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La Gazette de la L1 : 10e journée

Auteur : Alexandre Lagazette le 24 Oct 2017

 

  

Les résultats de la journée


AS Saint-Étienne 0 - 1 Montpellier Hérault SC
AS Monaco 2 - 0 SM Caen
Amiens SC 1 - 0 Girondins de Bordeaux
Angers SCO 0 - 1 Toulouse FC
FC Metz 1 - 2 Dijon FCO
Nantes 2 - 1 EA Guingamp
Stade Rennais FC 1 - 0 LOSC
OGC Nice 1 - 2 RC Strasbourg Alsace
ESTAC Troyes 0 - 5 Olympique Lyonnais
Olympique de Marseille 2 - 2 Paris Saint-Germain

 

 

Le Classement en relief

Il est là, disponible pour sept championnats.

  

 

 

 

 

 

Les gestes

Karl-Johan Johnsson parvient en moins d'une minute à faire passer le FCNA pour une bonne équipe et Cardinale pour un gardien convenable. Et vous, vous faites le pont?

 

L'inspiration d’Alexis Blin, qui, d'une aile de pigeon, transforme un ballon anodin en belle passe décisive.

 

Toujours dans les ailes de pigeon, celle de l’Angevin Guy Ngosso pour contrôler avant de marquer en pivot.

 

Le contre éclair en deux passes, dont celle lumineuse de Marcus Coco, des Guingampais pour le but de Razza Camara.

 

Le passement de jambes de Naïm Sliti qui laisse sur place Fallou Diagne avant de conclure d'une frappe placée.

 

Matthieu Dossevi qui dépose deux défenseurs dijonnais puis envoie un centre parfait sur la tête de Nolan Roux.

 

La sortie façon gardien de hand de Bingourou Kamara devant Alassane Pléa.

 

Le sauvetage au ras de son poteau de Tomas Koubek pour éviter un csc à Joris Gnagnon.

 

Le rush de Faitout Maouassa qui permet à Benjamin Bourigeaud de marquer et à Rennes de souffler un peu.

 

La reprise de la tête de vingt-cinq mètres de Chris Philipps, qui oblige Baptiste Reynet à s'employer.

 

La course de soixante-dix mètres de Memphis Depay pour soutenir Mariano, puis appeler le ballon dans la surface troyenne…

 

 

 

Contre n'importe qui, ça fait rire. Contre Rennes, ça fait but.

 

 

 

 


Les antigestes

… Mariano qui ignore cet appel et préfère partir en dribbles, qui provoqueront la passe décisive d’Oswaldo Vizcarrondo.

 

Le coup franc tiré n'importe comment par Giannelli Imbula, qui méritait tout sauf de finir en but pour Toulouse.

 

La passivité de la défense troyenne sur chacun des cinq buts qu'elle encaisse.

 

Le cafouillage de la défense stéphanoise, perdue sans son capitaine.

 

Rony Lopes qui se voit contraint d'inventer un antigeste technique pour manquer son face-à-face idéal avec Rémy Vercoutre, en marchant sur le ballon avec un pied tout en réalisant une feinte de frappe avec l'autre.

 

Le quatuor de statues messines qui regarde Cédric Varrault marquer tranquillement de la tête.

 

Le tacle non-maîtrisé du Lillois Hamza Mendyl sous le nez de l'arbitre-assistant.

 

Thomas Mangani qui gâche une belle combinaison angevine en tirant sur la barre à dix mètres du but sans opposition.

 



 

 

Le match qu'il ne fallait pas rater

On succombe à la facilité, bien aidé par le bon match des Olympiens et le coup franc (encore une fois) décisif de dernière minute pour mettre en avant un match à ne pas manquer ce week-end! Petit florilège pour faire parler l’imaginaire avant un résumé vidéo:

 

L'ultimate fight remporté par Clinton Njie face à Adrien Rabiot, récompensé par un but, seulement quelques minutes après son entrée en jeu.

 

Les remontrances arrogantes de Neymar envers l'arbitre et la chute grossière de Lucas Ocampos sur la réaction de l’attaquant parisien.

 

Le coup franc d’Edinson Cavani qui vient parachever d'une manière exquise cette tragédie en deux actes par ce que l'on pourrait qualifier de Dehu Sex Machina.

