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L1 :: la Gazette :: J25

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 24 Fev 2009

 

classement_0809_25.jpg


Les résultats de la journée

Lille-Monaco : 2-1
Saint-Étienne-Bordeaux : 1-1
Nantes-Caen : 1-1
Toulouse-Valenciennes : 0-0
Grenoble-Paris SG : 0-0
Marseille-Le Mans : 0-0
Nice-Rennes : 0-1
Lorient-Sochaux : 1-2
Le Havre-Auxerre : 1-2
Nancy-Lyon : 0-2



Les 5 gestes de la journée

• L’enchaînement petit pont / ouverture piquée en profondeur chorégraphié par Boudebouz à l’origine du but victorieux sochalien à Lorient.
• Le Lloris double action qui empêche Hadji de transformer un penalty et bloque la frappe de Bérenguer, bien aidé par une goutte de Monsieur Propre Boumsong pour le débarrasser des impuretés.
• La frappe qui vient de nulle part mais qui ne va pas n'importe où de Blaise "Machado" Matuidi.
• Le slalom géant de Lamah qui passe le piquet Ziani comme Lizeroux, passe entre les jambes de M’Bami comme Grange, avant de buter sur un Argentin comme un vulgaire rugbyman français incapable de godiller.
• Le subjonctif réalisé sans contrôle par Boumsong au micro de Foot+, à la mi-temps de Nancy-Lyon: "Il serait nécessaire que nous marquions un autre but pour nous mettre à l'abri".



La bannette

La réunion de Weight Watchers
Mehmet Bazdarevic (lfp.fr) : "C'est la première fois que nous prenons un point contre un gros à domicile".

Le mouvement alternatif
Paul Le Guen (lfp.fr) : "C'est une déception relative car nous n'avons pas réussi à mettre du rythme en continu".

Le spectre de la relégation
Pablo Correa (lfp.fr) : "Nous sommes capables de faire une première période de fantôme avec une équipe presque impressionnée".

Le coup du lapin
Jean-Pierre Louvel (L'Équipe) : "Je ne veux pas me projeter pour savoir si les carottes sont cuites".

L'aveu d'impuissance
Bolo Zenden (L'Équipe) : "Même si les joueurs du Mans n’ont pas pris beaucoup de plaisir, c’était à nous de trouver les solutions".

L'équipe volatile
Mamadou Niang (L'Équipe) : "Ils y laisseront des plumes aussi".

Les confessions d'un accro du shopping
Mamadou Niang (L'Équipe) : "J’ai eu moins de courses à faire, je vais de mieux en mieux".

L'entraîneur qui surveille sa ligne d'attaque
Daniel Jeandupeux (L'Équipe) : "Il ne faut pas être trop gourmand".

Le bas de tableau
Daniel Jeandupeux (L'Équipe) : "Les cadres que j’ai sortis à un moment donné tireront l’équipe vers le haut".

Le consultant en mission chez Amaury
Eric Gerets (L'Équipe) : "Il y a d’autres soucis que le titre".

La fin de la trêve des confiseurs
Laurent Blanc (L'Équipe) : "Vous lui (à Cavenaghi) avez assez cassé les bonbons parce qu’il ne marquait pas".

Le gardien de zoo débutant
Fernando (L'Équipe) : "Mais on manque de lucidité devant la cage".

L'importance d'être constant
Pablo Correa (L'Équipe) : "Je disais déjà la semaine dernière qu’on jouait le maintien, je le disais aussi au mois d’août et je l’ai même dit à mes joueurs dès le mois de juillet".

L'entraîneur fan de Daft Punk
Francis Gillot (lfp.fr) : "Ce n'est que justice je trouve".

Le tartare non poêlé
Paul Le Guen (L'Équipe) : "C’était un match haché, dans lequel il nous a manqué une étincelle".

Le multiplex dans la tête
Ricardo (L'Équipe) : "Il y a eu deux matches".



 gaz25_fernandez_llacer.jpg
– Euh coach c'est qui le gars là-bas qui vient d'arracher la cheville du jardinier?
– Ah lui? T'inquiètes, c'est votre nouveau préparator mental, Francis Llacer.

