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La Gazette de la L1 : 12e journée

Auteur : Alex Lagazette le 7 Nov 2017

 

  

Les résultats de la journée


Stade Rennais FC 1 - 0 Girondins de Bordeaux
Angers SCO 0 - 5 Paris Saint-Germain
AS Monaco 6 - 0 EA Guingamp
Montpellier Hérault SC 1 - 1 Amiens SC
FC Nantes 2 - 1 Toulouse FC
ESTAC Troyes 3 - 0 RC Strasbourg Alsace
OGC Nice 1 - 0 Dijon FCO
Olympique de Marseille 5 - 0 SM Caen
Metz 0 - 3 LOSC
AS Saint-Étienne 0 - 5 Olympique Lyonnais


 

 

 

Le Classement en relief

Il est toujours là, disponible pour sept championnats.

  

 

 

 

 

 

Les gestes

Le centre tendu et fort de Charles Traoré pour Adama Niane entre les défenseurs strasbourgeois et le gardien Bingourou Kamara.

 

Le jeu à trois Giovanni Sio-Souleymane Camara-Paul Lasne qui envoie le premier vers le but amiénois.

 

Après quelques secondes sur le terrain et un dribble réussi, le centre déposé sur la tête de Guido Carillo par Rachid Ghezzal.

 

La combativité d’Emiliano Sala qui s'arrache deux fois pour réussir une passe décisive et un but.

 

La reprise de volée en ciseau et dos au but de l’Amiénois Danilo Avelar qui lobe Benjamin Lecomte.

 

La reprise de volée de l'extérieur du pied du Strasbourgeois Jérémy Grimm, hélas trop lointaine pour être vraiment dangereuse.

 

Almamy Touré qui passe tranquillement par-dessus le Guingampais Franck Tabanou avant d'offrir le but à Adama Traoré.

 

La parabole idéale du centre de Daniel Alves pour Kylian Mbappé.

 

L'amour d'action du but montpelliérain, ou comment construire une action superbe entièrement dans l'axe.

 

La volée du gauche aux seize mètres de l'Amiénois Moussa Konaté, qui échoue sur le poteau.

 

La volée sautée de Danilo Avelar, un peu à la wanegaine, mais qui offre le nul à Amiens.

 

Le gardien amiénois Régis Gurtner plein d'autorité pour mettre en échec Souleymane Camara de près.

 

Le triple petit-pont réussi sur le tir de Luiz Gustavo.

 

Le centre de Florian Thauvin en première intention et parfaitement ajusté vers les six mètres caennais et la tête de Konstantínos Mitroglou. On notera d’ailleurs le coaching "psychologique" de Rudi Garcia qui préfère le laisser sur la pelouse, pour lui éviter la bronca du public lors d'un éventuel remplacement, récompensé par un but qui, on l'espère, remettra l'attaquant grec en confiance.

 

Le service parfait de Dani Alves sur le bel appel de balle de Kylian Mbappé et la magnifique reprise sans contrôle de ce dernier pour le premier but parisien, le tout bien aidé par une défense angevine pas vraiment hyper concernée.

 

L'enchaînement contrôle orienté pied gauche-longue passe pied droit d’Adrien Rabiot pour un Kylian Mbappé encore dans sa moitié de terrain, qui dépose Isamël Traoré parti avec deux mètres d'avance, avant de délivrer d'une talonnade aux seize mètres cinquante, une cuillère d'œufs de lump à Edinson Cavani, qui la transforme en caviar d'une frappe magnifiquement placée son centième but sous les couleurs du PSG.

 

 

 

La bite qui poursuit un cul, en Argentine ça fait pas rire.

 

 

 

 


Les antigestes

La double air-reprise de volée des attaquants nantais (non-sanctionnée) dans le poitrail d’Alban Lafont.

 

La défense toulousaine, qui se met dans le vent toute seule, sur le but d’Emiliano Sala.

 

En contre, Adama Niane qui préfère oublier deux partenaires démarqués pour tirer à côté.

 

La superbe tête plongeante au premier poteau de Jérémy Toulalan, malheureusement dans le mauvais but.

