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La Gazette > 32e journée

Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 19 Avr 2007

 

Profitant de Lensois qui ne parviennent plus à rebondir vers l'avant, les Toulousains s'emparent de la seconde place. Derrière, le ventre dur, compact, est à l'affût, Sochaux ne dépassant que d'une courte tête. Seuls vainqueurs (hors OL) au cours de la journée, le TFC, le LOSC et l'OGCN se font remarquer en gravissant trois marches d'un seul coup...

classement_0607_32a.jpg

Les résultats de la journée
Lille-Sochaux : 2-0
Toulouse-Auxerre : 2-0
Nice-Saint-Étienne : 2-1
Lyon-Sedan : 1-0
Bordeaux-Paris SG : 0-0
Le Mans-Rennes : 0-0
Lorient-Monaco : 0-0
Nantes-Lens : 0-0
Troyes-Nancy : 0-0
Valenciennes-Marseille : 0-0


Les gestes de la journée

> la talonnade de Ribéry en complet déséquilibre qui, bousculé, change de plan en un dixième de seconde alors qu’il percutait plein axe, et lance impeccablement Valbuena en profondeur flanc droit.
> l’offensive collective de l’OM qui avale cinquante mètres en neuf petites secondes, balayant toute la largeur grâce à Ribéry qui redouble avec Nasri, initie un échange en triangle spontané avec Pagis et Niang qui décale Maoulida, lequel remet sur Pagis qui manque la finition.
> la bicyclette de Saïfi qui mérite un bon 5.5 en note artistique, mais malheureusement pas en précision.
> le réflexe de Roma qui dévie d’une main sur sa ligne la tête renversée de Saïfi au terme d’une action collective d’école des Lorientais.
> la frappe enroulée à la Henry de Pauleta, captée à deux doigts par Ramé avec une main dans le dos, tellement inoffensive qu’elle rappelle une Panenka ratée.
> la remise pagisienne de Gigliotti, orientée de la poitrine, que Matuidi ne pourra pas faire fructifier.
> l'enchaînement ballon piqué de Carrière de l’extérieur du pied, talonnade aérienne de Monterrubio, centre impeccable en première intention de Carrière, qui a fait pousser à la Beaujoire un gros soupir nostalgique.
> la puissance d’Elmander qui perfore cinq Auxerrois dans la surface de réparation avant de servir Mansaré qui clôt la marque – le genre d’action que l’on trouvera exceptionnelles quand il les réalisera en Liga ou Serie A.
> le sauvetage de Batlles sur sa ligne qui empêche la tête d’Akalé de pénétrer dans les filets.
> la volée de Ben Arfa, enfin!


kungfu_challenge.jpg
En dépit de louables efforts, Vincent Hognon a dû s'incliner, au Challenge du kung-fu, devant son coéquipier Jérémie Janot.


La bannette

Le joueur qui veut être remplaçant
Lamine Diatta (asse.fr): "Il nous faut regarder le match suivant".

L'électricien de service
Claude Puel (L'Équipe) : "Ce soir, nous avons retrouvé un fil conducteur".

Le Dynamo Troyes
Jean-Marc Furlan (L'Équipe) : "Les garçons dépensent beaucoup d'énergie pour compenser leur manque de puissance".

L'envie d'en finir
Jean-Marc Furlan (L'Équipe) : "Cela fait vingt-deux mois que l'on joue le maintien et ça commence à me prendre la tête".

Le temps de parole à décompter de celui de Nicolas Sarkozy
Mamadou Niang [à Bratu qui venait de le tacler par derrière] (OMtv): "Oh, tu te crois où toi? T’es pas en Roumanie!"

L’invité surprise que son hôte n’attendait pas du tout
Alexandre Ruiz (Canal+): "Je vous l’avais annoncé : du VRAI football ce soir dans ce Jour de Foot!"

Le Top "grande braderie"
1. Alain Perrin (losc.fr) : "On donne le premier but, un but cadeau".
2. Nadir Belhadj (olweb.fr): "On va tout donner".
3. Pape Diakhaté (sport24.com): "C’est un nul qui équivaut à une victoire".