> Le Diaporama se réinterprète dans le diapo des lecteurs



La minute Vahid-Graille de Franck Dumas

"Vous savez, je crois que si un jour je devais partir, je crois que le président suivrait derrière. Je devrais pas le dire mais je crois qu’on est très liés". (Jour de Foot)


La minute juré de la Nouvelle star de Souleymane Diawara

"[Brandao] ne m'a posé aucune difficulté. Je l'ai trouvé très léger. Dans les duels, il donne des petits coups. Mais il ne m'a pas du tout impressionné. Personnellement, quand j'ai vu sa conduite de balle, je croyais qu'il était droitier. On m'a dit qu'en fait, c'était un gaucher". (Le10sport.com)


La minute Franck Jurietti de Souleymane Diawara

"La prochaine fois que je le croise sur un terrain, il va tomber pour de vrai, Valbuena, tout le monde sait que quand il tombe, il fait quarante mille roulades. Dès qu'on le touche un peu, il s'écroule. Les arbitres se laissent avoir. Mais la prochaine fois, il tombera pour de vrai. Il m'a énervé...". (But Marseille)



Bordeaux sur son fil

Du match des Girondins à Saint-Étienne, côté Marine, les observateurs ont souvent retenu le but de Cavenaghi et la discrétion de Gourcuff, en rendant mal justice au match de Fernando, rayonnant à Geoffroy-Guichard. Quasiment seul dépositaire du jeu avec un Gourcuff très avancé et peu brillant dans l'animation, c'est lui qui a impulsé les offensives depuis l'axe, participant directement aux meilleures périodes girondines et s'offrant la meilleure occasion de la première période (un duel remporté par Janot).

Cette performance a pourtant souligné les limites actuelles des Girondins, quand le Brésilien apparaissait comme le seul joueur susceptible de créer des différences. On a même vu Diawara au départ et à la conclusion (non sans quelque panique) de quelques mouvements offensifs... Un signe de l'impuissance du gros capital technique des joueurs alignés – même si les entrées de Wendel et Jussiê ont contribué à forcer la décision.
Ce match nul arraché montre aussi que les Bordelais n'ont pas abandonné toutes leurs qualités: même un peu chanceuse, l'égalisation récompense une belle insistance malgré les lacunes, et confirme l'efficacité sur coups de pied arrêtés que craignait Alain Perrin. Leur baisse de régime est peut-être moins inquiétante que l'irrégularité chronique de certains de leurs concurrents pour le podium.



Le classement à la rentabilité

Qui joue le plus "serré" en L1? Qui se contente de marquer un minimum de buts pour empocher les trois points? En somme qui est le successeur du Bordeaux de Ricardo, du PSG d'Halilhodzic, le nouveau spécialiste du 1-0? Divisons le nombre de points de chaque club par le nombre de buts marqués, pour savoir en moyenne combien rapporte chaque ballon terminant au fond des filets.

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Le club qui se classe premier a des stats effarantes. Deux points glanés par but marqué, c'est unique aussi bien en France qu'en Europe. Grenoble, pour marquer autant de points que Monaco se contente de marquer moitié moins de buts. Nos références en la matière se classeraient à peine sur le podium: Le Bordeaux de Ricardo tournait à 1,60 points / but marqué, le PSG de Vahid à 1,52, l'OM d'Alain Perrin à 1,58. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, le Nancy 2007/08 de Pablo Correa marquait honorablement 1,36 points par but marqué.

Allemands, Espagnols, Anglais et Italiens ne nous arrivent pas à la cheville: les leaders de ce classement (Hambourg, FC Séville Manchester United et Sienne) oscillent entre 1,27 et 1,42. Hambourg et Manchester sont d'ailleurs les seuls à se classer également en tête du classement général. Avec 60 points pour 71 buts marqués (ratio de 0,84), le FC Barcelone est à la traîne, loin derrière.



Un talisman pour l'OL

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Bonne chance pour ce soir les gars.



gaz25_abriel.jpgAbriel presque parfait

Les téléspectateurs de Jour de Foot et de Canal Football Club n’auront pas eu l’occasion d’être alertés par les spécialistes de la chaîne cryptée: Fabrice Abriel, soixante-neuf kilos tout mouillé, titularisé pour la première fois de sa carrière en défense centrale pour pallier les absences et suspensions des spécialistes maison, ça valait pourtant le voyage à Lorient.
On songe aux repositionnements réussis en défense centrale de milieux de terrains techniques comme Blanc, ou, dans une moindre mesure, Hemdani ou Bodmer. Pourtant, les dix petites minutes d’expérience d’Abriel à ce poste (1) ne constituaient pas un viatique face à un duo d’attaquants aussi pénibles à contenir que Sverkos et Erding.

