Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

La Gazette > 24e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 15 Fev 2008

 

De quatre en quatre : ainsi s'étagent les quatre premiers du Classement, détachés d'un peloton compact à la tête duquel l'OM s'est porté. Et du Vélodrome au Stadium, quatorze formations jouent à la fois l'Europe et la relégation. Réduire les espaces et jouer en bloc: voilà comment la Ligue 1 veut redevenir excitante...


classement_0708_24.jpg


Les résultats de la journée


Lyon-Sochaux : 4-1
Valenciennes-Lorient : 3-0
Strasbourg-Saint-Étienne : 3-0
Bordeaux-Metz : 3-0
Nancy-Toulouse : 1-0
Monaco-Lille : 0-0
Paris SG-Le Mans : 0-0
Rennes-Auxerre : 1-2
Nice-Marseille : 0-2
Caen-Lens : 1-4



Les 5 gestes de la journée

• Le double une-deux entre Wendel et Cavenaghi qui amène le deuxième but de l’Argentin. On attendra toutefois qu’il soit réédité dans une surface de réparation non-messine pour s’enflammer.
• L’enchaînement contrôle de la poitrine, lob en demi-volée de Pagis en déséquilibre après avoir pris un Traoré dans le buffet.
• Le centre-tir de Rothen repoussé par le poteau de Pelé.
• La volée de Pancrate sous la barre de Coupet après avoir été laissé libre par Grosso, remplacé, puis non, finalement.
• L’enchaînement petit pont, relais sur Fred, frappe sans contrôle pleine lucarne réussi par Govou.
• La remise orientée de la poitrine de Fred, véritable offrande pour le quatorzième but de Benzema.



La bannette

Le hamburger sochalien
Jérémy Bréchet (olweb.fr) : "On a beau bien jouer au football, si on marque peu de buts et que l’on en encaisse trop, cela se passe comme cela". C'est comme chez McDonald's : tu pourras choisir tous les jours les salades, tu finiras par prendre douze kilos dans le mois.

L'effort trop brutal
Pierre-Alain Frau (losc.fr) : "J'ai essayé d'aider l'équipe du mieux possible, de défendre, de m'arracher sur chaque ballon". Finalement, je me suis déchiré, mais c'est presque pareil.

Les couilles qui dépassent
Pablo Correa (tfc.info) : "Mon équipe continue à montrer des choses intéressantes".

Le boulet de cristal
Guy Lacombe (Le Télégramme) : "Je suis réaliste. Comme moi, vous devez penser que vous avez vu un match médiocre du Stade rennais". Non, être réaliste, c'est le savoir avant même que le match commence.

Le sphinx terre
Guy Lacombe (Le Télégramme) : "Je ne peux pas montrer qui que ce soit du doigt. (...) Peut-être qu’il fallait ça et que les joueurs vont ouvrir les yeux". L'avenir de Rennes, on n'en a aucune idée, mais on connaît la solution à la devinette: qu'est-ce qui a vingt-deux jambes, pas de mains et les paupières collées.

La privation de banc
Guy Lacombe (Le Télégramme) : "J’espère que l’apport des joueurs qui nous manquent actuellement va nous amener une assise". Mourir debout, même ça ils n'y arrivent pas.

La réinsertion
Jean Fernandez (Le Télégramme) : "Les trois points ne sont pas volés et ça fait du bien".

L’Olympique de Lens
Jean-Pierre Papin (L’Équipe) : "On a désormais une équipe pour jouer devant, pour jouer haut, pour jouer vite".

L’équipe qui met son clignotant avant de se faire doubler
Laurent Blanc (L’Équipe) : "Metz, comme toutes les équipes qui jouent sans pression, est venu avec beaucoup d’intentions". Comme: Intention à droite! Intention à gauche! Intention derrière toi!

Le jeu des sept familles
Laurent Blanc (L’Équipe) : "Bizarrement, nous avons réussi à débloquer la situation au moment où Bordeaux piochait".

L’excuse un peu foireuse
Pablo Correa (L’Équipe) : "Le foot, par moments, n’est pas logique". C’est bon, tu peux dire qu’en fait vous ne méritiez pas de gagner.