 

Yaya Sanogo qui prend bien son temps pour rater sa tête au deuxième poteau.

 

Les défenses caennaise, guingampaise, angevine et stéphanoise, qui n'auront pas attendu la trêve internationale pour se mettre en vacances.

 

Alexandre Mendy à la finition des rares actions girondines.

 

Le tacle par derrière bien moche de Mario Balotelli, logiquement exclu.

 

La passe à l'envers décisive du Messin Geronimo Poblete, bien ajustée pour Nicolas Pépé.

 

L’œuvre quasi intégrale de Konstantínos Mitroglou lors d'OM-Caen.

 



 

 

Le match qu'il ne fallait pas rater

Un derby est souvent un match spécial propice à des scénarios trépidants. Et quand les conditions de jeu et le contexte s’en mêlent cela donne avait un match à ne pas manquer ce week-end! Petit florilège pour faire parler l’imaginaire avant un résumé vidéo:  

 

Le corner bien trop en retrait de Romain Hamouma qui coûte à son équipe un contre et un but, et à son tireur une blessure musculaire.

 

La passe de Houssem Aouar qui prend à revers toute la défense stéphanoise et lance Kenny Tete vers une nouvelle passe décisive.

 

Le découpage de Nabil Fekir par Léo Lacroix alors que le Lyonnais était au milieu de terrain et collé à la ligne de touche.

 

Mariano qui réussit à envoyer Nabil Fékir en duel avec Stéphane Ruffier en glissant un ballon au milieu de quatre défenseurs éberlués.

 

La joie et la célébration de Nabil Fekir après son doublé qui clôt la marque lors du derby.

 

 

 

 

  

 

 

 

Les minutes

La minute "calendrier de l'avent" de Lucien Favre:
"Cela va à être très, très dur, au minimum jusqu'à Noël." (conférence de presse)

 

La minute "clown méchant" de Rudi Garcia:
"On préfère ça." (lequipe.fr)

 

Les minutes "auto-flagellation" de la journée:
Oscar Garcia: "Je demande pardon."
Antoine Kombouaré: "J'ai honte." (conférences de presse)

 

 

 

 

Les observations en vrac

La pluie aidant, les charrettes du duel Nicolas Pallois-Yaya Sanogo ont bien labouré le terrain de la Beaujoire.

 

Dans la série des "tu préfères": tu préfères un abonnement à la Fistinière ou le MHSC qui reçoit Amiens en 5-3-2 sous une pluie battante?

 

Un 6-0, trois 5-0, deux 3-0: ce ne fut pas vraiment la journée du suspense.

 

L'expression "big four" commence à réapparaître après les résultats de cette journée. L'occasion de se demander pourquoi on ne parle que très rarement de "big three" ou de "big five". Seul un big four pourrait-il contenir le gratin du sport?

 

Christian Jeanpierre était trop en avance sur son temps: Romain Hamouma a donné un nouveau sens à l'expression "corner intéressant".

 

Derby de tous les records: 2h30 de match, et au coup de sifflet final, il y avait probablement plus de monde sur le terrain que dans les tribunes.

 

 

 

"Et si tu t'entraînes bien petit, toi aussi tu pourras te prendre des raclées contre le PSG et jouer des matches d'Europa League en Moldavie fin novembre."

 

 

 

 
 

Les stats en vrac

Ce n'est que la huitième fois que l'OL marque cinq buts à l'extérieur en L1 dans son histoire, et la cinquième fois depuis décembre 2014 et le 5-0 à Bordeaux. C'est aussi la troisième fois en moins d'un an. Les chiffres se sont en fait emballés depuis l'éclosion de la génération Alexandre Lacazette-Corentin Tolisso-Nabil Fékir. Il n'y a qu'à Troyes, il y a quinze jours où aucun n'est impliqué.

 

 
Quatre matches avec plus de cinq buts d'écart lors d'une même journée, c’est assez exceptionnel. Et on peut même pousser le bouchon plus loin, Maurice, puisque si on rajoute les claques troyennes et lilloises, ça fait six matches qui finissent à trois buts d’écarts.