Le festival du point
"Un point qui nous fait du bien" (Paul Fischer).
"Un point intéressant" (Laurent Banide).
"Un bon point" (Albert Émon).
"Un très bon point de pris" (Antoine Kombouaré).
"Un point [qui] ne suffit pas" (Paul Le Guen).



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Comme il n'y a plus beaucoup de buts, les joueurs en font des tonnes pour chaque célébration.

Le tacle viril de Madame Domenech

Dispensé lors de 100% Foot dimanche soir, la moustache en moins.

Estelle Denis : "Tony, vous serez où l’année prochaine?"
Tony Vairelles : "Beh… où le vent me portera".
Estelle Denis : "Non mais vous restez à Tours ou vous lorgnez sur d’autres championnats? Parce qu’en fait, vous n’avez fait qu’un championnat étranger, c’est le championnat belge."
Tony Vairelles : "Oui… malheureusement".
Estelle Denis : "Vous n’aimeriez pas autre chose? Le Qatar…?"
Tony Vairelles : "Pourquoi le Qatar?"
Estelle Denis : "Ben j’en sais rien. Comme ça…"
Tony Vairelles : "Je suis si vieux que ça?"
Pierre Ménès : "Ça te fait quel âge, mon grand, maintenant?"
Tony Vairelles : "Trente-quatre ans".
Estelle Denis : "Donc le Qatar".



Un dauphin effrayant

"La France a peur".
Si Roger Gicquel était encore de ce monde médiatique, nul doute qu’il recyclerait son gimmick de 76 tant l’heure est à l’épouvante nationale. La perspective de voir Toulouse vice champion de France de football fait couler des sueurs froides. Et pourtant, après Marseille, Nancy, Lille et Lens, ce sont bien les Toulousains qui tiennent aujourd’hui la corde. Les pauvres ont mal choisi leur journée pour accéder au statut de dauphins des sextuples. Car il faut sauver la Ligue 1, ce gros cétacé coulé par la superficialité de l’analyse qui conclut unanimement à sa nullité absolue sur la seule foi d’une journée avare en buts (1). Décrépitude confirmée par l’éventualité de moins en moins farfelue de voir accéder le misérable TéFéCé au panthéon: la Ligue des champions. Pas Toulouse, pitié, ça ne ferait pas sérieux face à un Manchester!

On entend donc les mêmes sarcasmes qu’il y a deux ans, quand le petit LOSC, indigent sans domicile fixe, se permettait d’accéder à une compétition trop grande pour lui. Comme si la mise en application d’une politique sportive sage et ambitieuse n’était pas envisageable quand on n’est pas né avec le label "grand club" cousu dans le dos. Comme si on ne se montrait pas digne de participer à la reine des compétitions européennes sans le label de prétendant au titre. Le LOSC, après une première saison d’apprentissage, a-t-il été ridicule en huitième de finale face à Manchester?

L’exemple de Lille, qui a su traverser des vents contraires en confiant sa destinée à Claude Puel, n’apparaît pas si incongru quand la barre est menée par un Élie Baup à Toulouse ou un Alain Perrin à Sochaux. Des embarcations qui peuvent sembler peu luxueuses, mais qui pourraient cependant mener le foot français à bon port, probablement plus sûrement que certains paquebots.

(1) En se tenant à ce niveau d’analyse, on peut aussi affirmer que le championnat Belge (23 buts inscrits lors de la dernière journée) est du niveau de la Premiership (23 buts), qui sont tous deux un peu inférieurs au championnat d’Irlande du Nord (27 buts).


ruiz_poings.jpg
"Ce soir, un focus un peu spécial pour nos jeunes téléspectateurs, et je vais le faire moi-même ce petit focus, il sera consacré à un domaine important que l'on évoque rarement alors qu'il est très important ce domaine, c'est l'hygiène bucco-dentaire, et on va s'attarder sur les petites dents qui bougent, on le sait, ça peut blesser les gencives, en cas de duel aérien, alors écoutez bien, vous demandez à votre papa de vous donner du fil de pêche, vous entourez la dent trois fois, et vous tirez d'un coup sec, comme ça!"


