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La Gazette de la Ligue 1: 11e journée

Auteur : Alex Lagazette le 7 Nov 2012

 

 

Le Classement en relief

17 points entre le premier et le dernier... Sans surprise, c'est le plus petit écart des cinq championnat européens majeurs: après dix journées, il est de 23 en Liga, 21 en Serie A et Bundesliga, 20 en Premier League. En Italie, en Espagne et en Allemagne, le leader compte de 6 à 8 points d'avance sur le troisième. L'Angleterre présente aussi un trio de leader, mais bien plus détaché que son homologue de Ligue 1.

Vérifiez tout ça avec tous les classements en relief et le générateur de classement.

 

 

 

 

 

Les résultats de la journée
Olympique Lyonnais 5 - 2 SC Bastia
Valenciennes FC 3 - 1 FC Sochaux
Stade Brestois 2 - 0 FC Lorient
OGC Nice 2 - 1 AS Nancy Lorraine
Girondins Bordeaux FC 1 - 0 Toulouse FC
Stade Rennais 1 - 0 Stade de Reims
ES Troyes AC 1 - 1 Montpellier HSC
Paris SG 1 - 2 AS Saint-Etienne
Ajaccio AC 0 - 2 Olympique Marseille
Evian Thonon Gaillard FC 0 - 2 Lille OSC

 

 

 

Les gestes


La frappe enroulée pied droit de Florent Balmont qui, l’espace d’un instant, se mue en Thierry Henry.

 

Le coup franc de Yoann Gourcuff. Et tous les autres aussi.

 

Le double une-deux Belhanda-Utaka puis Belhanda-Cabella, avant la frappe et le but du Franco-marocain.

 

La feinte de corps de Jordan Ayew "Tiens mate ma crête, hop! elle est plus là!", avec frappe croisée enchaînée pour le but du break marseillais.

 

L'ensemble des gestes de Grégory Pujol, qui personnifie l'intelligence sur un terrain de foot. Un truc qui s'acquiert avec l'âge.

 

 

 


"Tu fais la gueule ?
- Ouais, je tenais la main à Jimmy Briand en sortant des vestiaires, ma carrière est foutue."

 

 

 

Les antigestes


À force de faire des gestes de joueur de console vidéo, Ibrahimovic a voulu tenter le classique coup de pied sur plexus de gardien de FIFA. Et ça a bien fait carton rouge.

 

Les centres de Van der Wiel, comme au temps béni de Bernard Mendy.

 

Le tacle de Mohamed Sissoko sur Alejandro Alonso ou "comment fracturer une cheville pour les nuls".

 

Le tacle de Yatabaré sur Gourcuff, qui offre aux Lyonnais le penalty le plus inutile de la soirée.

 

La défense de Marchal sur le premier but lyonnais: placage haut sur Lovren et cuillère ratée sur Gonalons.

 

 


"Salut, tu mettras ma valise au 2è étage, chambre 54.
- Euh, je suis Clément Chantôme, du PSG.
- Ah, pardon je t'avais pas reconnu. Monte aussi la valise de Jérémy dans ce cas."

 

 


Les minutes


La minute “élégance vestimentaire” de Pascal Praud
“Costume sombre, cravate sobre, coiffé court et toujours rasé de prés. Carlo Ancelotti déteste la négligence. Les techniciens d'Italie se présentent dans un stade comme s'ils allaient à l'opéra. Tenue de soirée exigée. Le survêtement reste au vestiaire. Carlo Ancelotti ne glissera pas des sacs plastiques dans ses pataugas un soir d'hiver. Il préférera toujours richelieus ou derbies, glacés, forcément glacés, la température fut-elle négative.” (Yahoo). Tout ça pour se faire battre par un entraîneur mal rasé qui ose la doudoune à fourrure et un attaquant qui tente le blouson“Thriller” de Michael Jackson dans  au CFC... 

 

La minute “Chinetoque Ninja contre les hommes araignées” de Jérémie Janot
"Je viens de regarder un film qui m’a bouleversé et mis les larmes aux yeux : Bloodsport avec jean Claude van damme!" (Twitter / horsjeu.net) À quand la chronique ciné avec Isabelle Giordano?

http://www.youtube.com/watch?v=q_T0sX8SBGs

 

La minute “Fri-di-bi-de-hu” de Mustapha Bayal
“Il (Zlatan Ibrahimovic) ne parle pas français, mais je crois qu’il y a eu des insultes de sa part” (Canal+/ horsjeu.net). On ne sait toujours pas si un jour l’Europe parlera marseillais, mais d’après les témoignages de Mustapha Bayal et de Gaël Angoula, la Ligue 1 parle déjà suédois.