 
Figurez-vous Bixente que, pour retrouver trace d'une journée de L1 où deux équipes se sont imposées par cinq buts d'écart ou plus, il faut remonter à la trente-sixième journée de la saison 2014/15, qui avait vu Saint-Étienne battre Nice 5-0 et le PSG coller 6-0 à Guingamp. Pour la première division française, il faut ensuite remonter à la trente-troisième journée de la saison 1994/95, laquelle voit Rennes battre Caen (étonnant) 5-0 et Monaco s'imposer à Sochaux sur le même score.

 

 

 

 
 

Le (petit) coin fraîcheur

La réaction d'après-match tout en mesure et volonté d'apaisement de Bruno Génésio, une vraie rareté dans le derby Sainté-Lyon.

 

 

 

 

Le championnat à l'envers

Douzième journée, presque le tiers du championnat, les positions ne sont pas figées mais elles commencent un peu à se décanter. Au risque de paraître se répéter au fil des semaines, il faut de nouveau souligner la sérieuse performance du leader messin, solide vainqueur de la rencontre qui l'opposait sur ses terres à son dauphin surprise, Lille. L'enjeu de la rencontre était la place de seul leader, puisque trois points seulement séparaient les deux équipes, même si la différence de buts était nettement en faveur du favori. Et, pour cette première rencontre avec Frédéric Hantz sur le banc, Metz a rassuré tous ceux qui pensaient que ce changement d'entraîneur pouvait altérer sa dynamique du début de championnat.

 

Certes, il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions définitives sur la capacité des Grenats à maintenir le cap avec ce nouveau coach, d'autant que l'arrivée de la trêve internationale pourrait aussi perturber leur rythme. Mais le leader compte désormais un petit matelas d'avance, sur son dauphin d'abord, sur le premier poursuivant "hors podium" ensuite, et peut donc envisager l'avenir avec une relative sérénité.

 

Malgré sa contre-performance, Lille conserve sa deuxième place, peut-être à la faveur de son match en retard face à Amiens, mais voit ses poursuivants recoller au classement. On notera d'ailleurs que s'il était joué aujourd'hui, le match en retard pourrait modifier radicalement le podium, en chassant Lille et y intégrant Amiens. Difficile pour l'heure de déterminer si le résultat face à Metz est le signe d'une baisse durable de régime des Lillois, ou s'il ne faut y voir qu'un malencontreux accident de parcours face à un adversaire actuellement intouchable.

 

Pour compléter le podium actuel, il faut aller faire un petit tour du côté de l'Alsace et de Strasbourg, auteur d'un match plein à Troyes, où les Racingmen n'ont laissé aucune chance à des Troyens qui n'ont jamais semblé en situation d'arracher la décision. Dans deux semaines, la lutte entre les prétendants se fera à distance puisqu'une seule confrontation opposera deux clubs (au moins théoriquement) concernés par le championnat à l'envers: Dijon recevra Troyes.

 

 

 

L'infographie

Frédéric Thiriez n'est plus là pour s'en enthousiasmer, mais avec 34 buts lors de cette 12e journée, la Ligue 1 voit sa moyenne de buts par match confirmer sa progression pour la quatrième saison consécutive – même si cette moyenne est évidemment provisoire pour 2017/18.

 

 

Mais comme le suggèrent les quatre cartons de cette journée (Paris, Monaco, Marseille et Lyon ont inscrit au moins 5 buts), cette progression semble surtout le fait des… quatre premières équipes au classement, dont les attaques sont très nettement plus prolifiques que celles de leurs suiveurs. On aura la tentation d'y voir un nouvel indice d'une accentuation des écarts entre le haut du panier et le reste.

 

Avec 3,3 buts par match, le PSG est derrière Manchester City le deuxième club le plus efficace parmi les cinq grands championnats européens. L'AS Monaco figure au 5e rang. Nantes se distingue par une "surperformance" avec seulement 11 buts inscrits pour sa 5e place: il y a des buts plus "rentables" que d'autres. Le constat vaut aussi pour Saint-Étienne, Montpellier et surtout Caen, 7e malgré une différence de buts de -5.

