérémie Bréchet (L'Équipe) : "J'ai une impression bizarre".
Le joueur qui constate l’effondrement du capitalisme
Mathieu Valbuena (L'Équipe) : "Un changement de système, ça ne s'assimile pas du jour au lendemain".
Le top Casques Bleus
1. Rudi Garcia (L'Équipe) : "On n'était donc jamais à l'abri".
2. Didier Deschamps (L'Équipe) : "Mais on aurait dû se mettre à l'abri en première période et atteindre la mi-temps avec au moins deux buts d'avance".
3. Frédéric Antonetti (L'Équipe) : "Le seul regret, c'est qu'on ne se met pas à l'abri".
Le top "Le blues de l'homme en noir"
1. Laurent Batlles (L'Équipe) : "Si on ne nous donne pas l'opportunité d'être arbitrés comme les autres, ça va être dur".
2. Mehmet Bazdarevic (L'Équipe) : "Ça se joue sur peu de choses. Et notamment une main de Planus dans la surface que tout le monde a vu… sauf l'arbitre. Il y avait penalty et c'est la troisième fois que ça nous arrive cette saison".
3. Christian Gourcuff (L'Équipe) : "L'OL n'a pas volé la victoire".
"Alors... 4 roues motrices, cisailles rotatives, crampons télescopiques au curare et détecteur de taux de calcium dans les os... c'est bon, c'est bien la commande de Gaby Heinze".
Les minutes
La minute lou sexy de Louis Nicollin
"Oh putain! J’ai le slibard mouillé!". (Canal Football Club)
La minute poétique de Mama Cass
"En parlant du Lucho, l’artiste plus cher qu’un Modigliani sur la peau de Gabin. Lui qui a tatoué sur sa peau le plan d’évasion de la prison sans titres dans laquelle nous sommes incarcérés depuis si longtemps. Je sens le diable monter en moi et m’envahir. Je transpire, délire, il me faut fissa un élixir. Envoyez-moi un Zubar ou un Ziani pour éteindre cet incendie, une planche a clous et mon Perrin, trop tard, je m’évanouis…" (opiom.net)
Les duels qui nous ont fait marrer pendant Le Mans-OM
Sebastien Corchia : 1m75 / 65 kg
Evaeverson Lemos Brandao : 1m89 / 78kg
Darryl Herol Goulon : 1m95 / 96kg
Mathieu Valbuena : 1m67 / 58kg
Invincibles armadas
Bordeaux, Lyon, Montpellier, Marseille et Rennes : après la défaite du PSG contre Monaco en clôture de cette dernière journée de championnat, ils ne sont "plus que" cinq clubs à rester invaincus. À ce stade de la compétition, trouver un quintette de formations ne s’étant pas incliné une seule fois depuis la reprise constitue une rare singularité : la dernière fois où cet événement s’était produit date de… 1973, année ou Nice, Marseille (déjà), Angers, Saint-Étienne et Strasbourg avaient réalisé une telle entame de championnat.
Difficile de savoir si cela annonce la poursuite d’un bras de fer à cinq mains entre chacun de ces prétendants au titre. Il y a vingt-six ans, c’était un sixième larron (le FC Nantes), qui avait finalement décroché la timbale alors que les Strasbourgeois avaient difficilement sauvé leur peau dans l’élite.
"Deux Roumains sur le terrain, et pas un pour me laver le pare-brise?"
Nancy-Toulouse: 5 raisons de positiver
Tu préfères:
• Assister à Nancy-Toulouse, ou passer tous tes samedis soirs dans la plus grosse boîte de nuit d’Auxerre avec Benoît Pedretti jusqu’à ce qu’il emballe un mannequin?
• Assister à Nancy-Toulouse, ou jouer à "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" avec Claude Puel jusqu’à ce qu’il explose de rire lors que Nancy-Toulouse passe à la télé?
• Assister à un Nancy-Toulouse, ou devenir sténodactylo de Pape Diouf?
• Assister à Nancy-Toulouse, ou tenir la main ton petit ami mineur lors de son coming-out devant son papa, Frédéric Antonetti?
• Assister à Nancy-Toulouse, ou poser une question à Pablo Correa sur sa philosophie de jeu lors de la conférence de presse après Nancy-Toulouse?
Les observations en vrac
• L’association costard, cravate, casquette à écusson, vous en avez rêvé? Élie Baup l’a fait.
• L’idée de génie de la semaine : aborder la rencontre Montpellier-Lens sous l’angle de la confrontation Nicollin-Martel. Seul petit problème: tout le monde l’a eue en même temps.