La loi du silence

22h40. Jour de foot s’ouvre sur le résumé de la rencontre Lorient-Monaco. Images d’une première mi-temps sans grande saveur, d’une seconde guère plus enlevée. Entre les deux, le plan d’un jeune couple qui s’embrasse, que le commentateur a sans doute placé là en guise de transition. Une séquence banale, surtout dans cette émission qui multiplie les interludes cucul entre les deux périodes de jeu. La surprise est pourtant de taille : aucun commentaire n’accompagne ces images! Pas de "Une mi-temps dont profitent quelques spectateurs pour se ressourcer" ou "Certains ont trouvé la parade pour se consoler du triste spectacle", etc. Rien. On était sur le terrain avec les joueurs, on retourne sur le terrain avec les joueurs.

supporters_baiser.jpgSous-titrage obsessionnel
En ne commentant pas ce plan qu’il a pourtant choisi lui-même, en ne s’obligeant pas à décrire cet intermède qui lui servait de respiration dans son sujet, le journaliste a laissé les images parler d’elles-mêmes. Oh, pour dire pas grand-chose, le bisou émouvra les cœurs d’artichaut les plus mûrs. Mais il est tellement exaspérant d’observer – et d’écouter – les commentateurs se débattre pour ne pas laisser une image inexpliquée, comme si chaque plan devait se justifier, comme s’il fallait tout sous-titrer sous peine que le match devienne incompréhensible.
Et l'on songe à Alexandre Ruiz qui, découvrant soudain sur son écran géant des images du public de Valenciennes, déclare à peu près: "Regardez cette foule qui quitte tranquillement Nungesser"… à 22 h 45, soit presque une heure après la fin du match – ce devait simplement être des images d’archives, on semblait même apercevoir un soleil couchant.
Avalanche de mots, surdose de séquences et de ralentis, tac au tac pour répondre à des questions qu’on ne se pose même pas, ou dont on a déjà plus ou moins la réponse. Que risque-t-on à laisser de temps en temps le téléspectateur se faire sa propre opinion – fût-ce, pour commencer, sur un simple baiser ?



L'équipe pauvre type

equipe_pauvretype_32.jpg

Les jeunes en prennent pour leur grade : Baptiste Martin (21 ans) et Hakim El-Bounadi (20) se sont fait gronder. Ils témoignent d'une ossature sochalo-auxerroise qui sanctionne étrangement un des seuls matches à buts de la journée.
Des tas d'attaquants auraient eu droit à une sélection, mais c'est un quatuor offensif en forme d'hommage aux recrutements douteux, mercato d'hiver inclus, qui se détache. Johan Micoud est à la baguette, en dépit d'un grand écart entre son unique étoile dans FF et son 5 dans L'Équipe.



LePSG qualifié pour la Ligue des champions

Un supporter doit croire en son équipe jusqu’au bout, tant qu’il est possible d’espérer atteindre son but. On aurait pu supposer que ceux du PSG ont depuis longtemps baissé les bras et rangé au placard leur espoir de qualification pour la C1, objectif revendiqué du club en début de saison. Pourtant, il reste un espoir. Ténu, certes, mais contrairement aux apparences, la Ligue des champions reste parfaitement accessible pour les joueurs de Paul Le Guen, même si il faut admettre que les Parisiens n’ont pas tout à fait leur sort entre leurs mains.
Il suffirait pour cela que les six dernières journées du championnat se déroulent selon un scénario d’une précision extrême :

> Paris emporte ses six derniers matches, en reprenant sept buts au goal average.
> Lens perd contre Le Mans, Toulouse, Lyon, Nice et Troyes.
> Sochaux perd contre Lorient, et Nancy.
> Marseille perd contre Troyes, Nancy et Sedan.
> Lille perd contre Nancy, et Sedan.
> Bordeaux perd contre Nantes et Toulouse, en perdant 5 buts au goal average.
> L’ensemble de autres rencontres disputées jusqu’à la 38e journée se terminent sur un partage équitable des points.

