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Il est de retour, et ils ne sont pas contents

Charles Biétry, tué par sa prétention en six mois de PSG, vient de se réincarner dans l’espace virtuel hertzien de TF1, provoquant la zizanie au service des sports avant même son arrivée

Auteur : Pierre Martini le 28 Sept 1999

 

 

Les héros ne meurent jamais, mais ils ne sont pas les seuls. Lorsque Charles Biétry est annoncé comme successeur de Michel Denisot (et réciproquement) au printemps 98, il refuse de laisser la direction du service des sports à quelques semaines d’une Coupe du Monde qui va consacrer sa vie, son œuvre, et choisit de mener les deux activités de front. L’avant-veille de la finale du 12 juillet, il s’offre l’émission quotidienne (de François Pécheux) pour rendre un hommage bien mérité à sa propre carrière télévisuelle.


Après des années à tout savoir - tout comprendre - tout expliquer, à saper plus ou moins ouvertement la politique de son ami Michel de vingt ans, on allait voir ce qu’on allait voir, on allait voir comment on dirige une équipe. Biétry commence par faire tout le contraire de son prédécesseur : il veut virer Simone, mais rappelle Lama, il fait table rase, multiplie les conflits, entend construire une équipe à forte identité bretonne (!!!), prend Giresse en quatrième choix et… se plante totalement.

 

Le milieu tout entier lui tombe dessus en s’écroulant de rire: l’homme s’est créé des inimitiés partout où sa prétention est apparue insupportable, c'est-à-dire partout, y compris à Canal. Après une ultime humiliation (le retour d’Artur Jorge, plus zombie que nature) l’aventure se termine, et le PSG ne s’en tire finalement pas si mal en voyant s’éloigner si tôt le Godzilla d’Armorique.

 

Moins d’un an après sa déculottée parisienne, la traversée du désert (jalonnée par une émission “politique“ absolument grotesque lors de la campagne des européennes) semble s’achever par un transfert surprise sur TF1, dont l’annonce provoque déjà une levée de boucliers et semble-t-il, des menaces de démission. On sait que Charlot adore s’asseoir plus haut que son cul, et l’assurance qu’il ne venait que pour commenter certains matches de la Ligue des Champions ne sera pas suffisante pour calmer les esprits.


Connaissant ses avis supérieurs sur tout, l’inventeur du football sur Canal+ aura du mal à tenir en place. Mais comme tout passage prolongé dans la petite lucarne entraîne une hypertrophie de l’ego et une terrible dépendance, on peut penser que le bonhomme était prêt à tout (à une banquette ou un strapontin) pour retrouver un micro.

 

En franchissant le Rubicon (c’est-à-dire la Seine) notre souverain pontifiant parachève une certaine régression, ses dernières années sur la chaîne cryptée l’ayant vu sombrer lentement dans le radotage et l’autosatisfaction: sur TF1, le grand psychanalyste du ralenti sera dans son élément. Avec Roland, Zabel, Jailland et les autres, c’est une véritable Dream Team qui sera réunie sur Bouygues TV.

 

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