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La Gazette de la L1 : 32e journée

Auteur : Alex Lagazette le 12 Avr 2018

 

  

Les résultats de la journée


AS Saint-Étienne 1 - 1 Paris Saint-Germain
AS Monaco 2 - 1 FC Nantes
Amiens SC 3 - 0 SM Caen
Angers SCO 1 - 1 RC Strasbourg Alsace
Girondins de Bordeaux 2 - 1 LOSC
EA Guingamp 4 - 0 ESTAC Troyes
Toulouse FC 0 - 1 Dijon FCO
OGC Nice 1 - 1 Stade Rennais FC
FC Metz 0 - 5 Olympique Lyonnais
Olympique de Marseille 0 - 0 Montpellier Hérault SC

 

 

 

 

Le Classement en relief

 

 

 

Les gestes

Les demi-volées pures et surpuissantes d’Andy Delort et de Jérémy Grimm, brillamment déviées sur leur transversale par Baptiste Reynet et Ludovic Butelle.

 

Le contrôle orienté de Jonas Martin dans la surface angevine, qui pousse Vincent Manceau à la faute.

 

Gustavo Poyet qui se rappelle que François Kamano fait encore partie de l'effectif.

 

La belle passe décisive de Martin Braithwaite pour François Kamano, encore.

 

La frappe vrillée de cinquante mètres de Benjamin Bourigeaud, qui partait pile sous la barre.

 

Thomas Mangani qui s'infiltre dans la surface strasbourgeoise et enchaîne en trottinant dribble puis passe en retrait pour Karl Toko-Ekambi.

 

Le même Thomas Mangani qui sauve sur sa ligne quelques instants plus tard un tir cadré de Pablo Martinez.

 

L'enchainement ultra-rapide contrôle-frappe en pivot de Rony Lopes.

 

Le remise en retrait du même Rony Lopes pour Falcao, aussi parfaite qu'elle était involontaire.

 

Le centre plongeant derrière la défense parisienne de Mathieu Debuchy.

 

Le contrôle porte-manteau de Morgan Sanson, qui trouve ensuite le poteau.

 

Angelo Fulgini qui laisse joliment passer le ballon pour Vincent Manceau, mais est, peut-être injustement, sanctionné pour un hors-jeu passif.

 

La promenade dominicale de Memphis Depay à Saint-Symphorien, le Néerlandais s'offrant un but et quatre passes décisives dans le même match.

 

 

 

 

"Si vous voyez ces quatre lettres s'afficher sur votre écran,
zappez. Zappez sans attendre.
"

 

 

 

 


Les antigestes

La balle d’Edinson Cavani, seul face au but vide de Saint-Étienne, qui trouve un angle théâtral pour ne pas marquer et faire se lever le public de Geoffroy-Guichard. Peut-être, l'antigeste de la saison.

 

 

Les pertes de balle de Soualiho Meité et de Saîf-Eddine Khaoui à trente mètres de leur but, parfaitement exploitées par l'adversaire et finalement transformées en buts.

 

La prise de balle ratée de Hervé Koffi, qui ne peut que dévier le ballon sur la tête de François Kamano.

 

La défense messine qui semble réaliser un peu tard que Marcelo est le principal danger lyonnais de la tête.

 

Le massage testiculaire au crampon de douze pratiqué par le Monégasque Kamil Glik sur son adversaire nantais Rene Krhin. Soit il manque encore de pratique, soit ça passe mal l'écran, mais en tout cas ça n'a pas l'air très relaxant...

 

La tragédie grecque de la saison lilloise qui leur imposait une défaite dès qu'ils ont ouvert le score.

 

La défense de Bordeaux, couplée à une victoire en trompe-l’œil qui ne trompe personne.

 

L'air-sortie d'Eiji Kawashima, dont profite Marcelo.

 

Le cafouillage généralisé qui permet à Dijon d'inscrire le seul but du match à Toulouse, et probablement bientôt à Julien Cazarre de faire une vidéo.

 

L'impeccable et très coordonné alignement troyen sur le quatrième but guingampais.

 

Le combo tacle des deux pieds dans les chevilles et dans la surface/dénégation immédiate de Vitorino Hilton, qui s'en sort sans sanction par pur miracle.