Le PSG pourrait alors savourer un retour mérité dans une compétition quittée piteusement lors de la saison 2004/2005. Ce scénario improbable serait d’ailleurs susceptible de satisfaire d’autre supporters qui pouvaient croire tout espoir perdu: il pourrait envoyer Lorient en coupe de l’UEFA.
Nous vous livrons ci-dessous le classement définitif de cette hypothétique fin de championnat:

1 Lyon - 76 pts
2 Toulouse - 61 pts
3 Paris + Bordeaux - 53 pts
5 Lorient + Lens + Sochaux + St Etienne + Le Mans - 51 pts
10 Lille + Rennes - 50 pts
12 OM + Auxerre - 49 pts
14 Nancy – 48 pts
15 Monaco – 47 pts
16 Valenciennes – 44 pts
17 Nice - 43 pts
18 Troyes- 41 pts
19 Sedan - 40 pts
20 Nantes - 37 pts




Le plus gros banc de l'histoire ?

Bien plus spectaculaire que le record du plus petit nombre de buts inscrits lors d'une journée de championnat, celui du banc du PSG au coup d’envoi du match contre Bordeaux, qui devient le plus titré de toute l'histoire du football français avec :

1 titre de champion de L1 (Gallardo)
1 titre de champion d'Uruguay (Rodriguez)
1 titre de champion d'Espagne (Pauleta)
6 titres de champion d'Argentine (Gallardo)
2 titres de champion de L2 (Alonzo x 2)
1 Coupe Intertoto (Alonzo)
2 titres de meilleur buteur de L1 (Pauleta)
2 titres de meilleur joueur de L1 (Pauleta)
2 Coupes de la Ligue (Gallardo, Pauleta)
9 Coupes de France (Pauleta x 2, Mendy x 2, Kalou x 2, Alonzo x 2, Rodriguez)
1 Copa Libertadores (Gallardo)
1 Super Copa (Gallardo)
1 Coupe de l'UEFA (Kalou)
1 finale de l'Euro (Pauleta)
1 demi-finale de Coupe du monde (Pauleta)
1 Ballon de plomb (Mendy)



L'œil de Vahid

Toujours plus spectaculaire que le record du plus petit nombre de buts inscrits lors d'une journée de championnat, une statistique dénichée par Vahid Halilhodzic lui-même lors de l’émission Direct Sport: "FC Nantes marquer moins buts (26) que Vahid à lui tout seul saison 1984/85 (28)".



Délire collectif

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La fin de la rencontre entre Nice et Saint-Étienne, disputée avec une tension qui est allée crescendo, a peut-être moins valu pour ce qui s'est passé sur le terrain que pour les commentaires qui l'ont accompagnée sur Canal+. En cause : deux "mains" dans les surfaces, présentées comme identiques mais n'ayant pas donné lieu à la même sanction: corner d'un côté, penalty de l'autre. Les deux situations sont effectivement discutables, et font partie de celles qu'on ne peut qu'interpréter de manière subjective. Selon un schéma très classique, David Berger et Christophe Dugarry se sont attachés à résumer la rencontre à ces deux choix de Philippe Kalt. Après le coup de sifflet final et lors du résumé diffusé à la mi-temps de Lyon-Sedan, l'angle unique du commentaire fut à nouveau ces deux moments, et Gilles Veissière apportait son eau au moulin en les qualifiant à son tour de "deux décisions qui font la différence". Sans nier leur impact, bien réel, on regrettera qu'une nouvelle fois, la lecture sommaire des décisions arbitrales occulte totalement tout le déroulement d'une partie, les centaines de gestes techniques qui l'ont composée et les choix tactiques qui l'ont déterminée.

