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L'abécédaire du Toulouse Football Club

Qui est ce mystérieux TFC qui pointe à la seconde place de la Ligue 1, inconnu dans l\'élite il y a encore quelques mois? D\'authentiques Toulousistes nous l\'expliquent à la lettre.

Auteur : Les amis du Pel’figue le 16 Avr 2007

 

OL version 86, abonné à la lose, naviguant entre le ventre mou et la deuxième division, éliminé de toutes les coupes à l’automne, le TFC est un club "gigot-haricot". Les amis du Pel’figue, attentifs suiveurs des Violets livrentleur abécédaire du club. 

A comme Attaquants
Race de joueurs inconnus au TFC. Enfin, il y a bien eu récemment Bancarel, Fauré et Santos. Donc finalement, race de joueurs inconnus au TFC. Elmander est l’exception qui confirme la règle.

B comme Boudrault Patrick
Journaliste sportif de la Dépêche du Midi. Suit depuis vingt ans le TFC. Bien que toujours sain d’esprit, il affirme avoir vu Nico Dieuze faire un bon match, un jour.

C comme Carlos Gardel
Plus grand chanteur de tango de tous les temps, né à Toulouse, avant d’émigrer en Argentine. Pas bégueule, l’Argentine a renvoyé Beto Marcico.

C comme Coupe
Spécialité de Toulouse, malgré la victoire en 1953. Suffit qu’un club de CFA 2 au nom moisi, si possible d’une région humide (Schiltigheim, Raon-l’étape, Jura-Sud Foot) traîne pour que le TFC soit éliminé en 1/32e, plus rarement en 1/16e. La malédiction se poursuit en Coupe de la Ligue, l’élimination intervenant contre un pensionnaire de Ligue 2, ou de National.

D comme Dieuze
Archétype du joueur du TFC. Né dans la région, formé au club, joueur besogneux, portant parfois un bandeau sur le nez. Attaquant reconverti milieu défensif, il fait des smashes de volley dans sa surface, manque des penalties, marque uniquement contre le PSG, parfois en se faisant assommer par la sortie du gardien. Autre exemple: Arribagé.

logo_tfc_det.jpgE comme Exotisme
Club de réfugiés politiques, défenseur des pays en voie de développement, le Téfécé s’est toujours débrouillé pour avoir le seul représentant d’un pays dans le championnat. Ex: Ernest Malawi du... Malawi.

F comme Football
Deuxième sport à Toulouse, derrière le rugby. Les performances des rugbymen ne sont jamais jugées à l’aune du football, même si l'on estime que Michalak et Elissalde se servent mieux de leurs pieds que Emana et Aubey.

G comme Gel
Seul souvenir marquant laissé par Daniel Moreira et ses cheveux gominés.

H comme Hollande-Serbie
Berkamp, Davids, les frères de Boer, Overmars, Mijatovic... ont un jour foulé la pelouse du Stadium. Huitième finale de la Coupe du Monde 98. Denier grand match à s’être déroulé sur cette pelouse.

I comme Ile du Ramier
Terre ceinturée d’eau sur lequel se trouve le Stadium. Peu pratique lorsqu’il s’agit de repêcher les ballons égarés par le latéral serbe Predrag Ocokolcig ("Dans les prés" comme l’on disait dans les tribunes).

J comme "jeu à la toulousaine"
"Pédagogie du football : apprendre à jouer ensemble par la pratique du jeu" d'Érick Mombaerts, Paris, éditions Vigot, 1999. Chef d'œuvre littéraire écrit par coach Éric, étonnamment passé inaperçu chez les libraires... et sur le terrain.

K comme Khid
Vaguiz Khidiatouline (dit Le Khid), premier joueur de l’ex-URSS à s’être expatrié dans un championnat étranger. Considéré avant son arrivée comme l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde (aaah, le Rideau de fer), il restera comme l’un des plus catastrophiques de l’histoire du TFC (la performance n’est pas mince). Roi du placement hasardeux et des contre son camp, il quittera Toulouse pour Montauban. Tout est dit.

L comme Ligue des champions
À Toulouse, le vent d’Autan rend fou, c’est connu. Jacques Rubio en est la preuve. Quadruplant le budget du club, l’ancien président toulousain annonce que le TFC jouera un jour la Ligue des champions. Un an plus tard, le club affronte Angers en National.

M comme Marcico
El pizzaiolo reste le seul grand joueur de l’histoire du Tef’. Un crochet, une feinte, un tir, un but puis bis repetita au match d’après. Le moule du bon joueur s’est cassé depuis le passage de Beto.