 

La malheureuse reprise du genou, à la dernière seconde, de Mathieu Debuchy, à la tristesse si contagieuse.

 

 

 

 

Le match qu'il ne fallait pas rater

La superbe démonstration d’un promu à domicile, dans un match plein de beaux gestes, et même donc d'un joli antigeste, il y avait un match à ne pas manquer ce week-end! Petit florilège pour faire parler l’imaginaire avant un résumé vidéo:

 

La dernière accélération de Gaël Kakuta dans la surface caennaise pour servir Moussa Konaté devant le but vide, avant de sortir sur blessure.

 

La reprise de volée à bout portant de Bakaye Dibassy, servi sur un plateau de la tête par Moussa Konaté.

 

La passe croisée de Thomas Monconduit pour Serge Gakpé au deuxième poteau.

 

Le coup de fusil de vingt-cinq mètres de Serge Gakpé, superbement sauvé par Rémy Vercoutre.

 

La passe de Prince-Désir Gouano lançant Ivan Santini en duel avec son propre gardien, ce qui permet à Régis Gurtner de participer à la fête en effectuant un très belle parade du pied gauche.

 

 

 

 

 

 

 

Les minutes

La minute "Peter Bescherelle" de Jean-Marc Ferreri:
"Il faut qu'ils y croivent, les Olympiens!" (M6)

 

La minute "Georges Abitbol" de Pascal Praud:
"Pauline, je veux bien qu'on ait des débats ensemble mais quand on vous interrompt, faut que vous arrêtiez de parler." (CNews)

 

La minute "j'fais mon djeuns" de Jean-Louis Gasset:
"C'est un kiff d'entraîner un club comme ça. Enfin, kiff, c'est un mot de jeune pour dire que ça me plaît."

 

La minute « Sègue Way » de Laurent Nicollin:
"On fait pas rêver les gens... mais on s’en branle." (OM-MHSC, Canal Plus)

 

La minute "Gréco-romaine" de Claudio Ranieri:
"Il faut continuer à lutter" (lequipe.fr)

 

La minute "Comique Sans" de Waldemar Kita:
"Mon équipe manque de caractère" (lequipe.fr)

 

 


 

"Paul? T'es sûr qu'on est aux quarante ans d'Ulrich Le Pen?"

 

 

 

Les observations en vrac

Dijon avait prématurément déjà désigné Metz comme probable futur relégable en allant y obtenir sa seule victoire à l'extérieur de la saison, reste à espérer pour Toulouse que leur deuxième ce samedi ne signifie pas la même chose.

 

Les montagnes russes, illustration par Saint-Étienne:
- Quatorze points et une seule défaite lors des sept premières journées (neuf buts marqués, six encaissés).
- Neuf points et dix défaites lors des quinze journées suivantes (onze buts marqués, trente-et-un encaissés).
- Vingt points et aucune défaite lors des dix dernières journées (dix-sept buts marqués, huit encaissés).

 

Ça n'avance pas: il faut remonter à la vingt-sixième journée pour trouver une victoire d'une des équipes actuellement classée dans les cinq derniers. Ce jour-là, il y a presque deux mois, Troyes avait écrasé Metz 1-0.

 

 

 

 

Le championnat à l'envers

Statu quo dans le championnat à l'envers, puisque les quatre premiers l'ont tous emporté, qui à domicile (Metz et Toulouse), qui à l'extérieur (Lille et Troyes).

 

Du coup, la seule demi-évolution au classement résulte du point perdu par Strasbourg à Angers, qui les place désormais à quatre points du groupe de tête, un écart probablement rédhibitoire pour pouvoir continuer à croire en son destin. Les Alsaciens avaient pourtant bien débuté la rencontre en prenant très vite l'avantage, mais c'était compter sans l'expérience des Angevins qui parvenaient à revenir à hauteur et étaient ensuite tout heureux de voir l'arbitre assistant signaler un hors-jeu qui leur évitait de concéder la victoire.