Concentration zubarienne
Bien dirigé par Marchal, force est de reconnaître que le Lorientais a éclaboussé une grande partie de la rencontre de toute sa classe, multipliant les anticipations judicieuses pour éviter les corps à corps périlleux dans lesquels il est invariablement pris à défaut. Son excellente lecture du jeu lui permet même d’intercepter quelques ballons aériens, et de briller dans les relances longues, malgré quelques frayeurs dues à des transmissions trop ambitieuses et une tendance à porter le ballon peu propice à ce poste.
Le talent naturel du joueur n’a pourtant pas suffi à rendre l’expérience concluante: deux fautes de concentration sont directement à l’origine des buts qui permettent à Sochaux de renverser le score en deuxième mi-temps. Si Genton avait pu tenir sa place, il aurait certes moins régalé le Moustoir qu’Abriel, mais, rodé aux exigences mentales de la fonction, aurait-il laissé Sverkos puis Erding échapper à sa vigilance?

(1) En fin de match lors du match aller à Sochaux, pure coïncidence.


Les observations en vrac

• Bon signe pour l'OL, rien de tel qu'une bonne confrontation contre Nancy pour se préparer à rencontrer Barcelone.
• Le gros coup de vieux : la crevette de 38 kilos qui a joué arrière droit pour Le Mans face à l'OM au Vélodrome est née en 1990.
• Canal+ peut remercier M6. Avoir dû se taper Jean-Marc Ferreri deux fois dans la semaine rend leurs commentateurs absolument géniaux.
• Remplacer Mickaël Pagis par Bruno Cheyrou au poste de milieu offensif: ça va se voir que depuis le départ de Sylvain Wiltord, Guy Lacombe a besoin d'une nouvelle tête de Turc.
• Encaisser deux buts d'une attaque menée par Frédéric Piquionne risque d'inciter Pablo Correa à ne pas renouveler la folle expérience d'une défense à quatre. Merci l'OL.



gaz25_aulas.jpgNo comment

(Jean-Michel Aulas, Le Progrès)

"Je préfère offrir à la France un OL-Barcelone plutôt qu’un, laissez-moi réfléchir, un OM-Twente. Je dis ça au hasard.
[…]
Tout cela relève du délit de sale gueule envers l’OL. En termes de merchandising, nous sommes entrés dans le top 5 européen et avec un onzième rang continental, on devance l’OM dans le domaine des supporters.
[…]
En Angleterre, rien qu’avec les droits télés, nous doublerions nos revenus en passant à 400 millions d’euros.
[…]
Vous avez une France jalouse, une France mesquine, une France non citoyenne qui s’évertue à laisser penser que le stade pourrait ne pas se faire. On tombe sur la tête, c’est une politique de la gribouille.
[…]
D’ici quelques temps, on va nous supplier de faire ce stade. Si on ne passe pas, plus rien ne se fera en France et à Lyon, compte tenu de la crise, pas de stade, pas de salle de sports Moretton, rien...
[…]
On a créé une lourdeur à mon encontre. Je vivais mal la chose et ma santé en prenait un sérieux coup. A un moment donné, on ne peut pas résister indéfiniment."


wiltord_mange_ballon.jpg
Ça devait arriver... Wiltord a rencontré Madame Zenden.


Les questions

• C'est pas un peu fini de jouer à je-te-tiens-tu-me-tiens avec Sessegnon?
• Puisque cette semaine on n'aura pas de nouveau nouveau candidat au titre, peut-être que les poursuivants de Lyon vont pouvoir recommencer à gagner des matches?
• En se revoyant sur la pelouse de Grenoble, Laurent Courtois et Peguy Luyindula, anciens partenaires à Levante se sont-ils donné des nouvelles de Frédéric Déhu?
• En sus de l'annulation du carton de Kahlenberg, celui de Jean Fernandez a été également été effacé des tablettes. Ça veut dire qu'en cas d'injustice, insulter un arbitre est autorisé?
• Si Alain Perrin avait pu faire entrer un cinquième défenseur central en fin de match, l'aurait-il tenté?



Le comparatif équitable

Comment évaluer au mieux le parcours des équipes de ce championnat, alors qu’à 14 matches de son issue, toutes n’ont pas rencontré les mêmes adversaires ? Tout simplement en disséquant les résultats de deux clubs face aux mêmes adversaires, ce qui permet d’atténuer les aléas du calendrier. Voici la comparaison pour les formations qui trustent les cinq premières places depuis quelques semaines (entre parenthèses, le nombre de matches joués en commun) :

gaz25_equitable.jpg

Constat frappant : dans ce quintette d’élite, l’OM est battu par quasiment l’ensemble de ses adversaires (hormis une égalité avec le TFC), avec même un écart de 4 à 7 points avec certains de ses concurrents. Un indicateur efficace du nombre de contre-performances alignées depuis le début de saison par le club des Bouches-du-Rhône, pénalisé par les points perdus à domicile contre Lorient, Nancy ou Le Mans – des équipes quasiment toujours vaincues sur leurs terres par les quatre autres formations.
À l'inverse, Toulouse s’en sort plutôt bien: à ce petit jeu, les coéquipiers de Carrasso ont eu la bonne idée de perdre des points là où leurs concurrents l’avaient déjà fait avant eux.