 

La minute mercato-nostalgique de la Gazette
Ce qu'on lit quand on retombe par hasard sur un numéro de L'Équipe d'août 2003: "Lyon veut Pizarro ou Viduka". "Kapo toujours sur le marché". "1er but de Beckham au Real". "El-Karkouri se sent chez lui" [à Paris] "Simone attend son chèque". "Moreira prêt à rester" [à Lens] "L'OM boucle avec Beye".

 

 


"Il me reste un peu de Coupe de la Ligue, M. Biétry, je vous la mets? Non? Je peux la donner aux pauvres alors, Monsieur est trop bon!"

 

 

 

Kevin et Laure : this is not a love story


« Pastore continuait malgré tout à me complimenter publiquement, sans doute pour calmer le jeu ; Ancelotti lui ayant reproché son comportement puéril. ”Joli tir, Kevin’’ (J’aurais marqué si tu m’avais fait la passe), ”Joli but, Kevin’’ (J’en aurais marqué deux si tu m’avais fait la passe), ”Jolie ta copine, Kevin’’ (Je l’ai baisée la semaine dernière, celle-là), voilà le genre de déclarations d’amour qu’il m’adressait. Il mentait aussi lorsqu’il disait que Paris était son club de cœur. Il avait eu une attaque cardiaque en découvrant le salaire proposé, c’est tout. La vie au PSG n’était que supercherie et ressemblait aux roman-photos que lisait maman. »

 

Kevin Kohler attaque enfin Laure Boulleau, mais les romans-photos ne se terminent pas toujours bien...

 

 

 

 

 

Les observations en vrac


"Moi, c’est Laurent Duhamel, et toi, t’es qui, putain?"

 

Il aurait fallu avertir Ibrahimovic que c'était l'ex-gardien des Verts qui aimait le freefight. Ou alors, au nom des chevelus,  il frappe les mecs qui ont une gueule de CRS.

 

Bastia a de quoi être frustré par la double peine: l’expulsion de Lovren les prive d’une chance d’obtenir un penalty facilement.

 

Zlatan Ibrahimovic menacerait de quitter la Ligue 1 si des journalistes sportifs de meilleure qualité n'étaient pas rapidement recrutés par les chaînes de télévision.

 

Malgré la défaite du PSG, Mamadou Sakho ouvre son compteur buts et s’affiche encore cette saison comme un des prétendants à la victoire finale dans le challenge Laurent Koscielny des buts CSC. Mais Rincon, qui a déjà marqué deux fois (1e et 8e journée) et qui a détourné la frappe de Belhanda pour prendre son gardien à contre-pied s’annonce comme un redoutable adversaire.

 

Après le match, pendant qu'on lui retirait les crampons calibre 16 du plexus, Stéphane Ruffier aurait déclaré à John Connor: "La douleur n'est qu'une information pour moi".

 

Une défense en carton, une attaque en verve, un énième successeur de Zidane qui ressuscite. Manque plus qu'ils fassent un maillot third en hommage à leur voisin stéphanois, et ils seront vraiment sympas à regarder jouer, ces joueurs du Werder de Lyon.

 

En dépit des efforts du staff médical de l'OM, la crête de Jordan Ayew s'est encore aggravée.

 

Toi aussi, entraîne-toi à "Retournement de veste Pro Manager édition Journaliste Sportif" grâce à la saison 2012/13 de l'OM et ses séries de victoires, puis de défaites, puis de victoire face à un club corse invaincu à domicile.

 

C'est sûr qu'on a plus de chances de parler de Zlatanisation que de Mutualisation.

 

À ne pas rater: “Kung-Fu Panda” lors du match retour PSG-Nancy.

 

Stéphane Ruffier a de bonnes stats au Parc: trois nuls, deux victoires et une défaite. Pas très significatif, mais proportionnellement mieux qu'Edel et Landreau qui jouaient à domicile.

 

Avec le nouveau PSG, les traditions changent. Maintenant, ce sont les anciens Milanais qui viennent marquer au Parc des Princes.

 

 


"- Et là Zizou ouvre les bras comme ça et il me dit: 'J'ai marché sur l'eau'.
- Dingue, il marche sur l'eau.
- En fait j'ai mal compris c'était 'J'ai marché sur l'autre'... mais il se souvenait plus du nom du joueur de l'Arabie Saoudite."

