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Fautes ! (de langage)

Exercice – Les footballeurs sont accusés de maltraiter la langue, mais avec quoi peut-on mesurer cette maltraitance? Exploration des "(sic)" qui marquent leurs fautes. 

Auteur : Nicolas Tessier le 9 Oct 2019

 

 

Ce texte est un inspiré de mon mémoire de Master en sciences du langage. Le ton est plus léger.

 

Hypothèse: on a l’habitude de dire que le footballeur parle mal. Je pose cette hypothèse après maintes lectures et écoutes sur les discours des footballeurs, ainsi qu'après avoir entendu de nombreux commentaires d'amateurs (ou non) de football sur leur supposé manque de maîtrise linguistique. Pour faire vite, si l'on utilise dans une même phrase "langage" et "footballeur", on aura souvent comme réponse: "Ribéry".

 

Personnellement, je n’ai pas l’impression que le footballeur s’exprime moins bien que les gens qui m’entourent [1]. Pire, je pense qu’il parle beaucoup mieux après un effort d'une heure trente. Moi, après avoir couru vingt minutes, j’ai oublié toutes les règles de syntaxe.

 

 

 


Le (sic), juge du discours

J’ai donc voulu savoir par rapport à quel usage dit-on que les footballeurs s'expriment mal. Quelles "fautes" font les footballeurs? [2] Pour ce faire, j’ai choisi d’analyser les discours des footballeurs marqués par un "(sic)" sur le site de L'Équipe.

 

Pourquoi le (sic)? C’est un adverbe qui commente implicitement le discours rapporté. Pourquoi lequipe.fr? C’est le site du journal sportif le plus lu en France, et c’est gratuit.

 

Sur l’année de l’étude (2017), le mot (sic) a été utilisé seulement 32 fois sur lequipe.fr, toutes catégories d’articles confondues (football et autres sports). Quand on se concentre uniquement sur les articles de football, on tombe à 17. C’est peu. Si on critique le langage du footballeur, son discours semble être très peu condamné par le (sic).

 

Sur ces 17 (sic), 9 pointent une faute de langage, les autres soulignant un registre familier/grossier, une polysémie ou le contenu du discours [3].

 

Et si on se limite au discours du joueur de football – puisque c’est surtout le discours du footballeur qui est moqué, et non pas ceux des autres acteurs du football (peut-être simplement par assimilation, on considère que tout acteur du football, quel que soit son rôle dans ce sport, n’est pas foutu de parler français) –, on chute à six occurrences (les trois autres portent sur des discours d’entraîneurs).

 

Donc, sur l’année 2017, six fois seulement un footballeur a vu son discours souligné d’un (sic) dénonçant un langage fautif. C’est une bonne perf’ pour des illettrés.

 

 

Quelles fautes font les footballeurs?

Analysons maintenant les citations des six condamnés, pour voir la nature de leur faute.

 

Neymar, article du 7 aout 2017: "Neymar a aussi tweeté dans la nuit de dimanche à lundi une photo de lui devant le monument, accompagnée du slogan des supporters du PSG mal orthographié: «Ici Ces't Paris» (sic)."

 

Contexte. La Tour Eiffel est décorée en l’honneur de l’arrivée de Neymar à Paris.

 

Analyse. Bon, oui, l’apostrophe est mal placée. Mais le gars n’est même pas encore arrivé en France, on peut comprendre qu’il (ou son community manager) puisse se tromper. Et comme si le (sic) ne suffisait pas, le journaliste précise que le slogan est "mal orthographié". Double peine.

 


Mendy, Benjamin, article du 1er décembre 2017: "Comment ca sdit chance en russe ? (sic)"

 

Contexte. Tweet de Benjamin Mendy suite au tirage au sort du premier tour de la Coupe du monde 2018.

 

Analyse. Là aussi, un problème d’apostrophe. Plus une élision utilisée dans le langage oral. On ne va pas en faire un drame. En plus c’est sur Twitter, un support où l’écrit a les caractéristiques de l’oral, avec son côté immédiat [4]. Autre hypothèse, ce (sic) pourrait ici juger le contenu du discours. Le journaliste a peut-être voulu souligner une certaine arrogance de Benjamin Mendy.

 


Barton, Joey, article du 21 septembre 2017: "J'ai hâte de revenir. Je n'oublierai jamais le temps que j'ai passé avec vous (un an en prêt, en 2012-2013). L'OM dans la coeur (sic)."

 

Contexte. Joey Barton s’adresse aux supporteurs marseillais, pour le cinquième anniversaire de ses débuts à l’OM.

