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Jean-Michel Aulas bute contre son camp

Une Balle dans le pied – En annulant la révolution de l’été dernier, Jean-Michel Aulas a réaffirmé son emprise sur l’OL, mais il ne résout pas la crise et s’aliène les supporters. 

Auteur : Jérôme Latta le 20 Dec 2019

 

 

Garder le pouvoir, mais perdre le contrôle : ce paradoxe pourrait illustrer la terrible année 2019 de l’Olympique lyonnais et de son président Jean-Michel Aulas. À la crise qui s’est installée depuis plusieurs saisons en a succédé une qui semble encore plus profonde.

 

Peut-être le dirigeant le plus emblématique du football français des trente dernières années a-t-il eu le sentiment d’avoir mystifié le monde en faisant mine, cet été, d’accomplir une révolution longtemps attendue. Mais c’est d’abord son propre monde qu’il a mystifié.

 

En mettant tardivement un terme au mandat de son entraîneur Bruno Genesio, mais aussi en nommant au poste de directeur sportif un ancien capitaine emblématique (Juninho), et à celui d’entraîneur, pour la première fois, un technicien étranger (Sylvinho), "JMA" avait pourtant envoyé le signal d’un changement de cap – assorti de la promesse d’une mise en retrait personnelle. (…) 

 

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Réactions

  • Tonton Danijel le 20/12/2019 à 10h18
    Résumé intéressant, un truc qui me frappe aussi dans le désarroi d'Aulas, c'est la perte de modjo de la cellule de recrutement depuis le dernier titre de 2008.

    L'OL (et donc Jean-Mimi) ont souvent eu le nez creux jusqu'à cette saison pour faire de bons choix de recrues, des joueurs qui se sont même élevés pour devenir internationaux (comme Malouda ou Abidal). Depuis, s'il y a eu quelques réussites (Lisandro Lopez ou Memphis Depay), il y a aussi eu pas mal de gros fiascos malgré l'énorme salaire qui les accompagnait (Kader Keita, Yohann Gourcuff, Aly Cissokho, Mapou Yanga-Mbiwa, Bertrand Traoré...).

    Est-ce que Jean-Mimi est devenu sénile? Est-ce que l'OLland a tellement plombé les finances du club qu'il ne peut plus se permettre de construire le club sur du long terme? Est-ce que l'échec de la saison 2008-2009, la première de 'régression' d'un club qui avait su franchir les étapes progressivement a précipité la panique à bord?

    (Au passage, quand Eddy Fleck évoque les succès de Paulo Sousa et André Villas-Boas, il y avait quand même pas mal de scepticisme lors de leurs venues surtout que les résultats n'ont pas été immédiats... A l'inverse de Sylvinho qui avait suscité quelques enflammades après 2 journées tonitruantes).

  • Espinas le 20/12/2019 à 11h52
    Article intéressant sur la question fondamentale à l'OL, qui décide et avec quel fonctionnement.

    Tonton, pour le recrutement, il y a vraiment eu plusieurs phases:
    - la phase division 1 (années 90-99) où le recrutement est avant tout hexagonal, le club s'installe en D1, n'est pas très riche et va chercher des bons joueurs de L1 pour progresser (Amoros, Gava, Assadourian, Violeau, Caveglia, Cocard, Grassi, Delmotte, Dhorasso), l'ossature de l'équipe est faite de joueurs formés au club. On commence à vendre des jeunes qui toquent aux porte de l'équipe de France et veulent gagner des titres (Ngotty, Maurice, Giuly) pour se financer.

    - l'arrivée de Pathé (1999-2002): on fait un gros mercato (Anderson, Vairelles qui sortait du titre lensois et de la C1, Laigle rapatrié de la Sampdoria) où on offre vraiment à l'entraineur (Bernard Lacombe) le joueur qu'il veut (Sonny). Aulas veut aller chercher le titre et casse sa tirelire sur Carrière (financé aussi par le départ de Marlet).

    - la phase brésilienne et les titres (2000-2008): l'ancien joueur Marcelo devenu agent nous dégote des pépites au Brésil (Edmilson, Caçapa, Cris) avec quelques déceptions relatives (Fred, Nilmar) mais un bon ratio de réussite avec Bernard Lacombe qui fait les voyages de temps à autre (Juninho). Le flot se tarit quand les grands clubs viennent se servir directement au lieu d'acheter les joueurs en Europe.
    Parallèlement, le marché des transferts s'affole et l'OL devient spécialiste de trading en vendant les joueurs au plus fort de leur cote, en faisant paser une étape à des ex Bastiais (Essien), Guingampais (Malouda) ou Lillois (Abidal) avec l'étiquette Ligue des Champions. Le club est cité en exemple pour son savoir-faire, l'oeil de Lacombe et les décisions consensuelles (les recrutements sont discutés par le président, son conseiller, l'entraîneur) dans le livre Soccernomics paru en 2009. Le club est alors au sommet.