 

 

 

 

Le coin fraîcheur


La cession gracieuse d'un penalty à tirer de Lisandro à Malbranque : sympatoche, il renonce à un enrichissement de ses stats pour permettre à "la belle histoire" de s'épaissir encore un peu plus.



La course effrénée de Dejan Lovren sur le but de Gonalons pour féliciter Yoann Gourcuff, l’homme sans qui ce but n’aurait pas été possible.



Le tifo offert à Romain Danzé pour son 200e match, hommage que l'intéressé à salué sur Twitter.

 

Les paroles de Ludovic Obraniak dans Sud Ouest, au sujet de Ben Yedder qui serait un génie grâce au futsal:
"L'entraînement en petit périmètre fait partie de la panoplie de tout entraîneur. À notre époque c'était les jeux Banide, tu travailles les appuis le cardio, la vision du jeu. Lui l'a fait plus que d'autres, c'est pour ça qu'il a cette fraîcheur, cette percussion, cette capacité à dribbler."
"En France aujourd'hui, on est dans le mode une touche, deux touches. Il faut savoir jouer simple dans certaines parties du terrain c'est vrai mais après, quand on rentre dans les 30 derniers mètres on a de moins en moins de joueurs qui provoquent, créent des décalages, lui le fait très bien aujourd'hui."
Non seulement il joue au foot et en plus il donne l'impression qu'il sait ce qu'il fait.

 

Fousseiny Diawara se place également pour le Ballon d'Eau fraîche :
“Je me suis juré d’essayer de prendre du plaisir jusqu’à mon dernier entraînement, jusqu’à la dernière minute de mon dernier entraînement de ma carrière.”
“Sincèrement je me sens très bien ici. Et je vais être honnête, je suis en fin de contrat mais je n’ai vraiment pas envie de bouger parce que l’aventure a commencé en Ligue 2. On est parti de loin, on n’était pas du tout favori pour monter et les gens pensaient même qu’on allait descendre, tout le monde nous enterrait encore une fois. Toutes ces choses-là ont fait que je me suis vraiment attaché au club.”

 

 


"Ok t'as ton sac de bonbons? Ton maillot? T'as signé le contrat sur le petit buffet à l'entrée? C'est bien, tu peux retourner voir tes parents maintenant."

 

 

 

L'incompétence, tranquille


La rage des experts présumés – journalistes ou consultants – à faire la démonstration de leur ignorance des règles tout en s'estimant parfaitement légitimes pour commenter les décisions arbitrales n'est pas nouvelle, mais elle reste insondable. À l'image de Bixente Lizarazu lors de Téléfoot, qui estime que le carton rouge de Zlatan Ibrahimovic était sévère puisque l'attaquant n'avait "pas l'intention de faire mal" (Jérôme Alonzo n'a pas fait mieux sur Be In Sport, employant le même argument). Frédéric Calenge, sur le plateau, s'est contenté d'être interloqué sans oser contredire notre sommité nationale. Autrement dit, 2,2 millions de téléspectateurs peuvent être tranquillement maintenus dans des idées complètement fausses sur l'arbitrage. Tout est normal.
 

 

 

 

Ajaccio-OM: Mutu c’est bouche cousue


33e Seul dans la surface aux six mètres, Mutu nous montre que, manifestement, il n’est plus dopé. Ou alors il faut qu’il change de pharmacie.

43e NKoulou tacle Ricardo Faty dans le rond central et prépare les arbitres français à l’arrivée de Barton.

45e Pendant un instant, je me suis demandé si nous avions revendu Diarra à Ajaccio. Mais ce doit être un homonyme, jamais le nôtre n’aurait pris de vitesse toute une défense.

45e+1 Mostefa pousse Valbuena et essaie de lui arracher le short à deux reprises. Valbuena s’énerve : “Tu ne peux pas attendre la mi-temps comme tout le monde pour récupérer mon caleçon dédicacé ?” »

 

Bob-Loulou a vu la victoire de Marseille à Ajaccio, il la raconte sur Marseille vu du ciel...

 

 


Info Mercato : Ladji Doucouré à l'OM pour se relancer !

 

 

 

 

Le championnat à l’envers


Nancy n’abdique pas. Les Lorrains se sont imposés (2-1) sur le terrain d’un autre outsider régulier, l’OGC Nice. Un mauvais mouvement des Aiglons a conduit Bauthéac en fin de match à renouveler la contre-performance de son équipe, après la qualification en Coupe de la Ligue.