 

 

 

  

 

 

 

Les minutes

La minute "happy hour" de Thomas Leonard:
Un coup franc obtenu, un péno offert. Falcao en profite et Caen trinque.

 

La minute suisse de Lucien Favre:
"Il faudra gagner des matches à la raclette". (conférence de presse)

 

 

 

 

Les observations en vrac

En reproduisant ce type de prestations, Strasbourg va devenir l'équipe à regarder pendant les multiplex du samedi soir.

 

Capable d'écraser Monaco et de perdre contre les trois promus, Nice est le nouveau cauchemar des joueurs de Loto Foot.

 

Dans les tribunes de La Beaujoire, on s'échange des gnons. Imaginons un peu que le club ait fait une mauvaise entame de championnat, on n’image pas l’ambiance…

 

On l'a vu prendre un cachet en début de rencontre, et en effet: Alban Lafont a fait un match de malade.

 

 

 

"Alors, si je focalise bien sur le point d'impact et que je concentre la force de tout mon corps, je dois pouvoir arriver à briser Contento en deux rien qu'avec mon front." 

 

 

 
 

Les stats

Après dix journées, on peut tirer les premiers bilans. Radamel Falcao, avec treize buts, est la septième attaque de Ligue 1, ex æquo notamment avec Saint-Étienne et Nice. Recruté pour soixante millions d’euros, soit environ l'équivalent des budgets de ces clubs, et du septième budget du championnat, on peut donc considérer qu'au classement des buteurs, la valeur d'un joueur est sensiblement égale au budget d'un club. À ce compte-là, Neymar ressemble fortement à un flop, c'est statistique!

 

À noter que le top 7 rassemble les sept clubs les plus titrés de l'histoire de la L1 et totalisent cinquante-quatre titres (ASSE: 10 / OM: 9 / FCN: 8 / ASM: 8 / OL: 7 / FCGB: 6 / PSG: 6).

 

Les jeunes pousses, la suite (voir Gazette de la 7e journée). Quels gamins nés en 1999 ou après se sont distingués en L1 lors des dernières journées? Depuis un mois, la Ligue 1 a donc vu s’ébrouer sur ses vertes pelouses: 

 

 Lilian Fournier (1998/Metz), qui a eu le privilège de remplacer Nolan Roux a la soixante-seizième minute contre Saint-Étienne. Courage à lui. Il avait déjà joué avec les pros – et marqué un but – contre Charleroi en amical quelques jours plus tôt.

 

Hicham Mahou (1999/Nice), qui a fêté sa quatrième apparition en Ligue 1 contre Strasbourg ce week-end. Il avait découvert les pros l’an dernier en coupe d’Europe contre Krasnodar.

 

Malang Sarr (1999/Nice). Après six mois stratosphériques en 2016, puis six mois à la cave en deuxième partie de saison, le défenseur niçois galère à se faire une place dans les compos de Lucien Favre. Il était de la déroute 4-2 contre l’OM début octobre. Quatre matches seulement cette saison, mais déjà trente apparitions en Ligue 1, à même pas dix-neuf ans.

 

Ignatius Ganago (1999/Nice). Encore un Niçois, le jeune attaquant formé à l’École de Football des Brasseries du Cameroun a déjà démontré qu'il était habitué à la pression: il marque son premier but contre Monaco le 10 septembre, pour son premier match en Ligue 1. Depuis, il a cumulé trente-neuf minutes de jeu en trois apparitions. Il a signé cet été chez les Aiglons.

 

Nicolas Janvier (1998/Rennes). Habitué des équipes de France de jeunes, il compte dix matches de Ligue 1, le premier remontant déjà à décembre 2015 contre Caen. À l’époque, Philippe Montanier entraînait le club, Janvier avait remplacé Quintero, buteur ce soir-là. Abdoulaye Doucouré, Ousmane Dembélé et Cheick Mbengue étaient titulaires. Une autre époque.

 

 

 
 

Les stats avancées

Le Paris Saint-Germain a tiré dix-sept fois à la suite d’une passe en profondeur.