Les responsabilités un peu exagérées
Élie Baup (L’Équipe) : "On a donné trois points à Nancy entre l’aller et le retour. On, c’est l’arbitrage. On a essayé d’aller au bout de nos intentions […] Même si on ne veut pas de nous, on va continuer de lutter pour rester là". Pas étonnant que l’arbitrage s’en prenne plein la gueule, avec tout ce qu’il fait.

L’entraîneur qui a autre chose à foutre
Jean-Marc Furlan (L’Équipe): "Les victoires en Ligue 1, il faut toujours aller les chercher".



La minute pathologique qui n’a rien à voir avec la L1, mais on savait pas où la coller

Robert Pires (interviewé par le journal Publico) : "Je n’ai pas de problèmes avec Domenech, mais il semble qu’il en a avec moi. Il dit qu’il choisit les meilleurs mais moi je vais bien et je ne suis toujours pas sélectionné.
Question : Vous êtes un Raúl à la française?
Robert Pires : Oui, c’est la même situation, il nous arrive la même chose. C’est une chose très difficile à comprendre. Ils choisissent et nous ne sommes pas parmi les choisis. Je ne comprends pas. Il semble que pour certains, nous les vétérans nous sommes de trop".



La minute pathologique de Philippe Doucet

"À la 92e minute! Il faut vraiment qu'un douze tonnes écrase un enfant pour siffler un penalty à la 92e!" (Les Spécialistes, Canal+).



Le but de la journée à la palette manuelle

caen_lens_maoulida.jpg

Coup d’envoi, transmissions à une touche de balle flanc gauche, redoublements de Belhadj, centre parfait. Maoulida plante après seize secondes de jeu, huit transmissions, seize touches de balles malgré les sept de Loïc Rémy à lui tout seul. JMA garde son Grosso.




Les observations en vrac

• Est-ce que Mathieu Valbuena court aussi pendant son sommeil?
• Guy Lacombe va-t-il réussir à marquer encore moins de points avec Rennes qu'avec Paris?
• Qu‘a fait Francis Gillot pour mériter ça?
• Bon, finalement, c'est un vrai joueur de foot ou pas, Maoulida?
• Daniel Leclerq a une recette de potion magique. La recette est simple: il suffit de couper le Guy.
• Laurent Roussey a la rage.
• Aux supporters marseillais qui se demandent si Lyon a assez d’avance pour contenir la folle ascension de l’OM – qui a gagné quatorze places au classement lors des douze dernières journées –, rappelons que l’OL n’a perdu que quatre points sur l’OM au cours de cette période.



Spécialistes au pays des merveilles

Il aura suffi que les arbitres émettent une légère critique. Un souffle plus léger qu’une pensée de Thierry Adam, en comparaison avec les tampons reçus chaque semaine par la corporation arbitrale dans son ensemble. Samedi soir, Tony Chapron a osé émettre l’idée que les réalisateurs de télévision pouvaient avoir une influence néfaste sur la perception de l’arbitrage. L’homme en jaune – mis en cause sur un penalty pas évident mais en rien scandaleux – n’a fait que rappeler des évidences: qu’avec des caméras placées à cinquante mètres de l’action, les perspectives sont écrasées. Que les ralentis sont incapables de restituer les chocs tels qu’ils sont perçus par un être humain situé à une quinzaine de mètres de l’action.

"Et pourquoi pas la pelouse?"
Levée de boucliers sur Canal+. Oserait-on remettre en question la toute puissance de l’image? C’est malheureusement dans une excellente émission que l’insupportable "débat sur l’arbitrage" a trouvé son prolongement. Les spécialistes se sont en effet offerts un quart d’heure de réflexe corporatiste, dans un superbe exercice de réduction d’arguments. La contradiction n’aura eu droit qu’à une vingtaine de secondes (la reproduction en audio de l’interview de Tony Chapron). Ensuite, place au "débat".
"Après les consultants, on accuse les réalisateurs. Et pourquoi pas la pelouse?" s’exclame Gilles Veissiere, qui n’en est pas à sa première mise en cause de ses anciens collègues. De notre côté, on reste bluffés par la hauteur de l’argument. Les images du penalty seront passées et repassées, accompagnées des cris des consultants présents en plateau affirmant qu’à l’évidence il n’y a pas penalty (1). Le téléspectateur, lui, se contente de constater que les images n’apportent aucune certitude, ni dans un sens ni dans l’autre.

