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France-Irlande : Dublin au moral

Matchbox – Elle se décompose, elle se recompose et à la fin elle passe. L'équipe de France n'est pas bonne pour la santé, mais elle assure le suspens. Édito • nalyse • observations • gars • vu du forum.

Auteur : La rédaction le 27 Juin 2016

 

 

Encore une fois dans la douleur, oui. Sans être beaux ni cohérents. Il faut dire que cette fois, à des adversaires qui font de leur maîtrise tactique (voire de leurs refus de jeu) un avantage défensif, l'équipe de France a ajouté un penalty concédé d'emblée sur une non-occasion: sans la glissade de Rami, le centre était inoffensif, et Pogba s'empêtre sur Long alors que ce dernier n'est pas dans une position de tir très favorable… L'égalisation a inversé le rapport de forces, le deuxième but a définitivement rétabli une sorte de vérité sur le niveau des deux équipes.

 

La difficulté est bien de parvenir à la manifestation de cette vérité, et c'est là que peine cette équipe, toujours confrontée à son incapacité à faire le jeu, à afficher une vraie maîtrise, à se montrer plus cohérente. Mais elle exprime pourtant une certaine force dans cette incohérence, consistant à s'imposer tardivement ou malgré un handicap de départ qu'elle s'est elle-même infligée. Cette fois en cinq minutes à l'heure de jeu. Tant pis pour la logique des schémas de jeu: la sélection est revenue après la pause dans le 4-2-3-1 qui avait été désavoué par France-Albanie, et elle a connu sa meilleure période dans une certaine confusion tactique au cours de la dernière demi-heure – quand ses individualités ont enfin trouvé à s'exprimer.

 

Deschamps incarne l'antithèse du romantisme dont on voudrait toujours que les Bleus soient les représentants. Du moins en termes de jeu, car si son équipe n'est décidément pas très belle à voir, elle ménage une intensité dramatique qui a aussi caractérisé l'histoire de l'équipe de France. Puisse le suspens durer très longtemps.

 

 

 

 

La nalyse

Christophe Kuchly (avec J. M.) – L'équipe de France est bâtie pour les attaques rapides. La verticalité. Ce n'est pas déshonorant en soi, même si c'est parfois moins joli à regarder que des redoublements de passes, mais ça pose souci quand le scénario ne tourne pas dans le bon sens. Quand l'adversaire résiste ou, pire, quand il ouvre le score rapidement. Jusqu'ici, la France n'a rien connu d'autre. Comme le Portugal, qui peine aussi à proposer un football emballant, mais est également encore en lice. Ce n'est pas le Pérou mais c'est mieux que la Croatie ou la Suisse.

 

Voilà pour le constat pur. Si les Bleus n'avaient pas convaincu jusqu'ici dans l'animation, l'arrivée des matches à élimination directe n'a rien changé. Il faut donc s'y faire: aussi longtemps que la bande à Deschamps sera là, elle risque de frustrer son public. Sauf à débloquer rapidement le compteur et/ou affronter une équipe de possession. Une fois le deuxième but marqué, on a bien vu que toute l'équipe était libérée, mentalement bien sûr mais aussi parce qu'elle avait enfin les espaces dont elle a besoin pour s'exprimer. La fatigue irlandaise ne doit pas être oubliée dans l'équation. "On est bien quand on met un peu de folie et beaucoup de rythme, soulignait Didier Deschamps à l’issue du match. C’est là où on est le plus dangereux." Quand elle l'a oublié, en première période, ça a donné une circulation de balle lente, globalement peu de rythme (pas aidé par les gains de temps irlandais), un manque de fluidité et du déchet parfois exaspérant...

