Les 5 gestes décisifs de la journée

• La petite balle de Bergougnoux qui lance Gignac avec ce qui semble une louche ratée comme on en fait devant la porte du garage, mais qui apparaît parfaitement ajustée au ralenti.
• Le contrôle en se soulevant le ballon enchaîné avec une ouverture de volée en rotation de 90° qui permet à Mickaël "Barichnikov" Pagis de lancer Sow vers le but victorieux de Rennes. Note artistique: 6.0; note technique: 6.0.
• La frappe de maboule de Benzema dans la lucarne de Planté.
• L’enchaînement poitrine-volée d’Hoarau, en toute tranquillité, alors qu’on serait encore en train de courir autour du Parc des Princes si un truc pareil nous était arrivé.
• La Lassina Diabaté ’99 d’Alou Diarra. Prémonitoire pour l’issue de la belle saison des Girondins?



Les 5 gestes gratuits de la journée

• La cacahuète de Sessegnon qui illustre avec panache l’ineptie de l’expression "si elle est dedans c’est pareil".
• La volée acrobatique dos au but de Gomis, même pas foutu de faire une bicyclette comme le premier Gigliotti venu.
• Le tacle de la mort d’Hengbart pour mettre fin à la percussion de Benalouane, en permettant à Gomis d’hériter d’un ballon parfaitement dosé qu’il pique au fond des filets.
•  La passe orientée de la poitrine d’Echiejile pour la demi-volée du gauche de Cheyrou, qu’Audard claque au-dessus de sa barre.
• La talonnade aérienne de volée réalisée par Mickaël "Noureev" Pagis au cœur d’un une-deux PES 1986 avec Jérôme Leroy, dont le lob méritait de finir au fond des filets.



La bannette

Le docteur Jivaro
Rudi Garcia (lpf.fr) : "Il y a des explications, certains joueurs ont été diminués".

L'équipe qui rate son match plus vite que la lumière
Frédéric Hantz (lpf.fr) : "On perd le match à ce moment, même si le but est venu plus tard".

La réécriture de l'histoire
Frédéric Thiriez (F365) : "Nous avons créé, il y a trois ans, le challenge de l'offensive qui accordait une prime financière aux équipes ayant marqué le plus grand nombre de buts". Mince, c'était pas une prime pour les équipes qui gagnent leur match par deux buts d'écart ou plus, versant par conséquent de l'argent aux clubs déjà en tête sans rien apporter aux clubs du bas de tableau?

L'hôpital qui se met la poutre dans l'oeil
Pierre Ménès : "[Roustan] est un peu perso avec la balle. À la fin de l'émission, on avait souvent l'impression d'avoir assisté au Roustan Show". (L'Équipe)

La contrefaçon
Frédéric Thiriez (F365) : [La Coupe de la Ligue] présente aujourd'hui une grande lisibilité grâce à son système de tirage au sort, à tableau unique avec des têtes de série, façon Coupe du monde".

La L1 Die Hard
Claude Puel (Téléfoot) : "L'ambition c'est d'aller au bout, et pour aller au bout il faut éliminer les adversaires".

La toutoute première fois
Aurélien Capoue (L'Equipe) : "J'ai fermé les yeux et c'est rentré".

Le joueur qui n'écope pas que de cartons jaunes
Alain Perrin (L'Equipe) : "Jérémie a été déterminant après le repos, quand on a pris l'eau".

Le frère du Petit Poucet
Aurélien Capoue (L'Equipe) : "Je pensais qu'on ne reviendrait pas".

L'erreur sur les personnes
Jean Fernandez (lpf.fr) : "Nous ne marquons pas de buts, nous en concédons quelques-uns, nous perdons". Prochaine étape: conjuguer à la deuxième personne du pluriel.

Le donneur d'autographes compulsif
André-Pierre Gignac (L'Equipe): "Si on m'avait dit cela en début de saison, j'aurais signé quatre ou cinq fois!"

Un siphon, phon, phon
Hugo Lloris (L'Equipe) : "On va pouvoir se vider la tête pendant la trêve".



Les tops

Le top "maîtresse, c'est trop injuste"
1. Jean-Michel Aulas (L'Équipe) : "Jusque-là, Lyon a toujours réussi les deux [performances sportive et économique] assez bien, même si cela n’a pas été assez bien mis en valeur".
2. Jean-Michel Aulas (L'Équipe) : "Comme on a très bien géré, ce qui n’a pas été assez dit, on a les moyens de faire la différence dans cette période de crise".
3. Jean-Michel Aulas (L'Équipe) : Après toutes les difficultés, après quatre ou cinq décisions d’arbitrage qui nous ont pénalisés après Lyon-Nice (3-2) qui nous avait avantagé, je tire mon chapeau à Claude Puel".


Le top "Oops, I did it again"
1. André-Pierre Gignac (L'Equipe) : "Sur une erreur de concentration, on prend un coup de pied arrêté".
2. Christian Gourcuff (lpf.fr) : "Le deuxième but est trop gros pour être vrai".
3. Élie Baup (lpf.fr) : "C'est idiot de prendre un but comme ça".