    Le fonctionnement reste alors assez artisanal et basé sur peu de personnes, la venue de Tiago serait due à Houllier.

    - la phase Puel (2008-2011): on veut aller chercher la C1 (ne rigolez pas), gros recrutement en L1 (Lloris, Ederson, Gomis) surtout au LOSC (Bastos, Makoun) après Bodmer et Keita en 2007 et en Europe (Lisandro, Cissokho) puis Gourcuff en 2010. Les clubs de L1 ont vu les plus values et demandent bien plus qu'avant, les joueurs obtienent de très bons salaires avec la concurrence et le standing du club (ligue des champions, 3 1/4 de C1, 1 demi).

    - la cure d'austérité (2010-2016): fin du DIC (Droits à l'image collectif), joueurs qui ne confirment pas et ne partent plus (leur salaire lyonnais est au-dessus de ce qu'il auraient ailleurs à challenge sportif équivalent) plombent les finances en salaire et ne rapportnet pas les plus-values espérées, il y a les travaux du stade à financer.
    On vent petit à petit nos joueurs qui ont de la valeur (Lloris, Lisandro) ou on laisse filer sans prolongation des gros salaires (Cris, Kallstrom, Gomis et Briand après exclusion du groupe pour refus de transfert) et on fait confiance aux jeunes avec des générations exceptionnelles (Lacazette, Grenier, Gonalons, Umtiti, Tolisso, Lopes). On ne recrute que très peu et sans mettre beaucoup d'argent (le plus gros transfert de Garde entre 2011 et 2014 est Monzon 7 millions)

    - phase Parc OL et Flo Maurice (depuis 2016): le stade est inauguré, les recettes augmentent. Le club a de nouveau l'ambition de jouer chaque saison la C1.
    Le trading reprend avec les jeunes qui ont explosé et s'en vont pour se faire une place en EdF (Umtiti, Laaczette, Tolisso) à l'étranger.
    On recrute principalement à l'étranger et on augmente le tarif moyen par recrue (Darder, Mammana, Diop, Traoré, Depay, Denayer, Mariano Diaz, Dembelé), tout en essayant de post-former des jeunes joueurs de L1 (Tousart, Cornet), on esaye aussi d'attirer les bons espoirs (Ndombelé, Terrier).
    Le centre de formation est moins mis en avant et on vend les jeunes assez rapidement s'ils ne s'imposent pas en équipe première rapidement (Maolida, Diakhaby) ou ne veulent pas signer de contrat pro (Geubbels vendu 15 à Monaco à 15 ans).

    Por résumer, le terme de cellule de recrutement est assez exagéré puisque le fonctionnement a surtout été de se reposer sur des personnes clé (Lacombe, Marcelo, Maurice).
    Les recettes des titres (Brésil et L1) n'ont plus fonctionné quand les clubs ont augmenté significativement leurs tarifs ou refusé de nous vendre leurs meilleurs joueurs (Ribéry est ciblé en 2006, le PSG a refusé de nous vendre Pauleta). On a dû payer plus chers des joueurs en transferts et en salaires et les erreurs relatives nous ont pris une part plus grande de notre budget avec des vrais accidents industriels (Gourcuff, Mapou, les dernières saisons de Grenier) et l'arrêt prsque complet des recrutements pendant la période de construction du stade.

    Depuis que Maurice s'occupe du recrutement (2015), j'ai l'impression qu'on fait moins d'erreurs qu'à l'époque Puel et que le ration réussites sur flop est bon. Par exemple, Ndombelé et Mendy sont achetés 10 millions et 5 millions.
    Le truc, c'est que ces nos résultats sportifs ont été faits avec des effectifs où il y avait 3-4 têtes d'affiche vraiment au dessus du lot, souvent formées au club.
    Il est quasiment impossible à Lyon de recruter des joueurs du niveau des meilleurs qui partent puisqu'ils vont au Real Madrid, au Bayern, à Tottenham.
    Il faut soit former des cracks, soit recruter des joueurs de niveau inférieur et les faire monter au niveau international à Lyon.

    Pour moi, la crise cette saison est assez circonstancielle par rapport au recrutement.
    On verra si Juninho va apporter son réseau brésilien au club et son poidss par rapport à Garcia, si ce dernier reste, etc...

