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La Gazette > 20e journée

La Gazette revient en force, presque comme un outsider survolté qui reviendrait sur l'OL. Livrée avec, en bonus, un superbe lot de lucarnes inédites.
> Le Classement en relief
> Les gestes de la journée
> La Bannette
> La L1 en fait trop
>
Coquilles avides> Plessis Robinson
> Stupeur et tremblements
>
L'envers du championnat
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 19 Jan 2007

 

Les Lyonnais ne comptent plus "que" 14 points d'avance sur des Lensois qui tâchent de conserver un air détaché. Mais la meute n'est pas loin. Le club canadien de Marseille monte sur le podium virtuel, mais Sochaux est à la même hauteur.

Là commence l'énorme ventre mou, rempli d'une douzaine d'équipes, sous lequel on voit Paris et Nantes accrochés aux poils pubiens, et bien sûr, en queue, notre trio Troyes-Nice-Sedan.


classement_0607_20.jpg


Les résultats de la journée

Toulouse-Lyon : 2-0
Le Mans-Troyes : 2-0
Nantes-Nice : 1-0
Auxerre-Sochaux : 1-0
Lens-Lille : 1-1
Sedan-Nancy : 2-2
Bordeaux-Lorient : 1-1
Paris SG-Valenciennes : 1-2
Rennes-Marseille : 0-2
Saint-Étienne-Monaco : 0-1



Les gestes de la journée

> les 127 ballons longs balancés sur Cissé, ou aux alentours, par la défense marseillaise dans les dix premières minutes de jeu à Rennes, alors que Nasri et Ribéry étaient pourtant titularisés pour construire le jeu.
> la passe zidanienne de Pagis pour offrir le deuxième but marseillais à Maoulida.
> les deux déviations de Bernard Mendy dans le but de Landreau, face à Valenciennes, comme pour justifier son titre de Ballon de Plomb 2006.
> la belle volée de Rool pour faire chauffer les gants de Barthez.
> le carton jaune bien dans l’esprit du jeu de Fredy Fautrel qui entraîne l’expulsion de Paauwe alors qu’il jouait trop rapidement un coup franc.
> la jolie frappe enroulée du coin de la surface de Danic, qui méritait mieux qu’un rendez-vous avec la barre de Pelé.
> la frappe tendue des trente mètres de Le Pen qui aurait trouvé la lucarne sans la vigilance de Ramé.
> la claquette spectaculaire de Riou pour sortir une tête puissante aux six mètres de Chamakh.
> la tête renversée de Micoud sur le poteau de Riou.
> la circulation nancéienne ultra rapide qui permet à Chrétien de conclure une magnifique série de redoublements à une touche de balle.
> le débordement tout en puissance et le centre précis en rupture de Dindane qui permet à Jussié d’ajuster sa volée du plat du pied dans les filets de Sylva.
> l’ouverture d'Akalé qui met cinq Sochaliens dans le vent avant que Jelen ne crucifie le valeureux Richert.
> les deux percées d'Elmander à l’origine puis à la conclusion des deux buts toulousains, jalousées par la troisième ligne du Stade.
> le somptueux sombrero fouetté de l’extérieur du pied de Mansaré au-dessus de Govou, trophée du plus beau geste vain de la journée.


cayzac_cris.jpg
Alain Cayzac essaye d'identifier l'agitateur isolé responsable de ces propos infamants.


La bannette

Le président 80% Sado / 20% Maso
Jean Michel Aulas (F365) : "Ça fait mal bien sûr. Et encore plus mal quand vous n'êtes pas habitué à perdre". Les autres n’ont donc aucune raison de se plaindre.

Le comique de contradiction
Jean Michel Aulas (F365) : "Ce soir, nous avons sans doute manqué un peu d'humilité".
Jean Michel Aulas (L’Equipe) : "On est toujours prêt à payer le bon prix pour un bon joueur. Et si on veut un joueur, on l’aura".

Le Bertrand Renard des surfaces
Djibril Cissé (L’Equipe) : "Je n’ai jamais vu une équipe jouer à deux contre onze". Attends, on compte: Kalou, Armand… Eh bien si, en fait.
 
