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Euro à 24 : trop nombreux pour être heureux

Une Balle dans le pied – L'ouverture de l'Euro à plus de "petites" sélections masque mal le désir de puissance économique et politique de l'UEFA derrière cet élargissement. Et sur le plan sportif, les effets de celui-ci ne plaident pas en sa faveur.

Auteur : Jérôme Latta le 22 Juin 2016

 


Il y a un argument majeur en faveur d’un Euro à 24 équipes, tel que l’inaugure cette édition 2016 : la possibilité d’y accueillir des "petites" nations qui vont lui conférer quelque diversité, l’ouvrir à d’autres footballs et valoir au pays hôte la présence de sélections aussi sympathiques que, cette année, l’Irlande du Nord et ses supporters enflammés. L’argument se tient si l’on croit spontanément au principe d’élargissement de l’Europe du football, en préconisant une représentation plus large des différentes nations, et en prenant en compte l’augmentation du nombre de fédérations affilées à l’UEFA depuis 1990.


Les intentions du promoteur de cette formule, Michel Platini, n’étaient pas toutes aussi nobles : il y entrait aussi un calcul électoral destiné à lui assurer le soutien des petites fédérations, exactement comme avec sa réforme des compétitions européennes de clubs (offrant à leur représentants une présence plus significative – quoiqu’en trompe-l’œil – en Ligue des champions). Le projet était surtout en phase avec la volonté de croissance de l’UEFA, certaine de voir ses ressources augmenter, en particulier sur les droits de diffusion ainsi que les recettes de billetterie et de sponsoring.


Le bilan sportif, au moment où s’achève la phase de poules, est mitigé. Le système de qualification pour les huitièmes de finale, outre qu’il est d’une complexité ubuesque, prévoit ainsi de qualifier quatre « meilleurs troisièmes » des groupes. Un repêchage généreux qui a contribué à l’intensité assez faible des rencontres dans la plupart des groupes, l’enjeu étant plus dilué. La formule à six groupes de quatre induit aussi que le calendrier, d’abord extrêmement dense lors de la phase de poule, ménage ensuite de longues périodes de béance pour les équipes.(…)

 

 

Lire l'article :

Réactions

  • On meinau score le 22/06/2016 à 10h23
    Tant que l'UEFA trouvera un ou des pays prêt à payer le prix pour accueillir l'euro, elle aura tort de se priver et de réduire la voilure. C'est pareil pour la coupe du monde ou les JO.
    Peut être que ça va finir par arriver, ou alors on va vraiment finir par tourner sur les mêmes pays, ceux qui veulent affirmer leur puissance (financière, le Qatar), géopolitique (la Russie), les très gros (USA, Chine), ceux qui veulent se faire une place (l'Inde?), pour les autres ça ve devenir compliqué.
    D'ailleurs l'enchainement coupe du monde/JO au Brésil, j'ai pas le sentiment qu'il est beaucoup servi politiquement, au contraire, et en France même un gros parcours ne va pas booster un gouvernement moribond.
    Le jeu n'en vaut peut être plus la chandelle et quand il n'y aura plus personne il faudra bien faire autrement (cela me semble utopique le disant mais je ne vois pas comment cela peut continuer de cette façon).

  • Zorro et Zlatan fouillent aux fiches le 22/06/2016 à 10h28
    Je suis globalement d'accord, mais pour jouer l'avocat du diable il faut voir ce que le niveau de la compétition a de conjoncturel aussi. Peut-être qu'une autre année on peut trrouver 24 équipes aux niveaux plus proche. Il me semble qu'en tout cas cette année on a peut-être plus de sélections qui sous-performent que d'habitude (mais ca plus de chances d'arriver avec plus d'équipes évidemment).

  • hulumerlu le 22/06/2016 à 10h55
    Au sujet du manque d'intérêt des matchs de poules, on est d'accord qu'il s'agit d'une opinion subjective ?

    Personnellement, j'ai pris du plaisir à regarder les matchs depuis le début de la compétition et je comprends assez mal l'a priori de l'article.

    Dans tous les cas, il me semble que la corrélation nombre d'équipe / intensité des matchs est surévaluée.

    Le système de repêchage des 3ème est bancal et joue sans doute davantage sur le faux rythme d'équipes déjà qualifiées ou pour lesquelles le risque d'élimination est très réduit, encore que le Croatie - Espagne d'hier montre que l'intérêt demeure même dans ce cas.

    Avec un passage à 32 équipes, sur 8 poules, avec sélection des seuls deux premiers de chaque poule, le problème du meilleur 3ème ne se poserait plus.

    L'intérêt de voir des équipes différentes, de plus petites nations, est suggéré dans l'article.

    Au-delà, il me semble que l'augmentation du nombre de matchs permet à des sélections qui ne jouent que rarement ensemble, de s'améliorer dans leur jeu collectif.

    Si l'on ajoute cela au projet d'un euro disputé dans plusieurs pays, cette compétition pourrait gagner en taille, en redonnant plus de présence et d'importance au foot de sélection, sans être la contrepartie de dépenses publiques somptueuses.