 

 

La causerie de Didier Deschamps à la mi-temps a certainement remis les esprits à l’endroit. Elle a débouché sur une plus grande intensité bleue en seconde période et un entrejeu enfin souverain, notamment. Mais c'est aussi par la tactique que les Français s'en sont sortis. Pas en inventant quoi que ce soit, même si le passage à ce 4-2-3-1 décevant contre l'Albanie a fait du bien, mais en corrigeant. La vivacité et les provocations balle au pied de Kingsley Coman, absentes chez ses coéquipiers et indispensables pour percer une défense regroupée; Blaise Matuidi replacé axe gauche; Antoine Griezmann dans l'axe, en deuxième attaquant, comme en club... "On a voulu ajouter plus de présence offensive, et placer Griezmann plus près de Giroud", a expliqué Didier Deschamps. En fallait-il plus? La relation entre le joueur de l'Atlético et Olivier Giroud a en tout cas abouti directement à un but et une expulsion adverse, le premier profitant des déviations aériennes du second, tandis que l'égalisation est le fruit direct de l’attitude bien plus offensive de Bacary Sagna en seconde période.

 

Les maux sont toutefois toujours là. L'Irlande, équipe tout de même bien limitée et pas très bien organisée, a su tenir par son intensité, son engagement, bousculant des Bleus d’abord beaucoup trop timides. "On a encore été crispés", a reconnu Didier Deschamps. Toujours aussi empruntés dans la relance, aussi, dans le cas des défenseurs centraux. La suspension d'Adil Rami au prochain tour offrira l’occasion à son remplaçant de résoudre ce problème, en partie du moins.

 

Reste à savoir qui se dressera face aux Bleus. L’Angleterre serait presque une meilleure chose que l’Islande, dont le jeu est bien plus british que celui des Three Lions. L’Islande qui placerait aussi l’équipe de France face à ses démons dans le jeu de position. Voilà à quoi nous poussent ces Bleus, à supporter les Anglais! On espère que ça en vaudra la peine…

 

 

 

 

 

Les observations en vrac

Une Marseillaise synchrone entre la sono, les joueurs et le public : le Parc OL esyt décidément un formidable outil. 

 

Ça a débuté sur les chapeaux de roux.

 

Ce que les Bleus réussissent le mieux, défensivement, c’est les contres sur leurs propres coups francs.

 

Arrêtez de critiquer, on va le gagner en jouant mal, cet Euro, c’est tout. Avec des passes décisives de Sagna et Rami.

 

Encore un match de «Ouf !».

 

Les "Olé olé", non seulement c’est un truc de connard, mais en plus ça ne se fait pas à 2-1.

 

 

 

 

 

 

Les gars en vrac

On pourrait pousser l'optimisme jusqu'à percevoir, dans ce match, une certaine élévation des niveaux de jeu individuels. Non sans quelques fluctuations chez les uns et les autres: Pogba est resté inconstant (mais important), Matuidi n'est revenu à la vie qu'après son retour à gauche – même Griezmann avait été assez quelconque en première mi-temps, Kanté moins influent. Ni sans quelques frustrations: Payet a parfois voulu trop en faire avant de simplifier son jeu en bonifiant celui de son équipe. La leçon est là: ces joueurs suscitent trop d'attentes, et eux-mêmes doivent comprendre qu'ils brilleront plus en se mettant au service du collectif qu'en cherchant à réussir "leur" Euro.

 

Du coup, c'est la régularité et la qualité plus discrète d'autres joueurs que cette rencontre donne envie de saluer. Giroud réussit une merveille de déviation pour le second but de Griezmann, et c'est encore lui qui récupère et nettoie un ballon compliqué avant de lancer le Madrilène sur l'action du carton rouge de Duffy. Lloris est irréprochable depuis le début de la compétition, et Koscielny n'en est pas loin. Coman a encore semblé préparer le match qu'il fera basculer à lui tout seul. Et avec des défauts qu'on connaît, Évra et Sagna recueilleraient une mention très honorable s'ils n'étaient pas l'objet d'un dénigrement réflexe.