Le joueur du Serviette de Geneviève
Grégory Coupet (L’Equipe) : "Je suis un peu le tampon entre l’ancienne génération et la nouvelle".

L’entraîneur sur le point de conclure
Georges Eo (F365) : "On va dégrafer un bouton, j'espère qu'on pourra ouvrir la chemise".

L’erreur sur la personne
Guy Lacombe (F365) : "J'ai été joueur". Arrête de déconner, on sait très bien qu’il s’appelait Bernard, le joueur.

Le championnat guillotiné
Pape Diouf (F365) : "C'est un résultat salutaire qui nous rassure et nous permet de recoller à la tête".

La solidarité méditérannéo-doubiste
Olivier Echouafni (F365) : "Quand on joue comme ça, on se demande ce qu'on fait à la 19e place". Alain Perrin: "Pareil à la 4e".

Paf l'entraîneur
Gérard Houllier (lequipe.fr) : "On perd un ballon stupide au milieu, et voilà".

Le joueur qui est allé à Nantes en montgolfière
Luigi Pieroni (Est républicain) : "J'ai été décisif. C'est un peu comme un but en or. Les dirigeants du FCNA m'ont recruté pour ça. Je suis content d'avoir commencé à leur donner raison".

La gravitude
Luigi Pieroni (Est républicain) : "J'aime me mettre une certaine pression sur les épaules". Non, ça c'était Abardonado dans les duels aériens.

La dénonciation du complot anti-lyonnais
Jean-Michel Aulas (Le Progrès) : "L'ambiance était hostile pour nous à Toulouse".

L'hommage à Mamadou Niang
Djibril Cissé (om.net) : "Samir Nasri et Franck Ribéry m’ont donné tous les buts que j’ai marqués".

Le néologisme de la semaine
Marouane Chamakh (Sud-Ouest) : "Notre égalisation n'est pas déméritée".

Les premiers seront les derniers
Bafé Gomis (Le Progrès) : "On a péché dans le dernier geste, moi le premier".

L'alpha et l'omega
Flavio Roma (Le Progrès) : "Beaucoup de choses ont changé depuis trois mois. À commencer par l'entraîneur et l'état d'esprit".

La justice aveugle
Marouane Chamakh (Sud-Ouest) : "L'arbitre et son assistant n'ont rien vu de répréhensible. C'est tout ce qui compte".

La question désobligeante
"La titularisation de Toifilou Maoulida à droite était un choix tactique?" (om.net à Albert Emon).

Le chambrage de l'année
Steve Savidan (L'Équipe) : "C'est hyper compliqué de gagner à Paris qui est une bonne équipe avec de bons joueurs".


Le top "Envie d’avoir envie", ou le soutien discret mais unanime à l’exil fiscal de Johnny Halliday.
1. Jérôme Rothen (F365) : "On avait tous envie de jouer".
2. Élie Baup (F365) : "Nous nous sommes battus avec beaucoup de solidarité et d'envie".
3. Gérard Houllier (F365) : "Ils […] ont montré plus d'envie".
4. Jimmy Briand (F365) : "On avait attaqué le match avec beaucoup d'envie".
5. Laurent Banide (F365) : "Je suis satisfait […] de l'envie manifestée".
6.  Jean Michel Aulas (F365) : "Dans un contexte hostile, il faut plus que de la technique et du talent, il faut de l'envie".
7. Paul Le Guen (F365) : "C’est une question d’envie. J’ai eu envie de partir à l’étranger. J’ai eu envie de rentrer. Et là, j’ai eu envie de venir au PSG".



barthez_moussilou.jpg
C'est parce qu'il ne pouvait pas vivre sans le grand frisson des face-à-face avec Moussilou que Fabien Barthez a rechaussé les crampons.