 

Devant, la bataille est féroce et on se rend coup pour coup. Pas grand-chose à signaler côté toulousain où, sans vraiment briller, on s'est contenté d'assurer l'essentiel. Les Troyens, eux, ont un temps pensé faire la bonne affaire en s'emparant de la place de dauphin alors que Lille venait de se faire piéger par Bordeaux dans le premier quart d'heure. Immédiatement, les Aubois ont cherché à accroître leur avance sur celui qui devenait leur poursuivant, prenant l'avantage sur des Guingampais pas très inspirés moins de neuf minutes plus tard. Mais les Nordistes ne sont pas hommes à s'en laisser conter et il ne pourra pas être dit qu'ils auront échoué sans combattre: profitant de l'approche de la pause, et en trois minutes, les Dogues refaisaient leur retard puis prenaient l'avantage sur des Bordelais encore un peu tendres.

 

Comprenant que la prise de la deuxième place n'était pas pour cette journée, les Troyens choisissaient alors d'investir dans l'avenir, en soignant leur différence de but en deuxième période pour le cas (improbable, mais sait-on jamais) où ce point revêtirait une importance dans le décompte final. Utile ou non nul ne le sait encore mais les Troyens ont remonté un handicap de six buts en treize journées sur les Lillois.

 

Enfin, du côté du leader, on a sa petite fierté et même quand on est assuré de remporter le championnat, on ne veut certainement pas laisser penser que tout cela n'est dû qu'au hasard. Profitant de la programmation de son match le dimanche et jouant donc en connaissant les résultats de ses poursuivants, Metz a tenu à montrer qui était le patron. Et puisque les Troyens avaient réussi à pousser quatre fois les Guingampais à la faute, les Grenats se sont attachés à faire encore mieux et ont renvoyé les malheureux Lyonnais en leur pénates avec une piteuse manita. Coup pour coup, on vous dit…

 

 

 

 

 

Le championnat vu par Twitter

 

 

 

 

 

Merci à Alain Delon? Non Alain Deroin., betomar, Gouffran direct, Mama, Rama & Papa Yade, Mik Mortsllak, Moravcik dans les prés, PCarnehan, Tonton Danijel pour leurs contributions. Le championnat à l'envers est de Portnaouac, la compilation de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Mama, Rama & Papa Yade et de Parkduprince.

 

Réactions

  • dugamaniac le 12/04/2018 à 14h29
    J'aurai pas cru que Braithwaite choperait une citation lors de son cours passage bordelais.

    Ils sont gentils avec leurs joueurs d'ailleurs les alimentateurs bordelais de la gazette, ils vont loin pour trouver des trucs à partager.

  • Daijinho le 13/04/2018 à 11h48
    Que mesure le graphe du dernier tweet en fait ?

  • Portnaouac le 13/04/2018 à 12h51
    Alors, en agrandissant l'image, on a les précisions :
    le machin s'appelle "Classement des plus grands clubs de L1 en fonction de leur nombre de fans cumulé sur Twitter, Facebook et Instagram".

    Et visiblement, le chiffre sur lequel le classement s'opère est intitulé "%var" (c'est l'entête de la colonne dans le tableau en haut à droite de l'image) ; c'est donc un classement opéré en fonction de la CROISSANCE du nombre de fans sur les rézosocios (et non pas en nombre de fans brut).

    Déjà, là, on sent bien la donnée essentielle.

    Et par curiosité, on regarde la toute petite ligne en bas de page (celle précédée d'un astérisque dont je n'ai pas trouvé où était celui, dans le corps du texte, qui renvoyait vers lui) qui précise que l'observation de la variation s'est opérée entre le 1er Février 2018 et le 1er Mars 2018.

    Donc, on en conclut que ce graphique présente le classement des clubs de L1 dont le nombre de fans sur les rézosocios a le plus augmenté entre le 1er Février 2018 et le 1er Mars 2018.

    Le machin rigoureusement indispensable dont tout le monde attendait fébrilement la publication avant d'opérer ses choix stratégiques.

  • Sens de la dérision le 13/04/2018 à 13h38
    Si on peut même plus jouer à la plus grosse entre supporters de clubs de foot...

  • Daijinho le 15/04/2018 à 23h33
    Merci de la précision, Portnaouac. En lisant "most grown up", je comprenais "plus adulte". J'imaginais presque un institut regardant chaque profil twitter, facebook pour deviner quel âge avait le capitaine.

La revue des Cahiers du football