L’ASNL garde la tête du classement avec deux points d’avance sur Sochaux et Troyes. Les Lionceaux évoluent aussi sur un bon rythme: leur défense a largement exploité les carences d’une attaque valenciennoise épouvantable cette année (3-1). Les Aubois, en revanche, ont concédé un point (1-1) à un Montpellier plutôt étonnant. Le succès de l’ETGFC contre Lille (2-0) dessine une première configuration avec quatre équipes dans le rôle de prétendants, laissant Ajaccio trois points derrière.

 

 


Les mots du foot. Aujourd'hui, s'ancrer dans le ventre mou du championnat.

 

 

 

 

La rétro gazette

1951/52 (28/10/1951) : À Gerland, le premier derby OL-ASSE de l'histoire du championnat voit la victoire (4-2) de Lyon. Fritz Woehl inscrit un triplé.

 

1996/97 (06/10/1996) : Le compteur de victoire toujours bloqué à zéro, après dix matches, le FC Nantes se réveille et explose Nice 7-0. Sept joueurs différents ont marqué. Dont Claude Makelele.

 

 

 

 

 

La bonne enseigne


Heureux habitants de Sète: Christophe Jallet peut leur faire la cuisine. (merci à Clément pour cette image)

 

 

 

Merci à Brian Hainaut, dugamaniac, forezjohn, Fugazi, gurney, I want my Mionnet back, Karim Ben Fantome, lemeu, matthias, Mik Mortsllak, Parkduprince, Portnaouac, Jean-Manuel Tétris(te), kelly slater, L’héroïk Cana, Save Our Sport, Tous en slip pour leurs contributions. Les lucarnes proviennent en partie du Diaporama des lecteurs et leurs auteurs sont newuser, Mattt123, CatJ et Kireg.

 

Réactions

  • Lucho Gonzealaise le 07/11/2012 à 03h14
    En fait, c'est pas les goûts cinématographiques de JPP que les Guignols moquaient, mais ceux de Jérémie Janot. Avec 20 ans d'avance.

  • Tonton Danijel le 07/11/2012 à 09h30
    'tin, y a risque que la Gazette se prenne un oshigori dans sa face si elle passe au Mans.

    Gaccio, Halin, et Delépine avaient échangé avec JPP au cours d'un Nulle Part Ailleurs et lui avait fait la révélation que leurs plus grosses barres de rire, c'est quand ils imaginaient les titres de film... JPP avait reconnu au cours de cet échange assez frais qu'au début, les sketchs le vexaient, mais ça allait beaucoup mieux quand ses enfants commençaient à reprendre les gimmicks de sa marionnette...

  • Pascal Amateur le 07/11/2012 à 10h37
    Évidemment, le carton rouge d'Ibrahimovic était sévère. Mais un carton jaune ne l'aurait pas été assez.
    Je suis sûr qu'on peut faire deux heures d'émission sur une phrase comme celle-ci.

  • Christ en Gourcuff le 07/11/2012 à 12h03
    Shangaï Pizza, on pouvait y jouer dans "Les Guignols : Le jeu" dans un reportage sur JPP ! Un rêve éveillé ce jeu d'ailleurs!

  • Nicaulas le 07/11/2012 à 16h23
    Ah oui, Shangaï Pizza! Mini-jeu ultra-punitif avec un input lag hallucinant: il fallait anticiper les mouvements presque une seconde à l'avance!

    Mais dans ce jeu des Guignols le must c'était la séance tactique de Platini sur tableau noir.

  • Anton drop et niak le 07/11/2012 à 18h03
    Je me suis bien bidonner en lisant la gazette, comme d'hab, mais un truc m'horripile quand vous donnez des leçons de "savoir du football", insinuant que vous savez mieux, que vous êtes au-dessus du fan de foot moyen. J'ai jamais fait ça car j'apprécie pas forcément l'exercice, mais là j'avais 5 minutes à perdre!

    Avant de traiter nos chers journalistes d'"incompétence", vous devriez aller vérifier vous aussi les lois du jeu!
    Car si les règles peuvent apparaître claires au premier abord, "Un joueur est exclu du terrain de jeu (carton rouge) quand il commet [...] une faute grossière ou adopte un comportement violent" (loi 12 du football), les circulaires de la FFF nuancent et précisent ces notions, notamment en prenant en compte "l'intention d'arrêter violemment un adversaire" ou "de mettre en danger son intégrité physique" (CIRCULAIRE 12.05 JUILLET 2011), ce qui n'est manifestement pas le cas sur l'action d'Ibra.