La L1 en fait trop

Réjouissons-nous, le trophée le plus moche de l’histoire du foot n’est plus. Le mannequin de plongée est mis au rancart et remplacé par la dernière création du designer franco-argentin Pablo Reinoso, déjà coupable de la Coupe de la ligue.
Côté esthétique, on notera l’ironie qu’il y a à dévoiler un trophée en forme d’hexagone l’année à l’issue de laquelle Lyon fêtera son sixième titre consécutif. On ne sait pas encore s'il est question d’y rajouter un côté à chaque nouvelle victoire rhodanienne en L1, mais on se flattera sans vergogne de sa parenté évidente avec le Ballon de Plomb, la cédéfisation des esprits est enfin en marche.
C’est dans la mise en scène de cette révélation qu’on trouvera matière à rigoler: annoncé à grands coups d’exclusivité dans chacune des émissions de Canal, puis envoyé en tournée dans les stades de L1, le nouveau trophée trouve sur le site de la Ligue sa présentation la plus pompeuse, avec un lever de rideau rouge sur fond de cinquième de Beethoven – rideau qui dévoile une accroche toute en retenue: "Une star est née"

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Soyons honnêtes : il ressemble enfin à un véritable trophée, même si on est encore loin d’atteindre la plastique de ses homologues internationaux. Reste à lui trouver un petit nom, et à ce sujet, la Ligue – décidément, c’est à la mode – a décidé de faire appel à la sagesse populaire en invitant les internautes à soumettre leurs propositions. Pas la peine de se creuser déraisonnablement la tête pour un objet appelé à être rebaptisé dès l’instant où une grande figure du foot français passera l’arme à gauche, mais rappelons, à toutes fins utiles, que ce fut le même genre de consultation qui accoucha de l’original et audacieux "Stade de France". Il s’agit donc de trouver un patronyme qui claque autant que "Bouclier de Brennus" (qui, rappelons-le, fut dessiné par le Baron Pierre de Coubertin en 1892, et réalisé par Charles Brennus, cumulard protéiforme qui exerça les fonctions de maître graveur, président fondateur du SCUF, et de président d’honneur de la FFR) et qui soit facile à accoler au nom du sponsor de la L1. On ne s’y risquera pas, et l'on attendra juste avec impatience les clichés des joueurs lyonnais tentant d’embrasser le ballon central en coinçant leur biffe au milieu de l’hexagone.



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Selon vous, qu'est en train de dire Steve Marlet à ses camarades?
1. "Nan mais pour vous c'est plus facile maintenant. Nous, nos ballons ils étaient super gros et super lourds".
2. "Je vous jure, putain, on se faisait des choucroutes comme ça, en équipe 2 de Wolfsburg".
3. "Et quand je suis allé jouer en coupe à Kaiserlautern, ils avaient planté une énorme citrouille devant le stade et tout le monde l’appelait «Youri»".



Coquilles avides
 
Elle n'a aucune perspective intéressante dans quelque domaine que ce soit. Elle a de l'ambition mais aucune technique, aucune base. On l'a vu apparaître tout d'un coup, comme issue d'un plan marketing un peu improvisé, et surtout parce qu'il n'y a vraiment personne d'autre pour le poste et qu'il est donc plus facile de devenir soudainement incontournable sans trop de talent. Elle espère gagner gros d'ici peu de temps et sait que c'est sans doute la seule chance de sa vie, tant elle n'a jamais rien prouvé, ou si peu, et ne prouvera sans doute jamais rien, ou si peu. Internationalement, elle est ridicule, inconnue et sans avenir - sauf gros malentendu que tout connaisseur redoute. Elle a vaincu on ne sait comment la concurrence dans son propre camp tant son envergure semble pauvre et sa marge de progression faible. Elle déprime ses adversaires par cette soudaine popularité arbitraire et ses effets médiatiques démagogiques. Elle est parfois vaguement attachante mais finalement c'est davantage de la pitié, et s'avère donc plus volontiers exaspérante de mollesse et de capricieuse naïveté. Bref, c'est à se demander si Ségolène Royal ne serait pas à la politique française ce que Frédéric Piquionne est à la Ligue 1.


piquionne_boucle.jpg
Tête de cocker triste et blazer vieux jeu : Frédéric Piquionne veut montrer qu'il a déjà l'esprit lyonnais.