  • Mik Mortsllak le 20/12/2019 à 14h41
    Plus que de "crise" ces dernières saisons (pas fan de ce terme qui a tendance à être utilisé à toutes les sauces un peu partout, et puis normalement c'est aux journalistes de Kiplé de décréter qu'il y a crise), c'est surtout un train-train pas très emballant qui s'est installé depuis quelques années.
    Un train-train à base de qualifications pour l'Europe (de haute lutte la plupart du temps), de saisons pas emballantes dans le jeu, de vente de meilleurs joueurs et d’entraîneurs français moyens (pléonasme ?) et JMA-compatibles. Le problème étant que le club semble s'en satisfaire.

    J'ai l'espoir que Juninho permette de sortir de cette routine et de ces recettes présidentielles qui ne marchent plus vraiment depuis 10 ans, même s'il devra sans doute gagner en expérience et en assurance pour cela. Si ça pouvait ne pas être trop long ce serait sympa.

  • outah le 20/12/2019 à 20h27
    "Peut-être le dirigeant le plus emblématique du football français des trente dernières années..."

    Et Loulou Nicollin ?

  • outah le 20/12/2019 à 20h57
    "Peut-être le dirigeant le plus emblématique du football français des trente dernières années..."

    Et Loulou Nicollin ?

  • outah le 20/12/2019 à 21h30
    @Espinas : tu as très bien résumé les marchés des transferts de l'OL sous Aulas. Merci d'avoir apporté un peu de mesure à l'article, que je trouve définitif.

    Si on peut critiquer Aulas, on doit lui laisser le crédit de ce qu'il a accompli :

    - faire d'un ancien club de "coupe" qui végétait en d2 un bon club de L1, puis une des grosses écuries du championnat

    - avoir une équipe performante en coupe d'Europe pendant des années, quand tous les "grands" clubs français avaient des effectifs et des performances médiocres et cela bien avant la manne des droits télé ou que le Qatar change la face de notre championnat

    - garder le club sain financièrement et perenne.

    - Avoir une équipe qui gagne la plupart du temps les derbys (l'ASSE était alors mal en point, c'est vrai).

    Ici, l'article nous précise qu'il a probablement perdu de sa lucidité. Un peu de mesure aurait été de mise : la situation du club cette année n'est pas encore catastrophique, on est qu'à la mi-saison et l'avenir nous dira si Aulas est toujours majoritairement clairvoyant ou non.

    Le choix de Garcia, le brusque changement de cap au premier échec, la gestion du club qui semble d'un autre âge peuvent interroger, voir alarmer.

    Mais je me permets de nuancer par rapport à un point omis dans l'article : la versatilité et le niveau d'exigence du supporter lyonnais.

    Certains entraineurs ont été conspués avant même d'avoir eu l'occasion de faire leurs preuves : Puel (avec le meilleur parcours européen du club), Perrin (auteur d'un doublé pourtant) puis Garde et Génésio. Ils ont continués à être haïs quels que soient leurs résultats. L'article parle de "grands" entraineurs en citant Villas-Boas, qui a une expérience internationale, mais que je ne classerait pas pour l'instant dans les "grands" entraineurs : il n'a ni laissé une empreinte sur le football ni remporté une moisson de titres ni réussis plusieurs coups incroyables en faisant surperformer des effectifs.

    Ce qui me laisse penser que l'auteur, tout comme nombre de supporters lyonnais, ne jugent la qualité d'un coach que par son niveau de célébrité, voir son aura.

    Je laisse les éternels débats sur le fond de jeu ou la beauté de celui-ci à leur place, tant ils sont subjectifs : dans les talks-shows moisis qu'on nous vend à la télévision, autant dire au fond de la cuvette.

    Car finalement, l'auteur et de nombreux supporters ne semblent pas savoir ce qu'ils veulent :

    - des matchs spectaculaires? Ce qui nécessite des prises de risque
    - un style de jeu identifiable comme l'Ajax par exemple ? Cela passera par une acceptation que les résultats ne seront pas au rendez-vous chaque année
    - Des résultats et des titres? Il faudra alors parfois sacrifier le résultat à la manière.

    Si ces 3 éléments ne sont pas forcément incompatibles, il s'agirait plutôt de définir une ligne claire, une vision d'ensemble et de se dire qu'on ne peut pas avoir chaque années ces 3 points. Or, si l'un d'eux est absent, les supporters se plaindront à grands cris.

    Et justement, si l'auteur reproche à juste titre à Aulas de sembler naviguer à vue, il oublie que les critiques contradictoires semblent influer sur ces décisions bien plus qu’auparavant : plus personne n'a la moindre patience et de ce fait les critiques sont lapidaires et les décisions prises dans l'urgence.

    Ce qui a vraiment changé chez Aulas, contrairement à ce qu'il dit lui-même, c'est qu'il subit les pressions extérieures et qu'elles semblent influer ses décisions, ce qui ne fut jamais le cas jusqu'à la fin des années 2000.