 

Analyse. Est-ce que le journaliste condamne la confusion de Joey Barton entre le masculin et le féminin? Est-ce qu’il pointe avec amusement cette confusion, habituelle pour un anglophone, entre le masculin et le féminin? Est-ce que le journaliste ne souligne pas cette confusion, mais le fait que "l’OM dans la cœur" soit écrit en français, alors que le reste du texte est en anglais?

 


Gomis, Bafétimbi, article du 5 juin 2017: "Je ne suis pas encore partie (sic) ni pris ma décision je suis en pleine réflexion voilà tout..."

 

Contexte. OM? Swansea? À l’intersaison, on ne sait pas où jouera Gomis en 2017-18. Il a posté une photo sur Twitter lors de sa reprise de l’entrainement avec Swansea.

 

Analyse. Clairement, c’est l’accord du participe passé au féminin qui est visé ici. Cela dit, l’omission de l’auxiliaire devant "pris ma décision" nécessitait l’emploi de l’auxiliaire "avoir" dans la proposition précédente. Si on joue au prof, autant le faire jusqu’au bout.

 


Matuidi, Blaise, article du 28 avril 2017: "Voilà je commence ce blog pour vous partager (sic) mes deux passions dans la vie: le foot et les Nerf. J'espère que vous allez kiffer."

 

Contexte. Sur un Tweet, Blaise Matuidi nous dit qu’il est fan de Nerf, la marque de pistolets à eau. On apprendra plus tard que ce message est une grosse publicité en partenariat avec ladite marque.

 

Analyse. Je pense que la syntaxe est ici jugée. Telle que la première proposition est écrite, le journaliste juge que le pronom "vous" devant le verbe "partager" doit être interprété comme un complément d'objet direct. Or, ce n'est pas ses lecteurs que Blaise Matuidi partage, mais c'est avec eux qu'il partage son blog. Et puis, si on tape "pour vous partager" dans un moteur de recherche, on voit que c’est une formule souvent utilisée. En plus, vu que c’est une marque qui a écrit le message, on ne peut pas blâmer le footballeur.

 


Drogba, Didier, article du 12 avril 2017: "Heureux d'annoncer que je continue ma carrière au Phoenix Rising Football Club et par la même occasion rejoindre (sic) le groupe d'actionnaires"

 

Contexte. Après un passage à Montréal, Didier va aux States.

 

Analyse. Arrivé vers la fin de sa phrase, Didier Drogba en a oublié le début. C'est probablement une erreur de syntaxe qui est signalée ici, entre "heureux d'annoncer que" et "rejoindre le groupe d'actionnaires". Là aussi, c’est sévère. On entend ce genre de phrase à l’oral sans que quiconque souligne quoi que ce soit. Et comme dit plus haut, Twitter, c’est un peu de l’oral.

 

 

Conclusion

Sur l’année 2017, on compte six footballeurs dont les propos ont valu un (sic) condamnant une faute. Sur les six, deux sont non-francophones (Barton et Neymar), un n’a probablement pas écrit son message (Matuidi), et les trois derniers ont fait des erreurs tout à fait acceptées à l’oral (Gomis, Drogba, Mendy), sur un support qui favorise cet écrit oralisé (Twitter).

 

Certes, il y a le "e" de "je ne suis pas encore partie" de Gomis. Une faute signalée sur une année d’articles, c’est plutôt un bilan correct pour les footballeurs.

 

Cependant, étant donné le peu d’utilisation de l’adverbe (sic) par les journalistes de lequipe.fr, (32 dans l’année), on peut plus raisonnablement conclure que si le footballeur fait des fautes, celles-ci sont alors peu signalées par le mot (sic), ou bien sont corrigées à la retranscription.

 

Mais alors, où les trouve-t-on, ces supposées nombreuses fautes de langage des footballeurs? Peut-être dans les anthologies de déclarations que l'on se transmet, si connues que vous n'aurez probablement pas grand mal à attribuer celles-ci à leurs auteurs.

 

 