Plessis Robinson

Seul sur son île, le président du FC Sochaux espérait-il sincèrement que son coup de gueule contre l’omniprésence médiatique de clubs moins bien classés que lui aurait le moindre effet positif sur la sous médiatisation de son club ? En confiant ses états d’âme dans L’Équipe du 12 janvier (1), Jean-Claude Plessis cherchait probablement plus à faire un coup de communication interne qu’à tenter pour de bon d’infléchir la courbe d’audimat de son club, pourtant en compétition pour une place en C1.
Car le dirigeant sochalien est un trop vieux roublard de la L1 et des médias qui gravitent autour d’elle pour ignorer les ficelles qui président à la mise en avant de tel ou tel club. À l’image d’un Béarnais célèbre, il sait qu’un large éclairage médiatique amène inexorablement à ce qu’on s’intéresse peu au fond, et qu’on donne au peuple ce qu’il est venu chercher: une histoire. N’importe quel scénariste vous le dira : une bonne histoire, ce sont des personnages très attachants et/ou très repoussants, auxquels on prend le temps de s’identifier et que l’on confronte lors de crises inattendues. Et si la réalité refuse un tel affrontement, le concevoir de toutes pièces est d’une simplicité enfantine. Une bonne histoire fait peu de cas de la compétence et un personnage qui se contente d’être efficace dans ce qu’il fait n’est en général bon qu’à donner un coup de main au héros avant de mourir dans d’atroces souffrances.

La question corollaire est un vrai casse-tête : le public s’intéresse-t-il aux histoires plutôt qu’au jeu parce que c’est ce qu’on lui propose, ou propose-t-on des histoires au public parce que c’est ce qui l’intéresse? Qui est coupable: l’œuf ou la poule?


(1) "C’est déprimant, c’est fatigant pour l’entraîneur, les joueurs et les dirigeants. (…) À part quelques allusion, il n’a pas du tout été question de Sochaux. Sans doute notre classement en L1 et la qualité du match livré à Saint-Étienne en Coupe de France ne méritent-ils pas que l’on revienne sur nos performances. Pour une fois qu’on était diffusés en primer time un samedi soir, on a pourtant montré quelque chose de bien aux amateurs de foot (…) Mais bon, je comprends que les projecteurs médiatiques aient préféré se focaliser sur les formidables parades de Barthez, les exploits de Gallardo contre Nîmes et de Marseille à Cambrai. J’en ai parlé avec Gervais Martel, mon ami de Lens. Il a ressenti la même frustration après la qualification de son équipe face à Nancy".


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Quizz : Guy Lacombe et son adjoint sont-ils en train de regarder un match du PSG, ou de comater devant Histoires Naturelles après avoir fumé 4 joints?


Stupeur et tremblements

Ce n’est pas pour critiquer ceux qui ne peuvent faire deux choses à la fois, mais il est désespérant de constater que certains journalistes sont d’indécrottables monomaniaques. Ainsi Thomas Guichard, qui avait la tâche de commenter, pour Jour de foot, le match opposant le TFC à Lyon. La seconde mi-temps est équilibrée, lorsque Elmander centre en retrait pour Emana qui marque dans le but vide. Thomas Guichard constate alors: "C’est la stupeur au Stadium, le coup de tonnerre". Et en effet, le stade se tait, abasourdi par ce but. Mais non, couillon! Le Stadium éclate de joie, résonne de cris, Toulouse prend l’avantage!

Thomas Guichard aura ainsi oublié les trois dizaines de milliers de spectateurs pour ne retenir que l’opinion générale des journalistes : oui, voir le leader du championnat encaisser un but, marqué qui plus est par une équipe étrillée une semaine plus tôt par le reléguable Nantes, laisse stupéfait, voire stupide. Mais cette réaction sonne presque comme un lapsus, qui semble révéler que dans la tête des commentateurs existe le seul Lyon. L’invincible Lyon qui encaisse un but, ouh la honte, d’un club de milieu de tableau, d’un bourrelet du ventre mou, dont on se demande même pourquoi on en parle.
Par chance, Thomas Guichard évitera de peu un autre lapsus, autrement plus sympathique. Manquant de dire que "l’infirmière était pleine à craquer", on a eu la chance d’entrevoir une dame dans sa blouse blanche, dont les appâts charnus menaçaient de déchirer le tissu. Et ça, c’était un chouette moment.