"Alors, comment vont vos enfants, Mathieu, 6 ans et Léa, 9 ans qui vont tous les deux à l'école primaire Victor Hugo, rue Pompidou, en arrivant tous les matins vers 8h15 via la rue des Lauriers?"


La minute rigolote de Jean-Michel X

"Benzema ne partira pas au mercato, il restera jusqu'en 2010". (L'Équipe)


La minute de renvoi d'ascenseur dans la gueule

Pierre Ménès : "On ne voit pas le foot de la même façon, la sienne m'emmerde profondément. Il [Roustan] est assez anti-équipe de France, il m'a gavé avec Riquelme qui est lent comme un train de pommes. Il a un côté Rock & Folk, détenteur du bon goût". (L'Équipe) En plus d'être responsable de ton apparition à la télévision.


La minute Robin des Bois à l'envers

Frédéric Thiriez : "Pour le bien de tous, il est indispensable de donner un coup de pouce aux grands clubs qui tirent le championnat vers le haut et jouent l'Europe. (...). Notre système de répartition est très proche de celui des Anglais: ça montre bien qu'il est bon". (F365)



L’OL de A à Z

Partageons la passion du septuple champion de France en parcourant une définition extraite de son dictionnaire officiel (1). Cette semaine, la lettre C, comme Club des Cents.

"C’est le 9 juin 1986 que le Club des Cents a vu le jour. Il s’agit d’une association d’entrepreneurs locaux qui aident chacun l’OL à hauteur à l’époque de 20 000 francs."

Après la trêve: C comme Christophe Comparat.

(1) Le dictionnaire officiel de l’Olympique lyonnais, éditions Hugo&Cie.



La machine à lire l'avenir

Après dix années d'observation du football – ce monde à la fois amnésique et très répétitif – , nous avons pu élaborer des modèles algorithmiques permettant, avec une marge d'erreur extrêmement réduite, de prédire l'avenir.

Paulo Machado aujourd'hui
International Espoir portugais, champion du monde des moins de dix-sept ans, Paulo Ricardo Ribeiro de Jesus Machado appartient au FC Porto, qui ne cesse de le prêter depuis quatre saisons consécutives: Amadora, Leiria, Leixoes et enfin, Saint-Étienne. Mais, convaincue par un début de saison probant, l'ASSE lève l'option d'achat en décembre et acquiert le joueur contre 1,5 millions d'euros.

Paulo Machado demain
Continuant à lucarniser tous les coups francs qui se présentent, Machado devient le complément idéal de Blaise Matuidi et fait valoir sa technique et son activité dans un entrejeu stéphanois souvent impérial. Sa brillante saison 2009/2010 lui vaut d'être suivi par les plus grands clubs européens, plus que par des médias français qui ne lui consacrent pas une grande attention (93 secondes cumulées dans Canal Football Club, 28 dans Téléfoot, 0 dans On refait le match, 100% Foot et Direct Sport). En avril 2010, alors que son club annonce un accord pour un transfert vers Arsenal, son nom est cité à 136 reprises en une semaine dans l'ensemble des émissions spécialisées, afin d'illustrer la faiblesse du championnat de France qui voit partir ses meilleurs joueurs.



La chanson de la semaine

La chanson de la semaine vous invite à philosopher.


William Rousseau – Philosophy football




La question de la journée

• "Niang (0): Transparent ; Cissé (0): Absent ; Nasri (0): On l'a pas vu ; Gerets (non noté): S'était rasé... Il peut y retourner". N’aurait-on pas intérêt à ce que l’OM multiplie les contre performances, histoire qu’OpiOM nous fasse encore rigoler en 2009?




Le quiz des équipes type





Alors, qu'est-ce qui oppose fondamentalement les joueurs de ces deux équipes?



Les observations en vrac

• Camel Meriem capitaine de Monaco. Ce sont Leko, Perez et Bernardi qui doivent faire dans leurs slips quand il pousse un coup de gueule dans le vestiaire. Du moins, si Nimani baisse la musique de son iPod pour qu'on l'entende.
• Quand Platini, au commentaire sur Canal, prédit le but de Kombouaré face au Real, tout le monde lui accorde un statut de visionnaire jusqu’à la fin des temps. Quand Guy Roux, au commentaire sur Foot+, prédit un but de Nancy, il s’autocongratule pendant dix minutes, et tout le monde a envie de lui dire de se taire.
• Il aura fallu attendre dix-huit ans de carrière pour qu’une paralysie faciale confirme que Jérôme Alonzo avait besoin de fermer les yeux pour sortir ses arrêts réflexes.
• Ricardo chahuté à la sortie du parking de Louis II : il n'aurait laissé que 200€ de pourboire au voiturier.




Finalement, la coupe aux petites oreilles, c'est bien aussi.

> Les lucarnes sont rectifiées dans le Diapo des lecteurs.