N comme Napoli
Le TFC aurait un jour éliminé le Naples de Maradona en coupe d’Europe. Aucune archive disponible sur youtube ou dailymotion.

N comme "Nu comme un ver"
Mésaventure arrivée à Christophe Revault un certain 21 septembre 2001 après l'explosion de sa maison. Le sympathique gardien toulousain s'est retrouvé dans le plus simple appareil à errer dans la rue pour comprendre ce qu'il s'était passé.

O comme Ola
La dernière ola à Toulouse s'est produite le 21 septembre 2001 quand le toit du Stadium s'est soulevé comme un seul homme. Le stade n'avait jamais vibré comme ça.

P comme "Putain cong" !
Exclamation du patois local, signifiant qu’une connerie vient d’être commise. Revient souvent lors du visionnage des matches du club à Jour de foot.

P comme Prunier
Idole du maigre public toulousain en National, s'est fait mettre à la porte comme un malpropre, le plus grand cerveau de l’histoire du football restera celui qui emplâtrait les journalistes.

Q comme QI
William Prunier (L'Équipe) : "Nous étions étrangement mous. Peut-être trop tendus".

R comme Rugby
Premier sport à Toulouse, devant le football. Les performances des footballeurs sont toujours jugées à l’aune du rugby. On estime ainsi que Nemecek aurait fait un bon troisième ligne et Barthez un bon arrière, "comme son papa d’ailleurs".

S comme Stadium
Stade sans nom dans lequel évoluent les Violets. Dans toutes les religions, les morts non baptisés errent sans but dans les limbes. Rappelle le comportement des joueurs sur la pelouse le samedi de 20h à 21h45.

T comme Tombeau
C’est l’ambiance qui règne au Stadium, où les clubs de supporters disséminés aux quatre vents peinent à faire croire qu’il ne s’agit pas d’un match à huis clos. On entend habituellement plus les ultras adverses, même ceux de Troyes. A valu une chronique dans le défunt magazine officiel Toulouse match: "peuple du Stadium, réveille-toi".

U comme Ultra Violet
Pire jeu de mot pour le nom d’un groupe d’ultras en France. Composé par une trentaine de gringalets s’époumonant sur "À droite, allez! à gauche, allez! en arrière,allez! en avant TFC!", ces supporters, en accord avec les Viola Boys et les Indians (il était une fois dans le sud-ouest) ne chantent plus "qui ne saute pas n’est pas Tou-lou-sains" depuis le drame d'AZF.

V comme Victor Bonilla
Attaquant colombien furtif et prolifique (quinze buts en une saison), symbole de la gestion humaine et sportive du club. Convoité au mercato d'hiver par les plus grands clubs, estimé à quinze millions d'Euros à l'époque, le tef préfère le garder pour assurer le maintien. Six mois plus tard, le TFC est relégué sportivement, le club dépose le bilan et Victor Bonilla part pour zéro euro. Big up au président boiteux de l'époque Jacques Rubio.

W comme Waterloo
Nicolas Paviot, Eugène Dadi, Jean-Pierre La Placa, Ian Anderson, Robert Nouzaret, Didier Sénac, Eric Garcin, Kelvin Sebwe, Dario Cabrol, Pierre Aubame-Yang, Laurent Guyot, Patrick Valéry, Jean-Christophe Rouvière, Eric Lada...

X comme facteur X
Le TFC est le club qui permet de résoudre une équation. Une équipe qui ne gagne plus depuis huit matches à domicile battra le TFC, un joueur qui ne marque pas ouvrira son compteur contre les Violets, une formation ayant pris zéro point à l’extérieur fera match nul au Stadium. Les coaches adverses cochent la case de la rencontre face au TFC sur le calendrier quand ils veulent relancer leur équipe.

Y comme Yo-Yo
Phénomène engagé dans les années 90 sous la présidence Labatut (ça ne s’invente pas), le club alterne les saisons en première division, avec celle en deuxième division. La corde s’est cassée puisque une relégation sportive s’est doublée en 2000 d’une rétrogradation administrative en National. Le signe indien semble vaincu puisque le club a entamé sa quatrième saison dans l’élite.

Z comme Zéro (Point)
Lors de sa deuxième saison en Ligue 1, le TFC version Oliver Sadran est à la lutte pour la troisième place à dix journées de la fin (ça ne vous rappelle rien?). Mais on n’échappe pas à sa vraie nature. C’est le moment que choisissent les Violets pour réaliser la pire série de l’histoire du club et aligner huit défaites de rang. Huit matches, huit défaites, zéro point et une treizième place finale bien plus conforme aux ambitions du club.