 

C'est l'idée, en fait: ne pas juger les joueurs comme s'ils devaient tous être les meilleurs du monde à leur poste, ni comme s'ils devaient toujours être à 100% de leur potentiel. Il faut connaître leurs lacunes et savoir qu'attendre d'eux. Et ainsi se satisfaire qu'un Gignac fasse une rentrée plus enthousiasmante que contre la Suisse; ou qu'une relance longue de Rami – notre facteur X – déclenche le second but.

 

 


 

 

 

Vu du forum

 

=>> CHR$ - 15h03
On voit qu'Evra a appris quelques ficelles du métier à Pogba.

 

=>> AKK, rends tes sets - 15h04
On leur devait pour 2009. Voilà, ça peut commencer maintenant !

 

=>> Rhônealpinho - 15h19
On aurait peut-être dû sélectionner Ryu Mavuba pour résister à Shane Long dans les duels non ?

 

=>> coach_mimi - 15h35
Il est marrant ce match, ça joue deux minutes, ça s'arrête trois.

 

=>> Vas-y Mako! - 15h41
Sympa ce footballeur amateur en défense centrale. Il paraît qu'il jardine bien.

 

=>> Christ en Gourcuff - 15h53
Curieux ce match. Les Irlandais jouent la montre depuis la 2e minute, notre milieu est transparent, et on en vient à espérer l'entrée d'un mec de Newcastle.

 

=>> newuser - 16h21
Avec une transversale de... Rami. Continuons à insulter Evra et il va marquer en retourné acrobatique à 30 mètres.

 

=>> gimlifilsdegloin - 16h24
De toute façon, Sagna ne sait pas centrer, Giroud ne sert à rien et Griezmann est cramé, non ?

 

=>> Moravcik dans les prés - 16h26
Je l'aime cette équipe, elle est marrante, pleine de contradictions, de faiblesses aussi béantes que ses forces sont belles, on ne sera jamais sûrs de rien avec elle, mais elle nous fait vivre des matches formidablement vivants et dramatiques.

 

=>> Hydresec - 16h30
Ça y est, le festival Coman peut commencer. Je suis un rein irlandais, je demande une extraction préventive.

 

=>> lyes215 - 16h34 N'Golo Kanté reverrai-je ?
Joueur merveilleux de ceux qui t'aiment À Leicester ou en bleu

 

=>> gimlifilsdegloin - 16h54
Sissoko vient de marquer 100 points au challenge Jurietti.

 

=>> Le Meilleur est le Pires - 16h57
Deschamps a admirablement dékanté le match.

 

=>> Christ en Gourcuff - 17h35
Et ils sont roux, et ils sont roux les Irlandaaaais.

 

=>> Milan de solitude - 20h04
La première période, c'était Ukraine-France. La seconde période, c'était France-Ukraine.

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Les Verts à pied
O'Shea ôte l'arbitre.
Griezmann n'a paddy son dernier mot
Barbare Hendrick.
Un après-midi sympath(r)ique.

 

Le titre est de Alain Delon? Non Alain Deroin. Les TAVAE de newuser, Gouffran direct, Yohan Cowboy, Milan de solitude et Mama, Rama & Papa Yade.

 

Réactions

  • Lucho Gonzealaise le 27/06/2016 à 02h54
    "C'est l'idée, en fait: ne pas juger les joueurs comme s'ils devaient tous être les meilleurs du monde à leur poste, ni comme s'ils devaient toujours être à 100% de leur potentiel. Il faut connaître leurs lacunes et savoir qu'attendre d'eux."
    -----------

    Voilà, merci.

  • bcolo le 27/06/2016 à 07h04
    Belle nalyse. Cette équipe joue un peu n'importe comment et semble incapable de prendre le jeu à son compte contre un adversaire limité (mais ce n'est pas nouveau, qu'on se rappelle de France-Paraguay 98). Mais ça donne des matches plus vivants que ceux de 2014, du moins les trois derniers (Equateur, Nigéria, Allemagne) où l'animation offensive est tombée en panne.

    Deschamps ne semble pas tout maîtriser dans cette équipe et ça fait déjà deux fois que ses options tactiques de début de match ne fonctionnent pas.