  • Mik Mortsllak le 21/12/2019 à 12h05
    outah
    20/12/2019 à 21h30

    Ce qui a vraiment changé chez Aulas, contrairement à ce qu'il dit lui-même, c'est qu'il subit les pressions extérieures et qu'elles semblent influer ses décisions, ce qui ne fut jamais le cas jusqu'à la fin des années 2000.

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    Si c'est vraiment le cas alors je crois qu'on peut dire qu'il n'est plus "majoritairement clairvoyant".

    Et je serais curieux de savoir quelles pressions extérieures l'ont poussé à garder BG trois saisons complètes ou à choisir Garcia cet automne.

  • Sens de la dérision le 21/12/2019 à 12h18
    Il y a deux-trois points à noter sur l'article.

    "un effectif moyen a été sous-exploité lors des dernières saisons." : un effectif moyen sous-exploité qui finit dans le premier quart du tableau de L1, ce serait assez novateur. Heureusement pour le Real que l'OL n'a jamais eu un bon effectif bien exploité, sinon adieu la décima.

    "les résultats négatifs persistent après l’arrivée de Rudi Garcia" : les résultats ne sont pas géniaux mais ça reste mieux que l'ami Sylvinho (9 pts vs 16, et un BP/BC de 14/9 vs 14/8, ce qui est rigolo)

    "Rudi Garcia [..] mais son crédit est entamé après son échec à Marseille." : combien d'entraîneurs n'ont pas vu leur crédit entamé ? À part ptet Guardiola, j'ai du mal à en voir comme ça.

    "Cette position est de moins en moins tenable quand l’équipe, en disette de titres depuis 2012, n’honore pas ce statut sur le terrain." : rappel des équipes françaises qui ont eu des titres depuis : PSG, Monaco, Bordeaux, Guingamp, Rennes, ASSE, Strasbourg. On n'y trouve aucun des clubs qu'on a considéré comme bien géré (Nice, Lille) ni évidemment l'OM.

    "En reprenant la main, Jean-Michel Aulas dit en substance qu’il est irremplaçable. C’est peut-être vrai, et c’est le problème : nul ne sait ce que réserverait un après-JMA qui ne semble pas préparé." : j'irai plus loin en disant que c'est le mal français et que ça explique les saisons en dent de scie des clubs français. Il n'y a qu'un club qui est en L1 depuis plus longtemps que l'OL et c'est le PSG... Marseille et Paris étaient dans une situation pas magnifique dans les années 2000, Monaco est tombé en L2, Bordeaux attend toujours la réussite de son PLAN.


    Mais +1 avec l'excellent résumé de Espinas qui me paraît avoir l'analyse la plus claire : l'OL n'a plus sa filière magique (achat L1+Brasil) et a tenté une politique bling-bling qui a foiré. Est-ce que Juni a un réseau brésilien ? Ça ne me paraît pas évident...

  • Mik Mortsllak le 21/12/2019 à 14h37
    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 12h18


    "Cette position est de moins en moins tenable quand l’équipe, en disette de titres depuis 2012, n’honore pas ce statut sur le terrain." : rappel des équipes françaises qui ont eu des titres depuis : PSG, Monaco, Bordeaux, Guingamp, Rennes, ASSE, Strasbourg. On n'y trouve aucun des clubs qu'on a considéré comme bien géré (Nice, Lille) ni évidemment l'OM.

    -------------

    Je ne suis pas sûr de comprendre: avoir moins de titres depuis 2012 que des clubs pas forcément réputés pour être très bien gérés est censé être positif ?

  • Lucho Gonzealaise le 21/12/2019 à 16h27
    Mik Mortsllak
    aujourd'hui à 12h05

    Et je serais curieux de savoir quelles pressions extérieures l'ont poussé à garder BG trois saisons complètes ou à choisir Garcia cet automne.
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    Les pressions extérieures peuvent aussi avoir l'effet inverse quand l'ego rentre en jeu. Je vois bien Aulas persister dans des choix en se disant "ils verront qu'encore une fois, c'est moi qui avait raison". C'est du biétrysme pur mais je pense que l'ego de JMA prend beaucoup trop de place pour que ce soit bénéfique pour l'OL. A force de succès et de louanges, il en a peut-être fini par croire qu'il était lui-m^me le garant de tout ça alors que l'équilibre de la réussite de l'OL était sûrement plus vertical à l'époque (je n'enlève évidemment rien à sa capacité à avoir su faire les bons choix et s'entourer).

    Ce n'est pas uniquement l'OL qui a décliné à l'orée des années 2010, c'est tout le foot de club européen qui a complètement évolué et je pense que JMA n'a pas su l'anticiper. Et quand bien même l'aurait-il fait, pouvait-il continuer à faire de Lyon une place forte européenne ?

La revue des Cahiers du football