Réactions

  • nominoe le 16/04/2007 à 02h00
    Bravo ! Même si, suivant ce club d'assez loin, tant footballistiquement que géographiquement, quelques finesses ont du me passer au-dessus...

    Mention spéciale pour qui ne saute pas n'est pas toulou, zain, et la lettre X, toujours délicate à traiter pour qui ne peut faire référence à Xuereb

    Et si ça peut encourager des vocations d'abécédaires pour d'autres...


  • Tapas Tef y Graf le 16/04/2007 à 05h23
    Bravo! Je reconnais bien la le club de mon coeur! Surtout les lettres N et X.

    Par contre le vrai nom d'Ernest c'est M'tawali, et pas Malawi. Ou c'est fait expres parce que personne se souvient de son nom?... sauf moi et Giresse, gasp. C'est grave docteur?

  • Tricky le 16/04/2007 à 07h55
    Sympa.

    Je me sens du coup, tel un Faryd Mondragon, beaucoup de proximite avec vous.

  • Jon-Dahl Tomasson le 16/04/2007 à 08h05
    Bel hommage au TFC !

    William Prunier, notre héros,enfin réhabilité !
    (au passage, honte à Pierre Ménes qui hier soir à 100%Foot a cité uniquement Revault et Lièvre comme les 2joueurs à être restés au TFC en National).

    Et Jacques Rubio, candidat d'honneur au Président de Plomb !
    Il faut dire qu'avec un tel nom, qu'il a fait raccourcic à l'état-civil, il ne pouvait pas espérer moins !
    Il y a des gens prédestinés.


  • wiseman81 le 16/04/2007 à 10h30
    Ô Toulouse !!!
    Pour avoir fréquenté le Stadium (municipal) à différentes périodes (début 90 et début 2000), je constate que l'Abécédaire est intemporel.
    Par contre, petit oubli qui aurait voulu sa place à la lettre M pour maillots...
    Que ce soit rose pâle ou gris, voire violet jaune vif sponsor cachou lajaunie, le Tèf a toujours était à la pointe du marketting.

  • Blonde Platini le 16/04/2007 à 10h46
    Dans les maillots ridicules, il y'avait le "Pédirelax" avec un pied comme logo ventral. Mythique.

    Dès le A, j'objectais en pensant à Bonilla qui est réhabilité dans les lettres suivantes ... et Calderaro qui aidera bien dans les heures sombres de la D2.

  • jim_chee le 16/04/2007 à 10h57
    Aux origines de Qui ne saute pas n'est pas etc...,
    Un vieux souvenir : finale rugby 94 (ou 95), le métro parisien esquissant un mouvement sinusoîdal, bondé de fous furieux montés sur ressorts et beuglant qui ne saute pas n'est pas toulousain.
    Fallait voir le regard des quelques parisiens présents. Grandiose.
    Ce chant est toulousain. Et pas besoin de rajouter un Hé, comme les lyonnais.

  • Blonde Platini le 16/04/2007 à 10h58
    Quelques moments d'histoire auxquels il m'a été donné d'assister au Stadium durant mes deux saisons toulousaines (92-93, 93-94).

    Compris mon erreur lors de mon premier match dans l'enceinte: un mythique 2-2 contre le PSG, après que Toulouse a pris le score 2-0, Pédemas offre (littéralement, des passes décisives) 2 buts à Wéah. Pédemas quittera le club pour Le Mans après ce match (les insultes mélant insanité et menaces graves à l'intégrité physique en provenance du virage ouest n'y étaient sans doute pas pour rien).

    Arrivé 5 minutes en retard à Toulouse - Angers (de bruno germain, quand même), ai donc raté le but du 0-1 final

    Assisté à un hat-trick de Bancarel, contre Nimes de Lolo Blanc et Vercruysse (3-0). Le public qui ne manquait pas d'humour chantait "Nimes en D2". Ils seront exhaussés, mais suivront les crocos la saison d'après.

    Vu la coupe aux grandes oreilles, portée en triomphe par Barthez quelques jours après Munich 93. (Toulouse OM, 3-1, l'OM était déjà champion, 'fin déjà encore champion)

  • kalle le 16/04/2007 à 11h10
    Ben moi je me souviens très bien de Beto Marcico que j'ai souvent vu jouer au stadium.... Incomparable !

  • patrice le 16/04/2007 à 11h25
    Aucune mention à Yannick "tête d'or" Stopyra et Gérald Passi, c'est un peu dommage... Sinon beaucoup de vérités, mais dire que Michalak se sert mieux de ses pieds qu'un footballeur prête à sourire quand on connait les qualités du type dans ce domaine.

La revue des Cahiers du football