    Enfin, je l'avais déjà signalé précédemment, pourquoi "N'Golo Kanté" dans la compo et pas simplement "Kanté" ? N'Golo est son prénom et il n'y a pas d'autre Kanté en A.

  • le Bleu le 27/06/2016 à 07h45
    Je suis pessimiste. On ne gagnera pas en jouant mal. Si on ne joue pas bien, on se fera éliminer, tout simplement.

    Et hier je ne vois pas où on a été bons en contre-attaques. On était très mauvais sur cette phase aussi. Scènes aberrantes d'un Lloris sans aucune solution de relance rapide, wow, le contre on le maîtrise vachement ! On est devenus "bons"... quand l'adversaire exténué a disparu. Chose qu'on ne peut attendre d'aucun des adversaires à venir.

  • animasana le 27/06/2016 à 08h47
    Vu du stade, on termine aussi cramés que les irlandais, avec deux dernières situations de contre où l'on s'arrête alors qu'il y a un trois contre deux à jouer.

    Les olé du public seraient ils vénus sans les gains de temps irlandais de début de match. Même leur public s'en est amusé en applaudissant chaque gain de temps entre la 30ème et la mi-temps.

    Du stade Sagna m'a paru monstrueux, mais timide sur les débordements lorsque Mathieu était près de lui. L'ami Blaise se positionnant pour éviter d'avoir un ballon sur son mauvais pied, il était presque dos à son latéral.
    Le 4-2-3-1 met notre défense une dizaine de mètres plus haut, et la lenteur de Rami se fait alors sentir.

    Sinon, cette équipe donne effectivement des émotions, et c'est ce que l'on souhaite sur un euro.

  • le Bleu le 27/06/2016 à 09h01
    Je ne suis pas sûr qu'on s'arrête parce qu'on était fatigués. J'y ai plutôt vu un refus de jeu.

  • Tonton Danijel le 27/06/2016 à 09h24
    Excuse-moi, le Bleu, tu vas prendre pour plusieurs, mais je commence à saturer des Nostradamus amateurs de ce forum.

    Je ne sais pas jusqu'où on ira, j'ai vu suffisamment de compétitions pour savoir que ce qui importe n'est pas de bien jouer, tout le temps mais de savoir adapter son niveau de jeu à l'adversaire. Le Chelsea de 2012 était horrible à voir jouer mais a gagné la Ligue des Champions. L'Argentine a atteint la finale de la dernière coupe du monde 2014 avec un jeu soporifique.

    Si j'en juge les posts d'avant compétition, certains cédéfistes (peut-être pour conjurer le mauvais sort, d'autres par rancune de ne pas voir leurs joueurs préférés retenus en sélection) s'imaginaient qu'on se planterait contre des équipes fermant le jeu, de par l'adage extrêmement scientifique "On n'y arrive pas contre les équipes qui ferment le jeu". Des équipes qui ferment le jeu à double tour, on en a affronté quelques unes, et force est au moins de le constater: on est toujours vivant. Dans les 8 meilleurs équipes de la compétition. Et ce, pour la troisième fois d'affilée dans une compétition internationale (au niveau européen, seul l'Allemagne fait aussi bien).

    Alors oui, on peut toujours rechigner, se dire que le jeu n'est pas terrible. Mais on peut aussi remarquer que la Croatie qui nous avait emballé au premier tour a déjà fait les valises. Le foot n'est ni une science exacte, ni une science morale. Beaucoup ont reconnu que DD a fait le changement tactique qui nous a permis de surmonter une situation bien mal engagée. Et ce genre de détail peut permettre d'espérer. Cette équipe ne manque quand même pas de tripes pour réussir à se sortir des traquenards roumains, albanais, et irlandais. Bien sûr, les Allemands et les Belges joueront mieux. Mais comme ils joueront surtout différemment, peut-être que cela nous conviendrait mieux (j'aimerais quand même que DD aligne davantage un système où Griezmann soit au soutien de Giroud, les deux peuvent faire des ravages ensemble).

