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Fenêtre sur coupe : Lille et Lyon en queue de poisson

Nos envoyés spéciaux n'ont rien perdu des deux rencontres à Dortmund et Prague, au contraire du LOSC et de l'OL, qui y ont laissé leurs dernières illusions européennes. Compte rendu (libre de droits).
Auteur : Eugène Santa et Eugénie Grandet le 28 Fev 2002

 

Liberec-Lyon : 4-1
C’est avec un état d’esprit très généreux que l’OL a débuté son match : après seulement une vingtaine de secondes de jeu, les Tchèques développaient ainsi un beau mouvement sur le côté gauche sans rencontrer de grande résistance. Une double faute de marquage de la défense lyonnaise permettait ainsi à Kolusek de centrer sans grande difficulté pour Nezmar, qui glissait le ballon à bout portant dans les filets de Coupet. 1-0 après moins d’une minute de jeu, on ne peut pas dire que les Lyonnais commençaient leur match dans les meilleures conditions.
Ceux-ci subissaient d’ailleurs un gros pressing des Blancs, visiblement peu enclins à se reposer sur leurs lauriers. Il fallait attendre la 15e minute pour que les coéquipiers d’Anderson se frottent aux lignes adverses. Une première fois, Govou débordait sur son aile droite, éliminait Janu et piquait la balle au-dessus du gardien: en position idéale, Foé choisissait le contrôle raté plutôt que la reprise de volée. Une minute plus tard, un nouveau raid de Govou permettait aux Lyonnais de bénéficier d’un corner. Cette fois, Muller osait un geste digne de son homonyme allemand, et envoyait le ballon hors de portée du gardien. Un but partout alors que l’on en était à peine à 20 minutes de jeu, les compteurs étaient remis à zéro.
Pour autant, les Tchèques ne semblaient pas abattus. Ils continuaient ainsi d’imposer un gros rythme de jeu, Stajner faisant toujours jouer sa mobilité devant. Il se permettait même d’éviter la sortie d’un ballon qui filait en corner et passait en retrait à l’un de ses coéquipiers dont la frappe cadrée finissait dans les bras de Coupet. Les Lyonnais rencontraient de sérieuses difficultés dans la circulation du ballon et pour faire parler leur technique.

La deuxième mi-temps débutait sur un registre très différent, avec des Lyonnais enfin dominateurs, qui récupéraient un maximum de ballons. Le jeu se réorientait à gauche, ou Delmotte, positionné très haut, était bien servi. Les Gones variaient cependant leurs mouvements en essayant de passer alternativement par chacun des côtés. Malheureusement, Anderson n’arrivait pas à trouver le bon timing, et le capitaine lyonnais ne recevait de ballons qu’au compte-gouttes. Malgré de grosses difficultés, la défense tchèque tenait le coup et le gardien adverse se contentait finalement de gérer les affaires courantes.
A vingt minutes de la fin, si les Gones semblaient en sécurité, on se demandait cependant ce qui pourrait leur permettre de prendre enfin le large: la prolongation se profilait tranquillement à l’horizon. Mais à la 75e minute, un coup-franc anodin était sifflé à 35 mètres des buts de Coupet. La longue balle atterrissait sur la tête de Stajner, qui jouait de son physique pour se démarquer et inscrire un but de la tête. Menés 2-1, les Lyonnais se devaient de réagir, mais ce sont leurs adversaires qui semblaient rassérénés. A huit minutes du terme, Coupet ratait ainsi sa sortie sur un centre pourtant sans danger et Nezmar profitait de l’occasion pour pousser le ballon derrière la ligne. Et quand, trois minutes plus tard, une nouvelle perte de balle permettait aux Tchèques d’aggraver le score, il était désormais trop tard pour réagir du côté des Gones.
Après Vigo et Mallorque, l’OL est donc le troisième club de "l’Ouest" à être victime de Liberec. Cette élimination est d’ailleurs largement justifiée au vu de la qualité individuelle (surtout devant) et collective de cette équipe. Aulas ne pourra crier ni au scandale arbitral ni au jeu dur des Tchèques et l’OL clôture une fois de plus son exercice européen par une performance frustrante et décevante au vu de ses capacités.