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Facétieuses statistiques : il s’agit également du parcours professionnel de Bruno Rodriguez.


L’envers du championnat
Dix journées. C’est ce qui sépare le FC Nantes Atlantique de sa période dorée. À l’époque, le PSG pointait à une peu flatteuse huitième place, les canaris possédant la moitié des points cumulés par les Parisiens. Dix journées plus tard, la Beaujoire se souvient amèrement de l’ambition de feu Serge Le Dizet pendant qu’elle constate, impuissante, que le Paris Saint-Germain – toujours aussi sérieux pour sa part – vient de lui piquer la place de choix au pied du podium.

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C’est un véritable exploit que réalise le club de la capitale, qui conserve sa prometteuse quatrième place malgré leur match supplémentaire joué mercredi. Car en récoltant 0,5 point par match cette semaine, le PSG est parvenu à hisser son rendement à la hauteur d’un champion en puissance. Mais comme rien n’est décidemment assez beau pour la ville lumière, Guy Lacombe s’est vu écarter sans égard, au moment même où il allait récolter le fruit de tout son travail. Le classement à l’envers rend un dernier hommage à la plus belle moustache de la L1, qui avait réussi à Paris ce qu’aucun autre technicien n’avait su accomplir avant lui au PSG, pas même Luis, la légende vivante du banc parisien.

Les dirigeants parisiens n’ont pas retenu la leçon. Nantais et Monégasques avaient pourtant démontré que le changement d’entraîneur n’était pas la panacée, mais Paris s’entête en nommant, à la surprise générale, le peu consensuel Paul Le Guen pour succéder à Lacombe. Un véritable coup de poker: on se souvient en effet que le nouvel homme fort du PSG avait dû mettre sa carrière d’entraîneur entre parenthèses puis s’exiler en Ecosse après avoir terminé trois championnats consécutifs à la dernière place. La honte. Quand on se souvient qu’il n’avait même pas su tirer la quintessence d'un gargantuesque effectif rennais pourtant bâti pour la gagne, on ne se fait guerre d’illusion sur l’avenir du PSG.

Réactions

  • taivince le 19/01/2007 à 03h14
    Serviette de Geneviève c'était pas le pseudo d'un forumiste à une époque?
    Quel honneur!

  • Jon-Dahl Tomasson le 19/01/2007 à 04h00
    "Les gestes de la journée
    > la passe zidanienne de Pagis pour offrir le deuxième but marseillais à Maoulida."

    IL faut rétablir la vérité, et arrêter d'abuser de ces poncifs lus et entendus :
    Ce n'est pas Pagis qui fait des passes zidanienne, mais Zidane qui faisait des passes pagistrales.

  • Teddy le fondu le 19/01/2007 à 05h46
    "Le club canadien de Marseille..."

    Elle est toute bête mais elle me plait bien celle-ci

  • Si le vin vil tord le 19/01/2007 à 07h16
    "Et quand je suis allé jouer en coupe à Kaiserlautern, ils avaient planté une énorme citrouille devant le stade et tout le monde l’appelait «Youri»".
    Enorme éclat de rire de la journée. Très bonne gazette mais je pense que si Royal est Piquionne alors Jean-Claude Plessis est indubitablement le Bayrou de la L1.
    J'ai découvert hier le lever de rideau de la LFP pour ce trophée finalement très moche : c'est un grand moment d'Internet et du football en général. Exceptionnel! Il n'y a pas de mot pour décrire la pompeuse fausse majesté qui semble avoir voulu se dégager de cette présentation.

  • garavou le 19/01/2007 à 09h17
    franchement, le trophé... je le trouve moche

    on dirait un Koondellitch!

    Nan franchement... on dirait qu'ils ont récupéré 3 bouts de feraille et un enjoliveur... et hop... j'te refile une étude à 2M€ à la LFP en leur disant que c'est une oeuvre d'art...