 

Pourquoi c’est important? Parce qu'en Ligue 1, 28% de ces tirs sont convertis en but contre 9% pour les autres tirs dans le jeu (hors coups de pied arrêtés). 59% des tirs assistés par une passe en profondeur sont des occasions nettes contre 12,5% des autres tirs.

 

Paris est très largement l’équipe la plus concernée avec ces dix-sept tirs assistés par des passes en profondeur. L’équipe suivante est Marseille avec huit tirs. Paris représente 21% de ces situations en Ligue 1. Seules cinq équipes ont atteint ce total sur toute la saison 2016/17 (Paris déjà devant avec trente-deux tirs).

 

Cavani est celui qui en profite le plus: sept tirs et trois buts. Les nouveaux venus Mbappé et Neymar font partie des principaux artisans de cette explosion: trois tirs et une passe clé pour le Français et, surtout, deux tirs et sept passes clés pour le Brésilien.

 

(Chiffres et rubrique de Julien Assunçao de cotestats.fr).

 

 

 

 
 

Le coin fraîcheur

Le courage de M. Buquet qui donne un carton rouge à Neymar et tient son match à la perfection, ce qui est rarement facile entre l’OM et le PSG.

 

La classe rare de Philippe Hinschberger qui n'affiche aucune aigreur et montre un attachement sincère à ses joueurs et son club alors même qu'il est viré.

 

 

 

 

Le championnat à l'envers

Cette journée du championnat à l'envers constituait probablement un premier tournant puisqu'elle voyait s'affronter entre elles six des sept équipes occupant la tête du classement.

 

Metz ne comptant que trois points d'avance sur son banc de dauphins, son statut de seul leader était en jeu en cette journée. Mais les Lorrains semblent totalement insensibles à la pression et n'ont jamais été en danger, maîtrisant leur adversaire de bout en bout malgré une petite erreur de Nolan Roux (peut-être l'un des maillons faibles de cette équipe) juste avant la mi-temps, vite rattrapée au retour des vestiaires cependant. Comme on le pressentait la semaine dernière, les performances messines ne sont pas passées inaperçues et c'est donc privés de Philippe Hinschberger que les Grenats devront désormais tenter de faire fructifier leur fantastique début de saison à l'envers.

 

Peut-être en raison, pour les moins jeunes d'entre nous, de la série TV de la fin des années 60 "Flipper", le dauphin jouit d'une réputation d'animal pacifique et amical. C'est pourtant à un combat entre deux spécimens du genre que les spectateurs du Roazhon Park étaient appelés à assister samedi, un combat de dauphins sur un (ancien) cimetière indien donc. Un spectacle assurément particulier, dont on ne savait trop quoi attendre tant les deux équipes ne semblent pas à leur place. Puisqu'il fallait que l'un des deux déçoive, doit-on vraiment s'étonner que ce soient les Rennais qui s'y soient collé? Probablement déstabilisés par le psychodrame qui a ébranlé le club en début de semaine autour du vrai-faux renvoi du président et de l'entraîneur, ils se sont mis à la faute très tôt dans le match et ne sont jamais parvenus à revenir à hauteur, face à un adversaire trop heureux de profiter de l'aubaine pour s'emparer de la deuxième place du classement.

 

Enfin, à Nice, malgré un réveil tardif impulsé par le défenseur Ernest Seka, les Strasbourgeois ont subi la loi d'Aiglons pourtant dominés, principalement en raison des carences d'un Nuno Da Costa doublement fautif. Les Alsaciens rejoignent donc Dijon, Rennes et Amiens pour former une troupe de quatre prétendants à la place de barragiste.

 

La semaine prochaine, aucune des rencontres n'opposera entre eux, l'un des sept premiers du championnat à l'envers; chacun aura donc certainement à cœur de ne pas laisser, à distance, ses concurrents prendre de l’avance.

 

 

 

 

Les mots croisés

 

Horizontalement:
1. Real du nord.
2. Gagne toujours à la fin.
3. Terrible Nicolas.
4. Lions.
5. Avec la vidéo le foot la perd / Trente-cinq ans une saison de Serie A , mais huit buts en Serie B l'an dernier.
6. Défenseur passé par Dortmund et Karabukspor / Journal d'obédience madrilène.
7. Valise.
8. Trouvée fréquemment pendant les contrôles anti-dopages / Si Lolo avait joué à Cassis.
9. Diminutif d'un canton Suisse / Coûte cher et est vide la plupart du temps.

