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La FIFA reprend de l'élan

Au contraire de Noël Le Graët, Sepp Blatter a conservé la haute main sur son organisation, à l'occasion du congrès de la FIFA à Zurich. En imposant la rotation continentale de la Coupe du monde et en s'assurant d'un armistice avec l'Afrique et l'Asie, le président a eu le champ libre pour aborder les cruciales batailles à venir...

Auteur : Jamel Attal le 8 Août 2000

 

 

Les observateurs se sont donc inclinés devant la science politique du président de la FIFA, qui sort renforcé d'une situation qui s'annonçait délicate, notamment en raison des remous provoqués par les conditions de l'attribution de la Coupe du monde 2006.

 

Une fois enregistrée la démission du président de la confédération océaniennes, le Néo-Zélandais Charles Dempsey par lequel le scandale était arrivé (son abstention, contraire au mandat qui lui était confié, avait permis la victoire de l'Allemagne), Blatter a d'abord imposé au comité exécutif le principe de la rotation de l'organisation du mondial entre continents, selon des modalités à définir par la commission stratégique. Estimant qu'"une seule confédération (l'UEFA) a trop de pouvoir", il a affirmé vouloir "chercher un nouvel équilibre, sinon l'Europe trouvera toujours une solution pour organiser des Coupes du monde" (AFP 06/08). L'établissement de règles pour remplacer la procédure excessivement politique du vote actuel est effectivement une bonne chose, au moins pour garantir que l'Afrique ne soit pas systématiquement exclue de cette compétition-là.

 

Blatter a ensuite convaincu la fédération sud-africaine de retirer sa demande d'arbitrage concernant ce même vote, ce qui n'était pas acquis d'avance. Le calme étant revenu dans la marmite, le chef a pu faire mettre le couvercle sur les réticences japonaises à collaborer avec la Corée du Sud co-organisatrice de l'édition 2002, et faire avancer quelques dossiers essentiels.

 

Le président, très en verve après ces victoires diplomatiques, s'est assuré l'unanimité en s'élevant contre les "nouvelles forces qui viennent du milieu économique". "Ce sport nous appartient. Nous devons en garder la maîtrise c'est cela qui doit être notre préoccupation pour le futur (...) Il se prépare de grandes batailles notamment celle des modalités des transferts que certains politiques veulent nous imposer dès le mois de septembre" (AFP 06/08). Il se prononça donc pour l'interdiction de transférer un joueur avant ses 18 ans, et confiant dans sa volonté d'imposer à l'Union européenne la règle du 6+5 (obligation pour les clubs d'aligner au moins 6 joueurs sélectionnables dans l'équipe du pays).

 

Le dossier du cadre juridique à donner aux transferts fait aussi l'objet de préconisations totalement opposées, entre les tenants d'une déréglementation accrue, et ceux d'une redéfinition plus contraignante des contrats de joueurs, pour mettre fin à l'inflation actuelle et empêcher les clubs de capitaliser à outrance sur ceux-ci. Une fois encore, la notion d'exception sportive sera remise à l'honneur, et il faut espérer que l'UE reconnaisse enfin sa légitimité.

 

L'issue de ces combats politico-sportifs sera effectivement décisive pour l'avenir du football, qui dépendra des barrières que l'on réussira à opposer aux partisans d'une libéralisation forcenée, ceux-là même qui entendent devenir les maîtres du jeu en dépouillant les instances sportives de leurs pouvoirs spécifiques... Bon courage, M. Blatter.

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