• Les mécréants Frau et Niculae ont marqué un but juste pour nuire au retentissement planétaire de celui de Moreira.
• Américain, inconnu, recruté par Sochaux. Contre toute attente, Davies n'est pas une trompette.
• Guy et Grégory à Monaco, Alexandre à Sochaux, Bernard à Lyon. Mais qui sont-ils? Combien sont-ils parmi nous? Ont-ils le petit doigt raide?
• Direct Sport, RTL, Canal+, Unibet, Yahoo... Mais qui est-il? Combien gagne-t-il? A-t-il le compte en banque vraiment raide?
• Est-ce légal d'offrir une prime sonnante et trébuchante à celui qui réussira à faire taire Bruno Derrien?
• L'exploit de Sébastien Bazin: en nommant Robin Leproux, trouver un président encore moins glamour que lui.
• Quand on voit son fils, on se dit qu'il suffirait à Christian Gourcuff d'aller chez un coiffeur formé après les années 80 pour être classé parmi les belles gueules du championnat.
• Jusqu'ici, Morientes n'a pas encore prouvé qu'il était plus utile que Samassa.
"Bonjour Luis. Moi Svetlana. M. Bazin envoyer moi pour occuper toi, comme ça toi pas appeler tout le temps pour poste d'entrainor".
Vu du forum : le scénario catastrophe des Girondins
Sujet : Scapulaire conditionné
=>> doumdoum – mardi 15 septembre 2009 – 12:28
Ha Ha. La voilà enfin, la Ligue des champions. Préparez-vous, c'est le début de la fin.
Bordeaux va s'effondrer. Après une campagne de LdC jouée petit bras et un reversement piteux en Europa machin truc, les stars de l'équipe n'auront plus la tête qu'aux transferts et à la Coupe du monde.
Bordeaux termine 4e à 21 points du surprenant champion, Montpellier. Laurent Blanc remplace Domenech à la tête des Bleus suite à l'élimination de l'équipe de France au premier tour de la Coupe du monde (défaite 0-1 contre le Honduras). Diarra part à Manchester Utd, Chamakh à Sunderland, champion d'Angletterre après la rétrogadation des 19 autres clubs par la DNCG anglaise nouvelle créée, Cavenaghi part au Quatar et pire encore : Obertan revient.
Les Gigis recrutent pour les remplacer Valbuena (deux matches en 2009/10, en Coupe de la Ligue), Ljuboja (auteur, avec 3 buts et seulement deux bagarres avec ses coéquipiers, d'une bonne saison à Grenoble) et Fred Piquionne pour la rigolade. Relégable à la trêve, le club est racheté par la Société régionale conchylicole d'Arcachon Cap Ferret qui échange Gourcuff contre la levée de l'interdiction de la vente d'huîtres du bassin en pleines fêtes de Noël. Bordeaux finit 18e et est même contraint de fusionner avec le FC Nantes pour sauver sa tête en Ligue 2.
"Du nerf moussaillons! il faut rester unis si on veut passer le Cap Horn!"
L’envers du championnat
Certes, le tableau d’affichage ne reflète pas tout à fait le contenu du sommet des extrêmes. Les mauvais élèves bordelais se sont montrés plus à leur avantage que d’habitude, mais ne sont pas parvenu à faire dévier les leaders grenoblois de leur trajectoire idéale. La prudence est toutefois de mise: le SM Caen, dernière formation à avoir réussi la passe de cinq d’entrée de championnat, lors de la saison 94-95, n’avait pas résisté au retour des Sochaliens, qui avaient englouti leurs sept points de retard sur le leader au soir de la cinquième journées pour être sacrés champions avec treize points d’avance sur les Caennais.
Bien décidé à poursuivre sa formidable progression de carrière, Djibril Cissé est prêt à revenir à la nage pour aider Auxerre dans son passionnant challenge.
Cette journée est marquée par la défaillance de valeurs parmi les plus sûres du championnat: Pierre Alain Frau et Daniel Niculae mettent respectivement fin à plus de sept heures et près de quarante heures de jeu sans but pour faire chuter Lille et Auxerre du podium. Saint-Étienne, qui prend logiquement le dessus en terre rennaise malgré le zèle de Janot, et Nice, l’équipe en forme du championnat, en profitent pour s’emparer des places d’honneur. La réception d’Auxerre le week-end prochain offre aux Verts la possibilité de confirmer que leur beau début de saison n’est pas un feu de paille. Le retour du chat noir Jelen tombe on ne peut plus mal pour les hommes de Jean Fernandez, qui commençaient déjà à rêver…
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