[1] Indice sociologique: je considère être issu de la classe moyenne. Quartier pavillonnaire de la région parisienne. Bac S. Université.
[2] "Fautes" est entre guillemets car cette notion est contestée en linguistique. J’utilise ce mot par simplicité.
[3] Selon Alice Krieg, linguiste qui a étudié ce petit mot (sic), celui-ci peut avoir quatre significations. Selon les cas, il dénonce:
- une non-conformité à la norme linguistique. Ex: "Si j’aurais (sic)".
- le niveau de langue (familier, argotique etc.). Ex: "Merde (sic)".
- une ambiguïté, une polysémie. Ex: "Brigide Bardot à St-Trop dans ses robes en Vichy (sic)". Télérama, 10 juin 1998
- Une inadéquation entre le mot et la chose. Cette inadéquation peut être jugée de différentes manières (plaisante, déplaisante, amusante, fautive...). Le journaliste se détache des idées portées par le discours qu’il rapporte. Ex: "Il ne faut pas confondre le business avec les droits de l’homme (sic)". Ion Tiriac, ancien joueur de tennis, homme d’affaires, lequipe.fr du 5 juin 2017.
Ce qui m’intéresse pour cette étude, c’est le premier (sic), qui condamne la performance linguistique de celui dont on rapporte le discours.
[4] Des études sur le cyberlangage:
- Bouillaud Céline, Chanquoy Lucile, Gombert Jean-Émile, 2007/6, "Cyberlangage et orthographe : quels effets sur le niveau orthographique des élèves de CM2, 5e et 3e?", Bulletin de psychologie, n° 492, p. 553-565. 
- Fairon Cédrick, Klein Jean René, 2010/3, "Les écritures et graphies inventives des SMS face aux graphies normées", Le français aujourd'hui, n°170, p. 113-122. 

 

Réponses : 1d ; 2e ; 3f ; 4c ; 5g ; 6a ; 7h ; 8b.

 

Réactions

  • Balthazar le 09/10/2019 à 10h01
    Merci pour l'article.
    Deux petites remarques:
    1) pour les "intervaux", je pense que Matt Moussilou peut, tel Dino Dini, contester l'attribution.
    2) il me semble que "sic" sert parfois, en effet, à condamner un propos, mais que c'est un glissement, et que sa fonction première n'est pas offensive, mais défensive: il s'agit pour le journaliste d'indiquer qu'il n'est pas responsable de la bizarrerie (syntaxique, orthographique, typographique ou autre) qu'il constate et qu'il craint de se voir attribuer. C'est alors une simple prise de distance plus qu'une critique. "C'est bien ainsi, je n'y suis pour rien."
    (D'ailleurs, je me souviens d'avoir été étonné quand j'ai appris que c'était un mot latin qui signifiait simplement "ainsi" Peut-être parce que le mot ressemble à "hic", parce qu'il peut évoquer un sifflement, je pensais auparavant qu'il s'agissait d'une sorte d'onomatopée un peu moqueuse.)

  • fireflyonthewater le 09/10/2019 à 11h10
    Dans le genre phrase qui ne veut rien dire il faut écouter les jingles de l’after Foot (Oui chacun ses références) à base de routourne, d’arc à son flèche, et des peaux d’ours.
    Ou le point commun est que les footballeurs en question veulent utiliser des expressions populaires dans sans les connaître

  • dugamaniac le 09/10/2019 à 12h54
    Dans le style, j'ai une affection pour une déclaration de Gregory Sertic qui avait confié avoir conscience qu'il avait un style "pas très chalant"

  • Canistrellu le 09/10/2019 à 14h27
    Je souscris à l'intervention. En revanche, une confusion continue nuit au propos, avec l'emploi du mot "faute", alors que les footballeurs cités commettent des "erreurs"; rappelons la différence : "Au moment précis où elle se produit, l’erreur se vit toujours dans l’inconscience d’elle-même, sinon il s’agit d’une faute ou d’un mensonge. Le mensonge est conscient de la vérité, et la faute sait qu’elle n’aurait pas dû se produire : l’erreur, elle, n’est pas intentionnelle." Dans les situations présentées,cette confusion est dommageable, puisque les joueurs, ne maitrisant pas la langue, ne ne commettent pas volontairement des maladresses sur le terrain linguistique. Ils pourront effectuer des "fautes" sur la pelouse, mais c'est une autre histoire.

  • Milan de solitude le 09/10/2019 à 14h48
    Je mets les étrangers de côté, je trouve sympathique qu'ils essaient de parler français et ne leur reproche pas leurs "fautes" dans une langue qu'ils n'ont probablement jamais étudiée. "La coeur" est d'ailleurs mignon. (Le fait que le "o" et le "e" ne soient pas collés a pu être visé par le "sic" également.)

    Pour Mendy, il y a aussi l'oubli de la cédille à "ça". Cela fait un peu beaucoup en six mots.

    Pour Matuidi, pourquoi pas...

    Pour Drogba, cette faute me fait souffrir les oreilles.
    Dans ce cas et dans tous les autres, ce sont tout de même des phrases dont l'ambition syntaxique n'est pas démesurée.