  • Vévérito le 19/01/2007 à 10h55
    Le public doit voter et choisir un nom pour le trophée mais tout le monde sait qu'il va s' appeler le trophée de France.

  • le nihiliste le 19/01/2007 à 11h13
    quelle superbe description du cas piquionne ! C'est difficile de lui en vouloir, dans le fond, mais ça lasse tellement, à force...
    L'asse sera t-il le club qui donne l'exemple, ou raisonnera t-il comme tout le monde (pécuniairement) ???



    Joli les histoires naturelles du psg. Vous êtes vraiment moqueurs hein...



  • animasana le 19/01/2007 à 11h58
    Plessis ne fait que de réagir aux propos de saccomano, qui nous montre toujours a quel point il s'y connait, en dévalorisant les performances de sochaux. Pas sur qu'il sache ou se trouve Bonal
    quand à la non médiatisation, tout le monde est content de pouvoir travailler tranquillement, les suppoters de pouvoir parler tranquillou a la fin d'un entrainement avec des hommes comme eux.
    le seul mécontent, c'est celui qui doit faire tourner la boutique, car médiatisation signifie argent, quoi de plus normal alors cette gronde?

  • JihaiR le 19/01/2007 à 12h19
    Garavou :

    Kundelic

    Sinon
    Jon-Dahl Tomasson - vendredi 19 janvier 2007 - 04h00
    "Les gestes de la journée
    > la passe zidanienne de Pagis pour offrir le deuxième but marseillais à Maoulida."

    IL faut rétablir la vérité, et arrêter d'abuser de ces poncifs lus et entendus :
    Ce n'est pas Pagis qui fait des passes zidanienne, mais Zidane qui faisait des passes pagistrales.
    -----
    L'occasion de tapoter sur les doigts tremblotants (l'émotion du rachat ?) de Plumitif, qui, non content d'avoir vu M'Bami(pourtant sur le banc à ce moment-là) dans le déboulé/contre-attaque de fin de match à Rennes dans son CR du €1.00 du lendemain, avait également vu Nasri réaliser cette passe-dèc' en lieu et place de Pagis.

    J'avais cru m'avoir gourré, mais non, c'est lui

    : tap tap tap :

  • Portnaouac le 19/01/2007 à 14h09
    Sur "Coquilles avides"...

    Au début, je me suis dit que c'était un exercice de style ; le genre d'article qui fait tout pour t'amener à penser qu'il parle d'un sujet et puis au dernier moment, pfiuuut, il te dit qu'il parlait de tout autre chose (en rigolant dans sa moustache, de la blague qu'il vient de te jouer) ; un peu comme l'attaquant qui vient de pénétrer balle au pied sur le côté de la surface de réparation, s'avance encore un peu, s'apprête à déclencher un centre et, au dernier moment, glisse la balle entre le 1er poteau et le gardien qui venait d'anticiper le centre.

    Ben là pareil, sauf que le gardien n'a pas anticipé le centre et que l'attaquant, lui, ben il a centré.

    Et donc là, en fait, au leu d'avoir une perfide allusion, laissant supposer que peut-être, pour certaine phrases, l'article parlait bien du sujet dont il voulait faire croire qu'il parlait tout en disant qu'il parlait d'autre chose, on a une attaque directe contre la Madame...

    Dès lors, deux possibilités ; soit c'est du premier degré, et compte tenu des sympathies de Dame Rédac en matière politique, on se dit que c'est pas gagné pour la Madame de son propre côté de l'échiquier ; soit c'est du second degré, et la comparaison serait celle qu'on prêterait à un partisan du petit Nicolas, auquel cas, force est de constater que Ségolène et le second degré, c'est quand-même pas le top en ce moment !

    Tout ça pour dire, d'une part que la sortie (pas très aérienne) m'a surpris et d'autre part que j'ai de plus en plus l'impression qu'il reste à espérer, pour elle et ceux qui la soutiennent, que la candidature Ségolène dispose, sous la couche marketing, d'une couche de fond suffisamment solide parce que la première commence sérieusement à s'écailler...

    Ou bien je me trompe ?

La revue des Cahiers du football