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La Gazette : 17e journée

Pauleta en analyste, les Verts en baisse et les Cahiers en lutte contre les stats ineptes s'emparent de ce dix-septième épisode – surmonté de son classement en 3D et complété des vrais pourcentages du Ballon de Plomb 2005.
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 7 Dec 2005

 

Le podium qui se dessine a une première marche excessivement haute, mais Auxerre et Bordeaux semblent se détacher pour occuper les deux suivantes, les Bourguignons ayant passé aux Nantais un carton qui recale leur différence de buts à hauteur de celle des Girondins.
Devancés par des Lensois et des Monégasques en regain d'ambition, les Parisiens et les Lillois rentrent dans le rang, ainsi que les Stéphanois. Avec les Marseillais, ils ferment la marche cette première partie du peloton où les Rennais profitent de leur courte victoire face à Nice.
Dans le groupe suivant, en dehors des Troyens qui recollent, personne ne marque plus d'un point lors de cette journée. Et en bas du classement, Messins et Strasbourgeois avancent d'un petit cran, ce qui noircit d'autant plus le tableau ajaccien...


classement_17j


Les résultats de la journée
Auxerre-Nantes : 4-0
Monaco-Le Mans : 2-0
Lyon-Paris SG : 2-0
Lens-Saint-Étienne : 2-1
Bordeaux-Lille : 1-0
Rennes-Nice : 1-0
Metz-Toulouse : 2-2
Strasbourg-Sochaux : 0-0
Nancy-Marseille : 1-1
Ajaccio-Troyes : 0-1



Pauleta ne cadre pas que ses frappes
ff_pauletaOn le sait, une victoire du PSG n'est jamais qu'une pause au milieu de la crise. Résistant à l'envie de nous infliger une cinquième "une" consécutive sur le Ballon d'Or (mais pas à celle de nous coller un encart de seize pages sur les coulisses très people de la cérémonie), le bi-hebdomadaire France Football a consacré sa couverture à une photo burlesque de Pedro Miguel Pauleta qui, aux prises à un "ras-le-bol", "reprend de volée un certain nombre de ses partenaires". Une initiative peut-être bienvenue, aux yeux des supporters, de la part d'un capitaine du PSG soucieux des mentalités au sein de son groupe, mais dont la mise en scène spectaculaire occulte les autres propos du Portugais – pourtant particulièrement intéressants.
C'est d'ailleurs lui qui reprend un angle judicieusement employé par L'Équipe, le matin d'OL-PSG, pour comparer les parcours des deux clubs au cours des dernières années. "C'est facile de dire qu'on est solidaire quand son équipe gagne! Lyon recueille aujourd'hui les fruits de tout le travail accompli depuis des années. Ils ont cette chance, une chance provoquée et méritée, de gagner beaucoup d'argent avec la Ligue des champions. Ils ont aussi creusé l'écart, recruté des joueurs clés. Ils recrutent peu, mais toujours bien", remarque ainsi Pauleta, particulièrement lucide quand il ajoute: "Un joueur n'est cher que s'il n'est pas bon et n'apporte rien". Difficile de mieux résumer la façon dont une gestion sportive intelligente, au moment crucial où les écarts de ressources se creusaient (répartition de plus en plus "élitiste" des droits français et explosion des droits de la C1 au profit d'un nombre restreint de clubs), a mis sur orbite l'OL, tandis que ses concurrents présumés (ceux qui ont disposé, au départ, d'au moins autant de moyens économiques) se sont fait irrémédiablement décrocher...



Vertige
merchASSE6La fin des matches aller s’annonçait difficile et l'adversité sérieuse pour les Stéphanois, invités à se coltiner successivement Auxerre, Monaco, Bordeaux, Lens, Lyon et Rennes. Avec deux points pris dans cette série sur les douze possibles, le bilan est pour l’instant aussi maigrichon que les cuisses de Janot, et le "tournant" du derby ne sera pas des plus faciles à négocier face aux invincibles Lyonnais (que la scoumoune s'abatte sur eux telle la vérole sur le bas clergé).
Un soupçon de manque de réussite, des absences préjudiciables (Piquionne, Hellebuyck et Mazure), un léger manque d'ambition déjà perceptible lors de matches nuls frustrants qui se transforment désormais en défaites logiques (mais certes pas honteuses), et voilà les Verts revenus à la case départ: celle de l'objectif du maintien, seul raisonnable pour une deuxième saison dans l'élite. Et celle d'une équipe qui justifie mieux la "jeunesse" souvent évoquée par Élie Baup. Car si Loïc Perrin s'est fait remarquer par un joli but à Bollaert, Bafétimbi Gomis (même âge que Perrin à un jour près, soit vingt ans) y a montré ses limites en ne convertissant pas des occasions qui auraient changé le cours du match. On peut d'ailleurs souligner que sur les vingt-cinq joueurs de l'effectif pro, onze ont été formés au club, c'est-à-dire une proportion inhabituelle en Ligue 1 (pour comparaison, les leaders lyonnais – que la foudre réduise en cendres Tola-Vologe – en comptent cinq).

Les Stéphanois ont pour l’instant peu de soucis à se faire : leurs vingt-cinq points et surtout les certitudes acquises dans le jeu tout au long de l'année 2005 les placent plus près de l’Europe que de la Ligue 2. Mais l'ASSE a le cul vert entre deux sièges orange, et son séjour dans le haut du tableau a inévitablement ravivé les braises sous le Chaudron, au risque de contrarier l'impératif de la stabilisation du club.
Reste donc à savoir quelle lecture de cette moitié de saison dictera le résultat du match contre Lyon (que les sept plaies d'Égypte fondent sur leurs cartilages défiscalisés). Une victoire enjoliverait le bilan et rapprocherait le club de son objectif du maintien, quitte à provoquer une nouvelle averse de superlatifs susceptibles de faire chauffer les têtes. Mais ce risque-là, il vaut mieux l'assumer résolument. Sauf à viser le nul, comme l'admettaient déjà à demi-mot certains joueurs en quittant la pelouse lensoise...