Ce comparatif donne quelques indications utiles au Top 5 de la L1 avant de futures échéances. À titre d’exemple, Paris devra s’imposer absolument face au Havre au Parc, ses quatre adversaires ayant déjà pris trois points contre cette formation à domicile. Même constat pour Toulouse, qui ne devra laisser échapper aucun point contre les Girondins chez eux, pour pouvoir suivre le rythme de ses adversaires. Enfin, Bordeaux serait inspiré d’être la première des cinq équipes de tête à s’imposer à Rennes.



gaz16_dictionnaireOL.jpgL’OL de A à Z

Partageons la passion du septuple champion de France en parcourant une définition extraite de son dictionnaire officiel (1). Cette semaine, la lettre H, comme l’ancienne gloire du club, Johnny Hallyday.

"Figurez-vous qu’il semble indirectement à l’origine d’un but encaissé par Grégory Coupet le 29 juillet 2000 contre Rennes (2 à 2) au Stade Gerland. Rappel des faits: le premier but breton est inscrit contre son camp par "Greg" (4e). Une motte de terre conséquence du concert de Johnny la semaine précédente provoque en effet une faute de main du gardien olympien".

La semaine prochaine : la lettre I comme Inter. Milan ou Bratislava, ça dépendra si on est bien ou mal lunés.

(1) Le dictionnaire officiel de l’Olympique lyonnais, éditions Hugo&Cie.

Réactions

  • Charterhouse11 le 24/02/2009 à 01h36
    Tiens, je n'avais pas vu les déclarations d'Aulas. Effarant. Ca fait même un peu peur...
    Sinon, dans les gestes de la jour, le but de Gameiro est quand même pas dégueu dans son genre non?

  • Hurst Blind & Fae le 24/02/2009 à 01h44
    "En Angleterre, rien qu’avec les droits télés, nous doublerions nos revenus en passant à 400 millions d’euros."


    MAIS VAS-Y EN ANGLETERRE

  • José-Mickaël le 24/02/2009 à 03h33
    Une petite histoire avant de s'endormir, pour les plus jeunes d'entre vous qui se demandent peut-être ce qu'est ce drôle de talisman...

    Nous sommes en 1984-85. A cette époque, la coupe des Coupes est une compétition majeure. Barcelone l'a gagnée en 79 et 82, le Real a été finaliste en 83, Valence l'a gagnée en 80, la Juve en 84... Le Barcelone de l'époque est une équipe de coupe : elle ne parvient plus à gagner le titre national depuis 74 et l'époque de Cruyff, mais gagne presque tous les ans la coupe du Roi. Elle l'a gagnée en 84 et va donc chercher à remporter une nouvelle coupe des Coupes. D'ailleurs cette saison 84-85 est sa grande saison : Barcelone sera enfin champion d'Espagne, au nez et à la barbe du Real de Butragueño pourtant vainqueur de la coupe UEFA. Il faut dire que l'équipe est impresionnante, avec notamment Schuster à la baguette (ancien héros de l'Euro 1980 qui refuse la sélection en RFA, et qui sera sur le podium du Ballon d'Or en fin d'année malgré son manque de carrière internationale).

    Bref, face aux ogres barcelonais : Metz. Nan, mais ne riez pas, c'est pas là. Metz qui, la saison précédente, a passé 2/3 du championnat en 19è position avant de se sauver in-extremis grâce à ses jeunes (Rohr, futur champion olympique et Sonor, futur international, notamment). De plus, le club a frôlé le dépôt de bilan. Sa victoire surprise en coupe de France lui offre une participation à la C2. Mais en ce début de saison 1984-85, ça ne va pas fort, et l'équipe se prend un 0-6 à Bordeaux quelques jours avant d'accueillir Barcelone !

    À Saint-Symphorien, il n'y a pas de miracle : 2-4. Les Barcelonais ont largement gagné et, à part l'ongle du petit doigt de pied, ont les deux pieds au tour suivant. D'ailleurs au Camp Nou, il n'y a pas grand monde, et le retour ne sera même pas télévisé. Barcelone ouvre la marque en 1ère mi-temps. Metz devrait donc scorer quatre fois...