L'arbitre coupable... des exactions des joueurs
Les commentateurs de Canal ont d'abord mis les décisions de l'arbitre au compte de son incapacité à "suivre" le rythme d'une rencontre qui devenait de plus en plus heurtée et tendue avant l'égalisation niçoise. Étrange façon de dédouaner les joueurs de toute responsabilité envers leurs propres actes... Auparavant, ces commentateurs s'étaient fourré le doigt dans l'œil en décrétant le "bon esprit" de la rencontre, alors qu'un taquet de Balmont sur Feindouno avait donné le ton d'entrée et précédé une collection de gestes discrets mais qui témoignaient néanmoins d'une situation inflammable.

Mais ce n'est pas tout: ces mêmes "erreurs" ont ensuite été invoquée pour justifier l'ambiance de plus en plus détestable au cours des dernières minutes, avec une multiplication des fautes et des altercations. Coupable idéal, l'arbitre est aussi un coupable intégral. Même teneur dans L'Équipe: le journaliste rend compte des exactions de Guarin ("le Colombien a multiplié les mauvais coups avant de provoquer une bagarre générale pour un vilain geste sur Echouafni"), mais conclut quand même que "ce sont surtout les décisions de M. Kalt qui ont entraîné cette montée d'adrénaline"! Comme ses homologues télévisuels, il manifeste ainsi sa grande compréhension pour des Verts dont il dit pourtant qu'ils ont bousculé l'arbitre, l'un de leur dirigeants ayant même déchiré la feuille de match (1).
Les Stéphanois s'éviteront ainsi, sauf si leur entraîneur en décide autrement dans la semaine, d'examiner en quoi ils ont pu être responsables, aux aussi, du score final. Même économie pour les professionnels de la télé: expliquer un résultat par le seul arbitrage, c'est s'épargner une analyse tactique beaucoup plus fatigante.

(1) Alors que passait un ralenti sur les protestations des Stéphanois, le visage déformé par leurs hurlements, obligeant M. Kalt à reculer, Dugarry estima que cette attitude était tout en réserve, sans excès. Voilà qui en dit long sur ce que l'on tolère dans le football en matière de respect des arbitres, cette scène ordinaire étant impensable dans la quasi-totalité des sports collectifs.



L’envers du championnat
Ce championnat est nul! Malgré le suspens d’apparat mis en scène, l’observateur éclairé ne s’y trompera pas. La comparaison des cinq premiers de cette saison avec le cinq majeur de la précédente est éloquente: aucun des leaders du championnat 2007 n’aurait pu se mêler à la lutte pour le titre avec ses prédécesseurs.

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Nantes et Sedan, actuels co-leaders du championnat, ne posent même pas un crampon sur le podium de ce classement cumulé. C’est dire la décrépitude de notre Ligue 1, incapable de progresser vers le haut niveau, dont nous révélions ici même il y a quelques semaines qu’elle incarnait désormais un championnat de deuxième division au niveau européen (lire La Gazette > 25e journée). Troyes, la seule formation à s’être durablement installée dans le haut du classement ces deux dernières saisons n’est qu’une pâle copie du prétendant au podium 2006…

Quant au PSG, brillant dans l’entame du sprint final, il se classe piteusement neuvième sur dix après ses trois derniers matches, catastrophiques du point de vue comptable. Inquiétant quand on sait que Paul Le Guen a remis de l’ordre dans la maison en écartant Gallardo, Kalou et Pauleta, des joueurs de second plan indignes d’une équipe prétendant à l’excellence.

Il serait grand temps que les instances se mettent au travail, en commençant par empêcher le pillage de nos clubs, dont les meilleurs éléments continuent de partir en masse à l’étranger en dépit des propos rassurants du président Thiriez: s'il n’avait pas laissé Déhu rejoindre la Liga, Meité la Premiership, ou Gimenez la Bundesliga, un club comme Marseille ne présenterait-il pas une équipe beaucoup plus compétitive?

Réactions

  • Teddy le fondu le 19/04/2007 à 02h45
    M'enfin, il est vivant ce bon Roger Gicquel!!!