  • LLBB1975 le 22/06/2016 à 11h46
    Juste une réflexion qui me vient à la lecture de l'article et des réactions :
    Est ce qu'il n'aurait pas été plus simple de faire 8 poules de 3 avec 2 qualifiés par poule.

    Certes, la qualification ne se jouerait que sur deux matchs et il y aurait potentiellement moins de chocs mais :
    - Il y aurait moins de calculs : il faut gagner et en soignant son goal average si possible.
    - cela enlève un match par équipe et donc allège le calendrier.

    Bon, en y refléchissant, on se retrouve avec 3 tours de un match et donc un potentiel dernier match où les deux équipes ont intérêt à faire match nul (A gagne contre B puis B et C font match nul, alors A et C ont intérêt à faire match nul pour s'assurer la 1ère place pour A et se qualifier pour B). Mais est ce que cela change de la formule actuelle (cf france - suisse)

  • Hugo by Hugo Broos le 22/06/2016 à 12h15
    Sur le même sujet, on peut écouter ça

    lien (ok, faut faire un copypaste sur la barre d'adresse, pardon).

    Fin d'ITW, tout un passage sur la surenchère de participants.

  • Jus de Nino le 22/06/2016 à 12h52
    La formule aurait été beaucoup plus intéressante en qualifiant les premiers de poule et les 2 meilleurs deuxièmes directement en quart. Les matchs de pour auraient eu un véritable enjeu (le match de la France dimanche, quel manque d'intensité, tout le monde se satisfaisant du nul), on se serait évité des 8eme qui à un Espagne Italie près risquent d'être assez déséquilibres (puisque 3 sur 8 opposent des 1er de groupe à des troisième) et on aurait raccourci la complétion d'une semaine avec tous les avantages que cela comporte (coût financier, intensité, retour plus rapide des joueurs en club).

  • Jus de Nino le 22/06/2016 à 13h07
    La formule aurait été beaucoup plus intéressante en qualifiant les premiers de poule et les 2 meilleurs deuxièmes directement en quart. Les matchs de pour auraient eu un véritable enjeu (le match de la France dimanche, quel manque d'intensité, tout le monde se satisfaisant du nul), on se serait évité des 8eme qui à un Espagne Italie près risquent d'être assez déséquilibres (puisque 3 sur 8 opposent des 1er de groupe à des troisième) et on aurait raccourci la complétion d'une semaine avec tous les avantages que cela comporte (coût financier, intensité, retour plus rapide des joueurs en club).

  • Metzallica le 22/06/2016 à 13h39
    J'ai parfois du mal à comprendre les CdF.
    Quand en LdC on voit toujours les mêmes c'est pas bon mais voir des "petits" à l'euro c'est pas bien.
    De plus la formule à 24, si elle a ses défauts, a permis par exemple hier ou dimanche d'avoir l'Albanie ou la Turquie qui ne sont pas éliminés et donc jouent leur match. France et suisse auraient été dans la même position à 2 qualifiés et donc cela ne changeait rien sur le 0-0 qui plaît aux 2.

  • Radek Bejbl le 22/06/2016 à 13h54
    hulumerlu
    aujourd'hui à 10h55

    Au sujet du manque d'intérêt des matchs de poules, on est d'accord qu'il s'agit d'une opinion subjective ?

    ---

    Partiellement subjective, partiellement étayée par des chiffres (le très faible nombre de buts) mais qui me semble partagée par l'énorme majorité des gens. Le prisme du suspense ne me semble pas suffisant pour défendre la compétition jusqu'à présent.

  • Radek Bejbl le 22/06/2016 à 14h03
    Metzallica
    aujourd'hui à 13h39

    Le problème c'est pas de voir des petits, c'est que ces petits sont incités par la formule à ne rien faire. D'ailleurs, hormis la Hongrie, tous les petits ont terminé 1er ou 2e de poule et auraient pu être là dans une formule à 16, ce sont la Suède, la Turquie ou l'Ukraine qui ont bénéficié de l'élargissement. J'aime beaucoup la Slovaquie, mais ça me fait chier de les voir se qualifier en jouant le 0-0 dès la première minute contre l'Angleterre. J'aurais préféré que la victoire soit obligatoire, ça aurait d'ailleurs pu faire sauter les Anglais.

    Quant au fait d'avoir des éliminés qui finalement jouent le coup à fond, c'est un fantasme. L'Ukraine a livré l'un des matches les plus plaisants face à la Pologne alors qu'elle était déjà dehors. Alors que la Turquie a été largement dominée par une équipe tchèque encore en course et que le match de l'Albanie, où là aussi une des deux équipes aurait de toute façon eu un truc à jouer, était bien fade. On aurait aussi pu citer la Russie, que la formule maintient dans la course et qui se saborde contre le Pays de Galles. L'histoire récente des compétitions internationales prouve que quasiment personne ne lâche l'affaire, élimination ou non, et que seules les équipes qui peuvent se qualifier à deux en cas de score favorable calculent.

La revue des Cahiers du football