    La suite appartient à la légende. Trois occasions, quatre buts, dont trois de Tony Kurbos, petit avant-centre vaguement yougoslave et plus ou moins allemand qui n'avait pas trouvé d'autres clubs que Metz et qui a rendu fou l'une des meilleures équipes du Monde. C'est bien sûr lui qui est en photo sur le talisman.

    Le lendemain du matchs retour, à midi, je rentre de l'école (j'étais externe) et mon père, sans doute pour me narguer, me dit "tu as vu Metz ?". J'avais pronostiqué 4-0 pour Barcelone, alors je regarde le journal, posé sur la table, il y a écrit 4-1 en grosses lettres. Ah ben oui, j'étais pas loin. "Nan mais regarde mieux !"

    Je crois que c'est le plus fou de tous les retournements de situation ! Complètement fou parce que réalisé à l'extérieur et face à une équipe mille fois plus forte sur le papier. Quand on pense - et ça aussi c'est fou - que neuf des onze joueurs de l'équipe de départ venaient du centre de formation...

  • Yoop2804 le 24/02/2009 à 04h13
    José-Mickaël
    mardi 24 février 2009 - 03h33
    ---------
    Ouais, mais Benzema acceptera jamais de se laisser pousser la moustache pour le match retour...

  • bolkonsky le 24/02/2009 à 08h44
    Je croyais qu'ils avaient juste mis une moustache à Lloris.

  • Edji le 24/02/2009 à 08h46
    José-Mickaël
    mardi 24 février 2009 - 03h33
    La suite appartient à la légende. Trois occasions, quatre buts, dont trois de Tony Kurbos, petit avant-centre vaguement yougoslave et plus ou moins allemand qui n'avait pas trouvé d'autres clubs que Metz et qui a rendu fou l'une des meilleures équipes du Monde. C'est bien sûr lui qui est en photo sur le talisman.
    -----

    Tony Kurbos, par ailleurs auteur d'un sextuplé (!) en fin de saison 83/84 à Nîmes (victoire 7-3 de Metz), soit le record de buts marqué par un même joueur sur un match de D1/L1 depuis WWII (avant, le record est de 7 buts, détenu par Jean Nicolas).
    Je crois aussi qu'il avait mis un sublime ciseau retourné avec Nice contre nous, je ne me souviens plus trop quand par contre...
    Sacré joueur en tout cas!

  • Rhônealpinho le 24/02/2009 à 08h49
    Une bien belle gazette ma foi.

    Effectivement le but de Gameiro méritait autre chose.
    Ou alors la Rédac est une fervente supportrice de Lorient et ne veut surtout pas que les gros s'intéressent à sa pépite!

    Et merci a José Mickael pour nous avoir remémoré cette belle page du foot français qui prouve à la fois que la Coupe d'Europe c'était mieux avant (et qui éclaire sur le pourquoi certains ne veulent surtout plus jamais ça) mais aussi que Metz n'est pas que la lanterne rouge - que dis-je, grenat! - éternelle de la L1

  • Parisiano le 24/02/2009 à 09h05
    Le PSG de Vahid plus ouvert que l' OM de Perrin. Ah si on avait dit ça à l'époque!
    Bon, je pense que Guingamp (6-1) et Montpellier (5-0) y étaient pour beaucoup dans cette petite surprise.

  • Pierre Des Loges le 24/02/2009 à 09h28
    Le définition sur Johnny est bien plus drôle que celle sur Gallardo.

    Et pour une fois, il est très bon, Gérald Dahan dans son imitation d'Aulas. Comment? C'était le vrai?

  • Qui me crame ce troll? le 24/02/2009 à 09h57
    Un peu déçu par cette entrée du dico. Il n'y a presque pas de mauvaise foi! Par contre, les déclarations d'Aulas sont géniales. Ah celle de OM-Twente (Diouf n'a pas encore répondu?).

    Rhônealpinho
    mardi 24 février 2009 - 08h49
    Et merci a José Mickael pour nous avoir remémoré cette belle page du foot français qui prouve à la fois que la Coupe d'Europe c'était mieux avant (et qui éclaire sur le pourquoi certains ne veulent surtout plus jamais ça
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    Pourquoi avant un Metz qui rencontrait un 1000 fois plus fort arrivait à retourner une situation alors que maintenant ce n'est pas possible? (hormis le fait que Metz n'a rien gagné depuis quelques années)

La revue des Cahiers du football