  • Bats le 19/04/2007 à 03h32
    Kalou il a gagné l'UEFA ?!?

  • luckyluke le 19/04/2007 à 08h42
    Bats
    jeudi 19 avril 2007 - 03h32
    Kalou il a gagné l'UEFA ?!?

    Oui.

  • diabolo30 le 19/04/2007 à 09h19
    avec feyenoord non ?

  • suppdebastille le 19/04/2007 à 09h23
    Juste une remarque, lorsque Pauleta manque sa frappe à la "Thierry Heny", on peut tout autant parler de frappe à la "Pauleta", il n'a pas attendu Thierry Henry pour marquer de cette manière.

  • Si le vin vil tord le 19/04/2007 à 09h32
    Enorme le passage de 100% Foot!
    Tiens je ne connaissais pas ce "La France a peur" de Gicquel en 76. Ca fait écho avec la chanson de Mickey 3D. Il est pas un peu resté bloqué en 76 le Mickaël Furnon?
    Le classement à l'envers est génial, tout comme la vignette Alexandre Ruiz appelée à devenir culte!
    Dans un autre genre, je suis 100% d'accord avec le délire collectif. Les joueurs qui rouspètent auprès de l'arbitre, l'arbitre évidemment toujours fautif pour les présidents, les joueurs et les supporters (les seuls que j'excuse sont les supporters présents au stade tant il est souvent difficile de voir la différence entre une faute ou un plongeon!).
    Quant au fait de voir l'abominable Toulouse faire la Ligue des Champions, je suis aussi d'accord. Toulouse vaut autant qu'un Marseille, Paris ou Monaco. S'ils sont là, c'est qu'ils le méritent. Le problème du championnat de France, ces dernières années notamment, est que rares sont les équipes à être sur le podium d'une année sur l'autre. On avait espéré pour le LOSC, ils sont un peu à la traîne cette saison, même si rien n'est perdu.

  • Cleaz le 19/04/2007 à 09h49
    C'est clair qu'elle a de l'humour la madame Domenech...


    Par contre je ne suis pas d'accord sur le classement à l'envers: certes on a moins de points que l'année dernière,mais il faut dire tout de même qu'avec 8 buts danscette journée, des équipes accrocheuses et des attaquants techniques, on a un un spectacle quand même encore plus intense que l'année dernière....

  • funkoverload le 19/04/2007 à 12h05
    Je suis tres decu par l'absence de Jurietti de l'equipe des pauv' types.
    J'ai en effet beaucoup de mal a croire qu'un joueur ait pu etre aussi mauvais qu'il l'a ete samedi.
    Vu que Jurietti est un garcon qui s'investi beaucoup dans son travail, je pense qu'une telle recompense l'aurait encourage dans ses efforts pour rejoindre le regrette Basto dans les memoires bordelaises.

  • Dinopatou le 19/04/2007 à 14h32
    Cleaz addict
    jeudi 19 avril 2007 - 09h49

    Disons qu'il s'agit d'un nivellement des valeurs vers le haut qui explique en partie qu'il devient de plus en plus difficile pour les grosses cylindrés d'éviter de récupérer à leur corps défendant moult points de pénalisation

  • carolizba le 19/04/2007 à 14h59
    Si le vin vil tord
    jeudi 19 avril 2007 - 09h32

    (les seuls que j'excuse sont les supporters présents au stade tant il est souvent difficile de voir la différence entre une faute ou un plongeon!).

    ---

    Bizarre de les excuser du coup : l'ignorance ne devrait-elle pas inciter à fermer sa gueule ?
    Les contestations contre les arbitres sont toujours absurdes, mais alors celles proférés par des gens assis à cent mètres de l'action, c'est toujours incompréhensible.
    Personnellement, les tribunes sont quand même l'endroit où j'ai le moins d'avis sur la plupart des décisions arbitrales (sauf éventuellement, et encore, celles qui concerne les actions se déroulant sous mon nez quand je suis très très bien placé - infime minorité, donc).

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