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Équipe de France : après la tempête

Une Balle dans le pied – Une fois les émotions des barrages dissipées, il reste à espérer – avant même de penser au Brésil – que la sélection nationale redevienne simplement une équipe de football.

Auteur : Jérôme Latta le 27 Nov 2013

 

 

(...) C'est plus qu'une page qu'il faudrait tourner: il faudrait revenir à avant 1998 – qui fut une occasion ratée d'ancrer la culture du football dans ce pays –, lui faire perdre de l'importance en quelque sorte, replacer son histoire dans celle des cycles que connaît inévitablement une sélection, en comprenant qu'elle ne peut pas appartenir constamment au gotha mondial et doit forcément traverser des périodes creuses... comme cela fut le cas, de manière bien plus accentuée qu'aujourd'hui, par le passé: la sélection nationale vient en effet de se qualifier pour ce qui sera sa dixième phase finale consécutive depuis 1996. Pour l'heure, elle doit se contenter d'espérer "faire équipe" pour faire des coups, obtenir collectivement un niveau supérieur à la somme de ses individualités, profiter d'une situation qui la verra se présenter en juin avec tout juste le statut d'outsider.
 

Le chapitre de ces éliminatoires est pour sa part achevé: tombée dans le groupe de l'Espagne, la France avait pour réel objectif ce périlleux exercice des barrages, même si elle a caressé l'idée de faire mieux après un superbe match nul à Madrid qui avait résonné comme une victoire. On a beaucoup souligné que le bilan de Didier Deschamps était, en termes de résultats, le plus médiocre des sélectionneurs récents, mais ce cycle qualificatif a finalement ressemblé aux deux précédents, au-delà du rythme constant des polémiques: l'irrégularité des performances collectives et individuelles, la difficulté à faire consolider un projet de jeu, l'important turnover à certains postes-clés. (...)


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Réactions

  • visant le 27/11/2013 à 14h22
    "Et une fois de plus, ils passent, mortifiés, à côté d'un moment de grâce, d'une joie éphémère mais puissante, d'une des plus belles victoires de l'équipe de France – qu'ils n'auront ni comprise, ni appréciée."

    Oui, et c'est réjouissant.
    Quel dommage pour eux de n'avoir pu profiter d'un tel spectacle et d'une telle fête.

  • vert75 le 27/11/2013 à 21h42
    un écho "parfait" à l'ambiance dans les bureaux de l'équipe un soir de juillet 98. Il écrit encore Jérôme Bureau?

  • Coach Potato le 28/11/2013 à 05h03
    MAIS NE NOUS DÉLIVREZ PAS DU MAL

    Beau temps mais orageux en fin de journée

    L'anticyclone bipolaire mobile confronté à la grosse dépression Ukrainienne a rencontré un jet stream pour agiter le microcosme d'une tempête décennale d'une intensité imprévisible alors que les météorologues sur fond bleu prédisait une baisse d'intensité à l'approche des terres émergées. La frontologie suggérait au pire une ondée passagère à caractère orageux sur une Fédération destinée à subir un ciel de traîne et de gros dégâts des eaux depuis le passage d'un cyclone sud africain dont l'indemnisation s'éternise au service contentieux.

    Le chalutier de Deschamps devait être désarmé à l'issue d'une campagne mitigée en butte à la flotte espagnole, qui faisait suite à une précédente assez bien récompensée en dépit des quotas de pêche au gros dans ses filets dérivants. L'équipe de France, ex fleuron de la Royale reconditionné en navire usine ne produisait plus assez de cabillaud pané surgelé et son actionnaire principal déclarait qu'il lui rapportait seulement lorsqu'il travaillait pour son principal concurrent. Les actions de l'armateur baissaient en bourse à l'heure de repartir pour une campagne mondiale avec du menu fretin à la clé depuis la raréfaction des ressources halieutiques dans les eaux internationales.

    Capitaine abandonné par la baraka, Deschamps à la barre de son navire rentrait au port dans le brouillard avec un équipage plus destiné à faire les beaux sur les pontons de la marine marchande qu'à forcer sa nature indolente en commando Jaubert. Il échappait de peu au sobriquet de capitaine de pédalo incapable de discerner une bouée cardinale, déjà attribué. Un avis de grand frais médiatique forcissant 8 à 9 sur Cromarty, Forth, Tyne, Dogger, et Clairefontaine déclenche la mobilisation des secours en mer. Sous les déferlantes, le navire bleu gîte. Un temps, on le croit perdu. Les secours spontanés s'organisent pour le mener à bon port.

    Regain

    Moi aussi je les ai maudits jusqu'à la vingt-troisième génération tous ces dopés à la Cassandrolone©. Sur l'instant, leur reflux gastro-oesophagien m'a semblé si acide ! Par ricochet, j'ai soutenu sans réserve les bleus, sans argument rationnel à faire valoir, à la machine à café et même sur un blog dont l'animation offensive penche sacrément à gauche. A l'heure dite, j'étais posté avec mon paquetage opérationnel, chips goût moutarde à l'ancienne et bière. Sur le moment, la qualification m'a semblé inéluctable. J'ai même souhaité qu'un centre de Patrice Evra trouve preneur ! Oui, vous avez bien lu.