 

Verticalement:
1. Joueur qui roque.
2. Sept fois de suite / Prénom d'une légende écossaise (à l'envers).
3. Seedorf.
4. Le club de Carl Zeiss / Les Féroés.
5. Nigérian au nom rigolo.
6. La fin d'un grand Michel / Club grec désordonné.
7. Unique capitale UEFA jamais championne dans son pays / (Edgar) Davids centre droit.
8. District Drôme-Ardèche / Club camarguais singulier.

 

La réponse est ici.

 

 

 

 

Le championnat vu par Twitter

 

 

 

Merci à De Gaulle Volant, Di Meco, dugamaniac, Mama, Rama & Papa Yade, matthias, Mik Mortsllak, Moravcik dans les prés, revlog, Yul rit cramé pour leurs contributions. Les mots croisés sont de Parkduprince, le championnat à l'envers de Portnaouac, la compilation de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Gouffran direct et de McManaman.

  

Réactions

  • badabim le 24/10/2017 à 09h40
    "Caen trinque" on connaît enfin l'origine de Trincamp.

  • Gazier le 24/10/2017 à 09h51
    Pas compris le geste de Johnson. C'est le gardien de Guingamp qui s'est troué ?

  • De Gaulle Volant le 24/10/2017 à 09h56
    Oui, une frappe anodine de 20m lui passe entre les bras puis entre les jambes à la 87eme.

  • Daijinho le 24/10/2017 à 10h44
    Je ne goûte guère la troisième observation du coin fraîcheur. Dans cette rubrique, je préfère l'authentique bon esprit à un sarcasme, même s'il est drôle et bien trouvé.

  • et alors le 24/10/2017 à 11h15
    L'Angevin Guy Ngosso, c'était il y a quelques années. Il est à Amiens maintenant (et franchement, je ne m'attendais pas à le voir buteur en D1).

    Mais à part ça, merci à tous les gazetteurs.

  • beltramaxi le 24/10/2017 à 12h51
    "Le courage de M. Buquet qui donne un carton rouge à Neymar et tient son match à la perfection, ce qui est rarement facile entre l’OM et le PSG."

    Oulala ! Quel courage il lui aura fallu, applaudi par un Vélodrome dont le public n'attendait que ça en huant et balançant tout ce qu'ils avaient sous la main sur Neymar. Un joueur au sujet duquel Anguissa a avoué que le plan était de multiplier les fautes sur lui pour aboutir à cette réaction et au final cette décision (on avait compris cela dit) : on appelle ça "tenir son match" ? Le coin fraîcheur, seriously ? Vous êtes sûrs que ça venait pas du mistral ou de la clim' installé par Cavani au terme de cette mascarade ?

  • dugamaniac le 24/10/2017 à 13h22
    Il n'a pas droit de mettre un rouge au public tu sais.

  • Jamel Attal le 24/10/2017 à 13h39
    @Daijinho
    ---
    On a supprimé ce point, qui relevait en effet d'une fraîcheur à l'envers (et aussi parce que Kurzawa est toujours critiqué bien au-delà de ce qu'il mérite – même s'il mérite).

  • damirez le 24/10/2017 à 13h47
    Bravo aux contributeurs, boboulot encore une fois.

    Dans les antigestes on aurait aussi pu lister les tweets de @cahiersdufootball sur les projectiles et l'ambiance pas malsaine du Vélodrome.

    cf post de Charles Bodmer sur le fil 'observatoire de la violence dans le football'

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 24/10/2017 à 15h48
    Je viens de me taper le resume LFP. Pourquoi le commentateur parle-t-il de belle frappe pour Luiz Gustavo et d'exploit pour le but de Neymar ? Tous les buts de nos starlettes sont damnees a etre interpretee sous l'angle de l'exploit ? Si exploit, il y a sur ce but, c'est Rabiot qui le fait. Il parle de manque de liant dans nos enchainements, mais le but est justement une action bien menee avec Rabiot en point d'appui dans la surface.

La revue des Cahiers du football