    Alors oui, il mérite certainement un carton rouge, mais les arguments des journalistes sur lesquels vous bavez étaient les bons et le débat a le droit d'être lancé!

  • Anton drop et niak le 07/11/2012 à 18h06
    Je me suis bien bidonner en lisant la gazette, comme d'hab, mais un truc m'horripile quand vous donnez des leçons de "savoir du football", insinuant que vous savez mieux, que vous êtes au-dessus du fan de foot moyen. J'ai jamais fait ça car j'apprécie pas forcément l'exercice, mais là j'avais 5 minutes à perdre!

    Avant de traiter nos chers journalistes d'"incompétence", vous devriez aller vérifier vous aussi les lois du jeu!
    Car si les règles peuvent apparaître claires au premier abord, "Un joueur est exclu du terrain de jeu (carton rouge) quand il commet [...] une faute grossière ou adopte un comportement violent" (loi 12 du football), les circulaires de la FFF nuancent et précisent ces notions, notamment en prenant en compte "l'intention d'arrêter violemment un adversaire" ou "de mettre en danger son intégrité physique" (CIRCULAIRE 12.05 JUILLET 2011), ce qui n'est manifestement pas le cas sur l'action d'Ibra.

    Alors oui, il mérite certainement un carton rouge, mais les arguments des journalistes sur lesquels vous bavez étaient les bons et le débat a le droit d'être lancé!

  • Nadine Zamorano le 07/11/2012 à 18h31
    La rédaction ne sait pas "mieux" (il doit manquer une proposition), mais elle souligne que les avis tranchés et à l'emporte-pièce des consultants et journalistes sont insupportables, car les lois du jeu, puisque tu les cites, donnent lieu à une interprétation de l'arbitre. Duhamel a pris une décision qui semble légitime, qu'on cesse alors d'inverser les rôles en fustigeant ce dernier plutôt que le joueur qui a commis une telle imprudence.

    A première vue ce paragraphe visait davantage à donner une leçon d'humilité plutôt qu'une leçon de football.

  • Anton drop et niak le 07/11/2012 à 23h34
    J'ai pas vu le CFC, donc je ferai pas de commentaires sur le ton employé par Liza (que j'aime pas comme consultant) ou Alonzo (qui me semble plus intelligent).

    Mais après relecture de l'article, je maintiens que l'auteur a un ton suffisant et qu'il a lui-même une vision fausse de l'arbitrage.

    Juste deux extraits:
    - "La rage des experts présumés – journalistes ou consultants – à faire la démonstration de leur ignorance des règles"
    -"Autrement dit, 2,2 millions de téléspectateurs peuvent être tranquillement maintenus dans des idées complètement fausses sur l'arbitrage".

    Bon après comme je disais, ça remet que très peu en cause mon plaisir d'avoir lu cet article d'une part et que d'autre part je préfère 100 fois une analyse de la rédac' des cahiers que de bixente lizarazu!


  • syle le 12/11/2012 à 11h48
    Là, on a affaire à un geste quand même extrêmement dangereux, susceptible d'exploser la cage thoracique ou de fendre le crâne d'un adversaire.
    Quand tu arrives lancé comme une balle et que tu mets le pieds à une hauteur pareille, tu sais pertinemment que tu peux découper quelqu'un.
    Le rouge est plus que légitime et les discussions sur "l'intention" sont d'autant plus oiseuses que l'intention en question, il est impossible d'en juger et qu'elle ne peut de toute façon pas rendre le geste moins horrible.
    Les bémols des lois du jeu visent plutôt des fautes anodines qui peuvent se conclure sur une blessure malchanceuse de l'adversaire, pas de grossiers high-kicks au plexus qui se terminent par miracle sans grosse casse...

    Bref, moi aussi, les pseudo-spécialistes télévisés m'ont gravement gavé.
    Tout comme ils m'ont gonflé quand ils ont ressorti leurs notions inexistantes de "dernier défenseur" sur des cartons rouges, lors de matches récents.
    Alors clairement, oui, les plateaux sont perclus de consultants incompétents aux sentences aussi intempestives que définitives, qui rendent les mi-temps et les after - voire les commentaires durant le match - carrément insupportables.
    Le ton de la rédac est peut-être un peu dur sur cet article, mais tellement justifié après les deux semaines que nous venons de vivre...

La revue des Cahiers du football