Observations
Aulas aurait dû se méfier des Tchèques en blanc.
Finalement, les Lyonnais auraient peut être mieux fait de jouer sur le terrain pourri de Liberec.
L’OL est rentré dans la cour des grands (éliminés).
"Etre fan de Liberec, tu sais c'est pas si facile" (Cookie Dingler).

Dortmund-Lille : 0-0
Sous une pluie battante, les Lillois ont débuté le match à reculons, en attendant des Allemands bien positionnés dans leur moitié de terrain. Dès le coup d’envoi, les joueurs du Borussia monopolisaient ainsi le ballon pendant les deux premières minutes sans que les Lillois ne réalisent le moindre pressing: cette information pourrait faire figure d’anecdote si elle n’était représentative de leurs intentions affichées pendant la majeure partie de la première période.
Les hommes de Vahid Halilhodzic subissaient ainsi les rares assauts que les Allemands parvenaient à développer face à leur défense parfaitement organisée. A la demi-heure de jeu Amoroso était à deux doigts d’ouvrir le score: sur une balle en cloche, l’attaquant brésilien amortissait de la poitrine, enchaînait par un contrôle du bout de pied mais plaçait sa balle juste au-dessus de Wimbée.
En deuxième période, les Lillois décidaient d’apporter un peu plus de danger devant la cage de Lehmann. Cheyrou et Brunel essayaient de donner du mouvement et de la vitesse, tandis que Pichot, depuis son poste de latéral droit, apportaient le surplus avec beaucoup d’audace et de réussite. Les Allemands reculaient, et, sous les sifflets du public, se contentaient de mener des contres. Mais aucun d’entre eux ne faisaient mouche, Cygan et ses collègues de la défense centrale interrompant chacune des offensives adverses par un excellent placement. A un quart d’heure de la fin, ce sont même les Lillois qui se prenaient à rêver de quart. Sur deux corners consécutifs, Reina se voyait obligé de sauver sur sa ligne une tête de Bassir (rentré quelques secondes plus tôt) et une reprise puissante de Cygan. Néanmoins, les minutes s’écoulaient sans que les Lillois ne réussissent à menacer à nouveau le Borussia et c’est sur un score nul et vierge, teinté d’un vague sentiment d’inachevé, que se terminait la partie.
Même s’ils n’ont pas été très convaincants sur l’ensemble des deux matchs, c’est donc aux Allemands que revient désormais le droit d’affronter les chasseurs de tête tchèques. Les Lillois bouclent quant à eux un premier parcours européen plus qu’honorable: en 12 matchs, ils n’en ont perdu que trois et ont tenu la dragée haute à La Corogne, Manchester ou à leurs hôtes de la soirée, tous cadors de trois des cinq grands championnats de notre continent.

Observations
Voilà ce que c’est de penser qu’on peut toujours marquer à la dernière minute.
Le maillot de Lille est aussi moche en blanc qu’en bleu.
Le public du Borussia a sifflé son équipe après le coup de sifflet final : les supporters allemands ont suivi des cours à Bordeaux ?

Réactions

  • harvest le 01/03/2002 à 03h17
    Finalement les lillois devraient jouer en Bundesliga ou dans le calcio , la D1 c'est trop petit pour le LOSC :-)

  • Moser le 01/03/2002 à 10h49
    Trop fort la phrase sur Cookie Dingler quand même...
    bravo.

  • redondo13 le 01/03/2002 à 13h13
    Je vois pas ce qui a d'étonnant à voir Lille se faire éliminer,au risque de paraitre méchant envers cette amicale footballistique d'anciens mineurs de fonds,je les trouvais trés "innocents" pour jouer l' lien plus à part Bassir y'en a pas un qui sait faire un lien bon à part ca c'est bien la france on envoie nos clubs pourris en uefa et les gros clubs jouent l'intertoto!!
    Quant à Lyon c'est toujours le même processus de connerie. Santini/Rainman fait un coaching tout pourri,Edmilson fait 300 dribbles en ésperant marquer un pur but pour le seigneur jesus et l'équipe chie un match sur deux. A mon avis Aulas aurait du gueuler contre l'arbitrage qui avantage les clubs Moldo-valdaque faut dire que c'est un gros club Slovan liberec!!!!

La revue des Cahiers du football