    Si je comprends bien, il n'y a que des tweets. Donc, malgré ce que soutient l'auteur, on n'est pas dans le langage parlé. Je sais qu'on twitte souvent comme on parle, mais je veux dire par là que n'ont pas été sélectionnées toutes les fautes que font les footballeurs en interview. (Ne nous méprenons pas : je préfère entendre du bon français que du mauvais, du bancal, du mal branlé, mais je ne suis pas de ceux qui passent leur temps à se moquer des fautes que font les autres, surtout des gens, trop sollicités par les médias, dont la profession est de jouer au foot et qui, pour cela, ont baigné à l'adolescence dans un milieu peu propice à l'étude.)

    Si l'on veut se concentrer sur Twitter, je pense que la meilleure défense des footballeurs consisterait à tirer au sort quelques comptes de footballeurs, d'autres personnalités publiques (politique, cinéma...) et de quidams, et de comparer. Pas sûr que nos idoles fassent nettement pire.

    (La déclaration de Sertic rapportée par dugamaniac a un charme archaïque très plaisant.)

  • Jamel Attal le 09/10/2019 à 15h09
    @dugamaniac
    Elle est mignonne. Un peu du genre "Camembert mes tracteurs" du guignol de JPP.

    @Canistrellu
    Note [2] : «"Fautes" est entre guillemets car cette notion est contestée en linguistique. J’utilise ce mot par simplicité.»

    @Milan
    L'auteur ne soutient pas que des tweets sont du langage parlé, mais que Twitter [est]" un support où l’écrit a les caractéristiques de l’oral, avec son côté immédiat".

    Par ailleurs, sélectionner les fautes commises en interview aurait posé des problème méthodologiques et pratiques assez insurmontables (tout comme ce que tu suggères sur un tirage au sort des tweets – même si le principe se tient). Là, l'angle des "(sic)" permet une approche plus légère (et sans grande prétention), comme indiqué en intro.


  • fireflyonthewater le 09/10/2019 à 15h20
    Petite anecdote sur ma vie. Je bossais dans une boîte américaine (donc parlais anglais 90% de ma journée mais je ne suis pas bilingue hélas).
    On me propose de devenir responsable d’equipe et je dis : « Ok, mais j’ai juste un doute sur mon niveau d’anglais ou je pourrais plus trop faire des fautes grammaticale... ». Réponse de mon responsable (écossais mais élevé dans un pays francophone) : « Dis toi bien une chose, si une personne critique ton anglais ... cherches pas, cette personne sera française »


  • Milan de solitude le 09/10/2019 à 15h43
    Jamel Attal
    aujourd'hui à 15h09

    @Milan (en réponse à : "Si je comprends bien, il n'y a que des tweets. Donc, malgré ce que soutient l'auteur, on n'est pas dans le langage parlé.")
    L'auteur ne soutient pas que des tweets sont du langage parlé, mais que Twitter [est]" un support où l’écrit a les caractéristiques de l’oral, avec son côté immédiat".

    ---

    Je ne faisais pas référence à ce renvoi de l'article, mais à son introduction, qui laisse penser que c'est le langage oral des footballeurs qui sera scruté.

    Exemples tirés de l'introduction :
    "On a l’habitude de dire que le footballeur parle mal." "Je pose cette hypothèse après maintes lectures et écoutes sur les discours des footballeurs."
    "Pire, je pense qu’il parle beaucoup mieux après un effort d'une heure trente. Moi, après avoir couru vingt minutes, j’ai oublié toutes les règles de syntaxe."

    En réalité, ce sont leurs messages Twitter (qui ne sont donc pas "écoutés" et qui ne sont pas publiés "après un effort d'une heure trente") qui font l'objet de l'article.
    C'est cela que je voulais souligner.

  • Edji le 09/10/2019 à 18h01
    Jamel Attal
    aujourd'hui à 15h09
    @dugamaniac
    Elle est mignonne. Un peu du genre "Camembert mes tracteurs" du guignol de JPP.
    ---

    Moi, elle me rappelait l'allure "pas tibulaire, tu vois, mais presque" du flic de Coluche.

    Un peu dans ce genre, et puisqu'on rebondit sur une réaction de dugamaniac, une source bien informée des Gigis m'avait indiqué que les causeries de vestiaire de Laurent Blanc étaient constellées de perles de ce genre, en particulier l'évocation du risque de "malaise vaginal" dont chaque joueur devait se prémunir...(OK, c'est du on-dit, mais je ne peux m'empêcher d'y accorder pas mal de crédit en l'occurrence :-))

  • Canistrellu le 09/10/2019 à 18h15
    @Jamel Attal. J'ai lu la note. il n'en demeure pas moins que la notion de "faute" est connotée, moralement, et qu'elle implique une responsabilité de l'auteur : son emploi biaise complètement la lecture des résultats, et leur interprétation.

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