  • José-Mickaël le 27/06/2016 à 10h06
    Quelques remarques sur l'article :

    > l'antithèse du romantisme dont on voudrait toujours que les Bleus soient les représentants.

    J'ai l'impression que cette époque est révolue.

    > L’Angleterre serait presque une meilleure chose que l’Islande

    Le "presque" est important :
    1) Il y a quand même du talent en Angleterre.
    2) Ce n'est pas parce que les équipes venues défendre nous posent des problèmes qu'une équipe qui attaquerait ne nous en poserait pas (vu que notre défense n'est pas souveraine...)

    --------
    Et sur les remarques :

    bcolo
    aujourd'hui à 07h04
    > Cette équipe joue un peu n'importe comment et semble incapable de prendre le jeu à son compte contre un adversaire limité (mais ce n'est pas nouveau, qu'on se rappelle de France-Paraguay 98)

    Je ne vois pas le rapport. Contre le Paraguay les Bleus avaient pris le jeu à leur compte et s'était créé de nombreuses occasions.

    Tonton Danijel
    aujourd'hui à 09h24
    > Mais on peut aussi remarquer que la Croatie qui nous avait emballé au premier tour a déjà fait les valises.

    Note qu'elle a fait ses valises à la suite d'un match où elle n'a pas du tout été emballante. Il ne faudrait pas en déduire que les équipes qui jouent de façon séduisante sont vouées à être éliminées.

  • Pascal Amateur le 27/06/2016 à 10h07
    Moi je savais que Tonton écrirait un post comme ça contre tous ceux qui ferment le débat.

  • beltramaxi le 27/06/2016 à 10h32
    le Bleu
    aujourd'hui à 07h45
    Je suis pessimiste. On ne gagnera pas en jouant mal. Si on ne joue pas bien, on se fera éliminer, tout simplement. Et hier je ne vois pas où on a été bons en contre-attaques. On était très mauvais sur cette phase aussi.
    -----------------
    Surtout qu'on a quelques joueurs pour faire mal sur ce plan là. C'est pas possible de devoir porter autant le ballon sur les contres par manque de solution, et finir par un crash sur un défenseur ou demi-tour... L'Irlande se repliait très vite et très bien et on verra si, quand ça se livre un peu plus en face, on peut exploiter ces phases un peu mieux. Mais visiblement faut pas attendre de Deschamps qu'il demande à ses latéraux de se projeter dès que le contre est enclenché : la solution en débordement vient souvent trop tard, en deuxième mouvement quand le milieu bute sur le bloc adverse replié.


    Tonton Danijel
    aujourd'hui à 09h24
    Alors oui, on peut toujours rechigner, se dire que le jeu n'est pas terrible. Mais on peut aussi remarquer que la Croatie qui nous avait emballé au premier tour a déjà fait les valises.
    -----------------
    A ce sujet j'ai trouvé la remarque similaire de DD absolument minable sur la Croatie, venant d'un sélectionneur qui s'exprime publiquement. La Croatie avait un tout autre groupe et s'est tapée l'Espagne et le Portugal avec trois jours de récupération. On peut lui rétorquer que c'est quand même pas mal pour l'émotion (en dehors de celle procurée par la comptabilité) que d'autres conceptions du football que la sienne existent (et je ne parle pas que de la Croatie).

  • Tonton Danijel le 27/06/2016 à 12h24
    @Josémi, beltramaxi: ma remarque sur la Croatie visait juste à dire que la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, et qu'au final, la seule chose qui importe c'est de rester dans le tableau.

    @Pascal: pas saisi le sens de ta remarque. Je veux bien qu'on débatte, pas de soucis, mais si on part d'un argument d'autorité "on va tous mourir" ou "on n'arrivera à rien avec untel trop nul alors qu'on a laissé untel trop bon à la maison", tu comprendras que le débat sera vite limité...

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