Stats de France
coueffe_leqtvEn moins de temps qu'il n'en faut à Jack Bauer pour sauver ses fesses, celles de l'Amérique et de l'humanité toute entière, nous avons dû déchanter quant aux effets de l'anti-leçon de statistiques délivrée dans la Gazette précédente. Sans s'en préoccuper le moins du monde, l'Équipe TV nous livrait, à 19 heures vendredi dernier, sa moisson hebdomadaire de données hétéroclites. "Match après match" présente chaque rencontre du week-end en enchaînant les fiches synthétiques telles des figures imposées, colorées de statistiques aussi originales que possible afin de ne pas laisser sombrer le téléspectateur dans un ennui définitif.
Certainement désireux d'en découdre avec le sort, le probabiliste en chef nous a servi une de ces vérités venues d'ailleurs pour donner du relief à la fiche Bordeaux-Lille: "Le match sera terminé à la 75e minute". En plateau, Vincent Couëffé, tout heureux de la trouvaille, fait monter la sauce en insistant sur cette proclamation, un rien bêcheur: "Le match sera terminé à la 75e minute car ni les Girondins de Bordeaux, ni le LOSC, n'ont marqué le moindre but après la 75e minute depuis le début du championnat". Pour un peu, devant tant d'assurance, on aurait été tenté de descendre gribouiller une grille de Loto Foot au bistrot du coin.

Les plus narquois peuvent imaginer la réaction du Paco Rabane de la statistique footballistique lorsqu'il apprit, l'oreille collée au transistor, l'ouverture du score de Fernando à la… 81e minute de jeu. Les autres se contenteront de répéter inlassablement que l'un des principaux attrait de ce jeu relève justement de sa formidable incertitude. Qui n'a pas vu, un jour ou l'autre, ses plus intimes convictions renversées par un but plein de réalisme de Mamadou Niang, une défaite d'une équipe allemande dans les arrêts de jeu de la prolongation ou une reprise de volée de l'extérieur du pied dans la lucarne magistralement exécutée des 35 mètres par Francis Llacer? Aucune statistique n'a jamais su anticiper la saveur d'une rencontre, ni donner la moindre indication sur les événements qui suivront, quatre-vingt dix minutes durant. Stat après stat, on en vient à oublier la plus importante d'entre elles: les innombrables facteurs qui gouvernent un match de football font qu'au moment même où elle débute, toute série se rapproche de son terme. Le théorème est moins valable pour les perpétuels radotages des statisticiens amateurs…
(photo lequipe.fr)


Pourcentage de plomb
Et pour prouver notre manque d'affinités avec les chiffres, il est temps de rectifier ceux que nous avons donnés dans le numéro 21 des Cahiers concernant les résultats du Ballon de Plomb 2005. En effet, une erreur de programmation sur le calcul du total des votes nous a fait publier des pourcentages erronés (le classement lui-même et le nombre des votes pour chaque candidat étant justes, aucun recomptage ne sera accordé aux plaignants). Voici donc le tableau tel que l'histoire devra le retenir :

tab_bdp2005

Réactions

  • Raspou le 07/12/2005 à 02h25
    Prem's

    Vous allez vous faire gronder par les Lyonnais (que la quennelle avariée perfore leurs panses rebondies).

  • djay le 07/12/2005 à 02h32
    Prems !

    Zut Baka est BdP, quelle injustice... J aime bien les piques sur Lyon. hihi

  • djay le 07/12/2005 à 02h32
    beh non. Tant pis.

  • tatayé le 07/12/2005 à 02h34
    Prem's!
    Juste pour info, Bordeaux-Sochaux 1-1: égalisation bordelaise à la ...

    Bonne nuit!

  • tatayé le 07/12/2005 à 02h36
    bon ben troim's!

  • djay le 07/12/2005 à 03h13
    Il fallait bien sur lire, "Zut, Baka est PAS BdP"

  • Larry Poste le 07/12/2005 à 05h05
    Heu...ouane, tiou, arbres, fort, five seven hate.

    Il est valable le but de Bordeaux ?

    J'ai la sensation que l'excellente gazette de la 17ème journée qui nous pousse à souhaiter qu'Aulas soit en panne de gaz dans un camping, nous autorise à trouver contestatrices (ouais tristes aussi, pour cette journée, ça marche) les situations offensives des girondins

  • CHR$ le 07/12/2005 à 07h38
    Sinon, dans son interview, Pauleta il ne dit pas aussi qu'il regrette l'absence d'école portugaise à Lyon ?

  • Toni Turek le 07/12/2005 à 08h11
    "Reste donc à savoir quelle lecture de cette moitié de saison dictera le résultat du match contre Lyon (que les sept plaies d'Égypte fondent sur leurs cartilages défiscalisés)"

    ----> Les plaies d'Egypte sont au nombre de dix. Aulas a obtenu une reduction ou quoi ?

  • Jeune Mavuba Vaincu le 07/12/2005 à 08h58
    Tatayé, la stat n'était pas qu'aucune des deux équipes n'avait marqué de but après la 75e, mais qu'aucune n'en avait encaissé après cette limite fatidique. Et c'est toujours le cas pour Bordeaux maintenant. Et pour Lille après la 81ème.
    Quand je pense aux nombres de points perdus dans les arrêts de jeu et les fins de match lors des deux précédentes saisons, je ne peux qu'être rupte de dejoie devant cette statistique ô combien enrichissante.

La revue des Cahiers du football