Consultants pyromanes
Et puisqu’il s’agit d’écraser l’opposition, Philippe Doucet ose: "Les arbitres ne supportent pas grand-chose aujourd'hui", ou "Aujourd'hui, ils ont plus de pouvoir par rapport à avant". Effectivement, faire son travail devant des foules excitées par des consultants pyromanes, et se voir décortiqué à coups de révélateurs mal calés (on ne compte plus les fois où la ligne dudit révélateur est mal placée, ou bien l’image arrêtée au mauvais moment), c’est finalement assez peu de chose à supporter.
Quant au fait que les arbitres aient plus de pouvoir qu’avant, on se permettra de se demander de quel pouvoir il s’agit, dans la mesure où la voix de la contradiction à la télévision omnipotente est aussi réduite. Les autoproclamés Spécialistes n’ont pas pris le risque d’inviter ne serait-ce qu’un seul opposant à leurs thèses sur leur plateau. C’était pourtant l’occasion rêvée.

Le comble aura été atteint en fin d’émission lorsque, pas bégueules, les intervenants auront reconnu qu’il faut faire quelque chose pour résoudre le problème. Le téléspectateur n’en croira pas ses oreilles en entendant dire, sans sourciller que la solution est simple. Il faut que les arbitres commencent par reconnaître leurs erreurs. L’argument devient tragi-comique quand on fait appel au spécialiste germanique qui affirme qu’en Allemagne, l’arbitrage vit une période aussi noire qu’en France, oui, "mais eux, ils reconnaissent leurs erreurs". Donc, outre-Rhin, la situation est parfaitement identique, mais les commentateurs sont flattés dans leur ego. Beau progrès.

(1) Les lecteurs pourront se faire eux-mêmes une idée de l’évidence du penalty sur ces images.




L’équipe pauvre type

equipe_pauvretype_24.jpg

Cette semaine, l’équipe pauvre type est squattée par les clubs phares du championnat. Non? Si! En défense, Bruno Cheyrou et Jérémy Berthod portent haut les couleurs des anciens Marseillais et anciens Lyonnais. À partir du milieu de terrain, le PSG est omniprésent. Si Hellebuyck et Frau ont effectivement porté le maillot rouge et bleu – bien qu’il soit difficile de retrouver des images d’archives –, les autres titulaires de l’attaque ont été annoncés à un moment où à un autre du côté du Camp des Loges. Une preuve que la malédiction parisienne touche aussi ceux qui ne font que s’en approcher?

Rappel : l'équipe pauvre type est composée en agrégeant les notes de L'Équipe et les étoiles de France Football. Cet exercice ne cautionne pas la notation des joueurs par des journalistes omniscients]


L’envers du championnat
Les trois clubs en forme du moment – le FC Metz SM, le Stade Rennais SM et le TFC SM –, ont encore pris leur pied ce week-end. Yvon Pouliquen confie: "Le deuxième but nous fait très mal", avec un sourire pincé qui en dit long. Quand on a la chance de connaître la frayeur du premier but encaissé et même un troisième pour la gourmandise, celui qui appuie toujours bien là où ça fait mal, on mesure l’ampleur du plaisir pris par les joueurs.

Les Rennais, après toute la frustration accumulée au début de la saison, en sont carrément à sortir les fouets cloutés. Maniés à la perfection par la moustache énergique d’un Lacombe désinhibé, et qui n’hésite plus à confier les clefs de sa défense centrale à Bruno Cheyrou. Des pratiques extrêmes qui ravissent leur initiateur: après avoir profité des folles soirées de la capitale, il constate avec ravissement le potentiel érotique de Rennes à la sortie du match: "C’est la première fois qu’on est dominés dans autant de domaines".

Au sein de la Ville rose, l’homme à la casquette n’a toujours pas extrait de son anatomie le corps étranger qui le fait parler avec des sanglots dans la gorge. Selon un témoin anonyme, Dominique Baudis aurait même été aperçu dans les coulisses du Stadium. On ne contreviendra pas à la présomption d’innocence, mais les faits sont là: à la 93e minute de jeu, le club met enfin un pied sur le podium, et à écouter son entraîneur, il revendique sa part de plaisir comme les autres: "Même si on ne veut pas de nous, on va continuer de lutter pour rester là".