    Au fond, j'espérais ce regain qu'aucun jardinier sérieux n'aurait pourtant envisagé sur une pelouse de la Plaine St Denis en novembre. Avec un peu de football et d'eau fraîche, les graines peuvent germer sur les sols les plus arides tel la rose et le réséda. Ou le kumquat dont le cycle perpétuel fut célébré dans un recueil publié à compte d'auteur et dont l'aspect prophétique avait échappé à ces détracteurs. Après force libations aux limites de l'insuffisance hépatique, j'ai entretenu une douce euphorie avec un dernier verre d'eau tiède et deux cachets effervescents destinés d'ordinaire aux douleurs, fièvres et victoires de la gauche. La vache, j'avais oublié comme ça faisait mal au crâne, le camp du bien, le lendemain. Comme dit le poète : La bière, la bière, qu'est-ce qu'elle a fait de moi la bière.

    Tiré à part

    Au fond, je ne vous blâme pas. Non sans une certaine acuité, les Cahiais ont souhaité voir le positif dans tout ce cinéma, appelé au retour au calme et fustigé au passage les tristes tropismes de sa tribu de jivaro habituelle. Le Net, tout en nuance lui aussi, a ciblé son Fouquier-Tinville et guillotiné l'accusateur public, réseau social-traitre à la cause bleue. Après avoir moqué les cheveux longs et les idées courtes, le retour de karma fut mérité et la quête du nirvana de « certains » passera sans doute par le bas de l'échelle, bacille de coq ou taupe tuberculeuse, qui sait. Eu égard aux aimables mots-dièses échangés à l'occasion, le sentiment de revanche est légitime. Faut pas en avoir honte ; on vit pour ces petites joies mesquines.

    Glissements progressifs du plaisir

    Cependant, je goûte peu le fétichisme sado-masochiste très en vogue aux CDF qui consiste à s'infliger de l'extrême bondage avec des têtes de nœuds notoires, à s'injecter du CFC à haute dose et à se faire couler des tristes sires de talk chauds sur le corps. Dans l'optique de raconter sa souffrance sur un fil, on peut arguer d'un plaisir d'esthète pervers dans la douleur mais s'il s'agit de planifier des petits meurtres rituels entre amis sur internet, ça fait no life élitiste. Sans les attentats de l'observatoire du journalisme sportif, je méconnaîtrai les foucades de MM. Praud et consort. Faute de déclarama officiel, j'ignorerai tout des opinions de tweety birds comme Guy Carlier ou Benjamin Biolay dont les dispositions envers les cahiers n'ont rien d'infamantes.
    Au-delà de la forme, nos têtes de turc préférées disposent sans doutes d'informations dont nous n'avons pas connaissance pour expliquer leurs prises de position. Si ces journalistes ont choisit délibérément de se substituer à leur sujet, cela regarde leur employeur. Et puis, avoir le cheveu gras est un luxe que je ne peux plus me permettre ; j'en ai fait mon deuil. Je n'entretiens donc aucun différent majeur avec M. Pierre Menes qui a fait ses huit jonglages. Je lui en serait éternellement reconnaissant.

    Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel

    Je me sens pas à l'aise dans le camp du bien. La frontière entre l'analyse et le magistère moral est trop floue. Les barrages n'ont pas tout effacé de Knysna qui a pointé de graves dysfonctionnements à la Fédération et un déficit de qualité de jeu par rapport à nos concurrents. Lors d'un match de l'Euro, en Ukraine qui ne nous réussit guère, un joueur a marché lors de son entrée en jeu pour manifester son mécontentement. Il fut pourtant re-convoqué au terme d'une mise en scène grotesque cautionnée par la FFF. Son Président, gestionnaire émérite au demeurant, a plaidé lui aussi l'oubli de Knysna. Je passerai l'éponge lorsque je le jugerai bon, probablement lorsqu'il n'y aura plus aucun joueur présent dans le bus appelé en équipe de France. Certains millésimes depuis 2006 vont reprendre leur juste place, à la cave ou dans le vinaigrier. Pour certains déboires, les critiques envers le staff technique, la FFF jamais en reste dans sa gestion post-moderne des ressources humaines et de la communication extérieure furent souvent méritées. De plus, ils se les créent tous seuls, les ennuis, hors du terrain en plus, le seul domaine où leur jeu sans ballon a marqué les esprits. On refait la liste des courses pour rire ?

    Les consultants, qu'ils soient remerciés de leur outrance, me l'ont simplement rappelé : je l'aimais encore ; ma distance était une posture de dépit amoureux. Pour autant, je ne passe pas sur les coups de canifs dans le contrat. Je ne vivrai pas le Brésil comme Séville ou le 21 juin 1986. Je n'aimerai plus comme à vingt ans. J'ai passé l'âge de faire semblant de croire aux plaintes mariales du jeu de la passion entre Benzema et Giroud.
    Ma marotte à moi, c'est le terrain et la FFF. Les plots, aussi. Allons, embrassons-nous Folleville. A Paris, c'est quatre ?


    Et l'éléphant est irréfutable.

  • visant le 28/11/2013 à 10h17
    Coach Potato
    aujourd'hui à 05h03

    T'es mon père en fait.
    Il n'a pu s’empêcher de m'envoyer un texto le soir du match en me disant de saluer les grévistes de sa part.
    Et c'est lui qui m'a donné l'amour du foot...
    Dans mes bras coach, papa, on va au Brésil et on oublie tout ça.

La revue des Cahiers du football