 

 

 

 

 

Le championnat vu par Twitter

 

 

 

Merci à Alain Delon? Non Alain Deroin., Di Meco, El Mata Mord, Mama, Rama & Papa Yade, Marius T, Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà, Mevatlav Ekraspeck, Mik Mortsllak, Moravcik dans les prés, Portnaouac, tes fessées, Tonton Danijel pour leurs contributions. Le championnat à l'envers est de Portnaouac, la compilation de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Gouffran direct et de matthias.

  

Réactions

  • gurney le 07/11/2017 à 07h06
    Cette gazette est ecrit par un stephanois pour qui le match d hier n existe pas (alors que le classement est juste pourtant)

  • le Bleu le 07/11/2017 à 08h13
    Le Big Four je crois que c'est Thiriez qui s'était mis à en parler tout le temps - et à le définir de façon très... variable et circonstancielle - essentiellement parce qu'il faut absolument copier sur les Anglais.

  • Sens de la dérision le 07/11/2017 à 09h01
    "Mais comme le suggèrent les quatre cartons de cette journée (Paris, Monaco, Marseille et Lyon ont inscrit au moins 5 buts), cette progression semble surtout le fait des… quatre premières équipes au classement, dont les attaques sont très nettement plus prolifiques que celles de leurs suiveurs."
    Marrant, quand les championnats prolifiques sont la Bundesliga ou la Liga, on ne se demande pas si c'est juste le fait des grosses écuries.

  • Jamel Attal le 07/11/2017 à 10h18
    @sensde
    Si, on se le demande (pourquoi ne se le demanderait-on pas, sachant qu'on se pose régulièrement la question globale du creusement des écarts dans les grands championnats européens?), mais là c'est une mini-rubrique dans un format consacré à la Ligue 1 – où cette question se pose un peu plus récemment qu'ailleurs.

    Il serait intéressant de produire une étude sur la répartition des buts (sur leur éventuelle concentration dans les clubs dominants) en comparant les différents championnats – mais ce serait un gros boulot.

  • theviking le 07/11/2017 à 11h08
    En correction, il manque effectivement le résultat du match Sainté-Lyon. Et dans le paragraphe "stats en vrac", il faudrait mettre "trois buts d'écart ou plus"

  • Lucho Gonzealaise le 07/11/2017 à 12h01
    Le Big Four c'est à cause des Anglais non ? L'époque où Man Utd, Chelsea, Arsenal et Liverpool trustaient les 4 premières places de la Premier League, qualificatives pour la C1.

  • Di Meco le 07/11/2017 à 13h00
    Oui sans doute, mais on peut tout de même se demander pourquoi ça serait moins pertinent pour 3 ou 5 équipes.
    Cela dit c'était aussi un prétexte pour placer un jeu de mots pourri.

  • balashov22 le 07/11/2017 à 14h40
    Parce que trois ou cinq équipes en Angleterre, ça ne correspond à rien en termes de qualifications pour la Ligue des Champions. En France, on devrait parler des Trois Gros (pour garder une référence culinaire), mais comme on veut absolument copier la Perfide Albion...

  • Parkduprince le 07/11/2017 à 16h44
    "Enfin un premier but pour Toulalan avec Bordeaux"

    Pour les afficionados la rubrique mots croisés revient bientôt, normalement le Board en a 2 en stock et un 10*10 est en cours de création

  • paul en proie le 07/11/2017 à 17h19
    "Les 5 grands" (BIg Five en anglais) est une expression (post)coloniale qui désigne les 5 grands mammifères qu'il faut avoir tué quand on fait un safari. Sinon on a râté sa vie de gouverneur.

    Expression reprise pour qualifier les 5 grands cabinets de conseils qui tenaient la table à la fin du XXème.

    Sauf qu'il y en a un qui meurt en 2002 cause grosse boulette dans la certification des (faux) compte d'Enron (Arthur andersen ?).

    Donc après 2002 on parle du big four pour parler du monde des consultants...

    Et là... Abramovitch rachète Chelsea en faisant un nouveau candidat au titre avec Arsenal, manchester et Liverpool.

    C'est une interprétation...











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