Réactions

  • aulasticot le 15/02/2008 à 02h06
    Pour pinailler, je ferai remarquer le "nous ne somment pas" qui agresse les yeux autant que lla hrase de Magic papy Robby fait sourire.

    Sinon, très bonne gazette comme d'habitude, avec un championnat à l'envers émoustillant en hommage à tatie et ses penchants.

    Et les zantigestes, ils sont où les zantigestes? A moins que celui des spécialistes annihile tous les autres? Très déçu je suis par ses messieurs, parce que je ne vois plus trop qui écouter/lire en dehors des CdF si eux aussi se mettent au niveau de la confrérie Meneso-saccomanienne.

  • olerouge le 15/02/2008 à 03h07
    La minute pathologique de Pirès est tout simplement fantastique. On dirait du Pascal Olmeta.

  • manuFoU le 15/02/2008 à 09h08
    "Aux supporters marseillais qui se demandent si Lyon a assez d’avance pour contenir la folle ascension de l’OM – qui a gagné quatorze places au classement lors des douze dernières journées –, rappelons que l’OL n’a perdu que quatre points sur l’OM au cours de cette période."


    cette réponse était vraiment très intéressante. reste à savoir si quelqu'un avait (sérieusement) posée la question...

  • visant le 15/02/2008 à 09h56
    Excellente gazette, merci!

    La minute pathologique de Pirès est énorme: la comparaison avec Raul et le "rejets des vétérans sont des arguments chocs. D'ailleurs c'est pour ça que l'on a jamais voulu revoir Makélélé, Zidane et Thuram en bleu...

    Quant à l'arbitrage, franchement, ça fait du bien de vous lire. Mais vous pouvez même pas savoir quoi...

  • Fleur y dîne à l'eau le 15/02/2008 à 10h21
    Le classement à l'envers est d'une rare saveur, la thématique SM étant magnifiquement illustrée par les citations à l'envers des entraineurs.

    Sinon, pour la petite précision, c'était le seizième but de Benzema et non son quatorzième.

  • Lucarelli 1 le 15/02/2008 à 11h06
    (rires gênés)

    Vous savez quoi ? Avant lundi, je ne connaissais les "Spécialistes" que de nom (choix stratégique, je préfère connaitre ma femme plus intimement que Doucet et Rouyer).
    Et lundi dernier j'ai vu et entendu ce "débat" sur l'arbitrage. Ma première réaction a été : "tiens, il est pas là Fernandez ?". Consternation de mon pote.

    Donc, voilà une émission présentée comme "de qualité". Je m'interroge. Ils sont là à chaque fois, Duga, Bravo, Rouyer ? Et on arrive vraiment à entendre l'expression de pensées sublimes ?
    Franchement, je ne m'attends pas à des envolées dignes de France Culture quand il s'agit de foot à la télé, mais ces gens font avec ce qu'ils ont et donc ce qu'ils peuvent...

  • MarcoVanPasteque le 15/02/2008 à 11h36
    Une thématique SM sans parler du FC SM c'est quand même fort.
    Un classement à l'envers sans parler du second c'est quand même fort.
    A moins que Sochaux ne joue déjà en L2... je vais vérifier.

  • poiuyt le 15/02/2008 à 11h54
    Ouaih, moi j'ai jamais été fan du classement à l'envers, et je suis dit que j'allais peut être enfin comprendre ce qu'il y avait de si bien dedans maintenant que les verts étaient en course pour ce classement. Et pui vous en parlez même pas. J'attends encore un peu, donc...

  • CatJ le 15/02/2008 à 12h05
    je te comprends poiuyt, c'est le meme mecanisme qui fait que plus personne ne s'interesse au classement à l'endroit depuis 6 ans : une puissance hegemonique qui ecrase tout.

  • Cleaz le 15/02/2008 à 12h09
    C'est surtout que le réglement est très mal fait.
    Si le FC Metz n'avait pas le droit d'acceder à la ligue 2, nul doute que leur domination serait tout à fait écrasante....

La revue des Cahiers du football