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DONETSK PLUS ULTRA

Matchbox: Marseille-Donetsk, 1-2 – Les Ukrainiens ont donné une énième leçon de réalisme en coupe d’Europe à un club français trop maladroit pour mériter une qualification.
Auteur : Michaël Grossman le 17 Avr 2009

 

Buts : Ben Arfa, 43e ; Fernandinho, 30e, Luiz Adriano 93e.

Tout était réuni pour une folle soirée européenne: un OM ragaillardi par sa rafraîchissante prise de pouvoir en championnat, un défi arithmétique à la hauteur de feue sa légende européenne, et un stade chaud comme le sang de Renato Civelli. Pourtant, le soufflet est retombé aussi vite qu’une vanne d’Alex Goude, tant le scénario  était cousu de fil blanc.


La nalyse

Un poteau capricieux rencontré par Mamadou Niang en Ukraine avait rendu la tâche ardue pour les Marseillais. À la merci d’un but gag qui ne se fait attendre qu’une demi-heure, l’OM devait beaucoup marquer pour espérer une qualification.
Il s’en donne les moyens en réalisant une entame de match encourageante, se créant cinq situations de tir dans les dix premières minutes. Mais si les centres de Valbuena (4e, 9e) et Kaboré (6e, 8e), le débordement de Niang (6e), et la chevauchée de Ben Arfa (4e) illustrent les bonnes intentions des locaux, leurs efforts sont mal récompensés: une seule frappe, ratée, de Koné (6e) vient donner le ton d’une soirée époustouflante de maladresse.

marseille_donetsk.jpg


Des poils de chats noirs dans la soupe de Bernard Père
On accablera le manque de finition des Marseillais qui ne cadrent que trois frappes sur la petite trentaine de tentatives au cours du match, mais l’imprécision dans la construction de leurs actions est du même acabit. Leurs nombreux centres aléatoires renforcent la frustration qui gagne rapidement le camp français. Au cours de la première période, les Marseillais doivent attendre leur dixième centre pour être à la retombée (Taiwo pour Niang, 29e), et  ce n’est qu’au bout de leur quatorzième tentative (Kaboré sans contrôle pour Ben Arfa, 43e) qu’ils finissent par faire trembler les filets, sur leur première frappe cadrée de la rencontre… après douze échecs.
Pied au plancher, les Marseillais entretiennent l’espoir en début de deuxième mi-temps. Mais toujours en proie à d’invraisemblables lacunes de réalisme, ils finissent par lâcher prise après soixante-dix minutes qui auraient dû suffire pour faire la décision.

Plus matures dans la gestion de leur rencontre, les Ukrainiens cassent le rythme peu à peu, pour finir de décourager des adversaires bien gauches. Un premier but rocambolesque et un deuxième en contre dans les arrêts de jeu plus tard, ils infligent aux Marseillais un 4-1 sans appel sur l’ensemble des deux matches. Le revival de "la faute à pas de chance" a bon dos. "Quand ça veut pas, ça veut pas" a dû entendre Madame Bernard Père deux bonnes douzaines de fois, si son mari était devant son poste de télévision. D’autres expressions éculées jusqu’au trognon dans les années quatre-vingt pourront refaire surface dans la presse provençale ce matin. C’est un peu court pour un club qui entretenait une ambition légitimée par un passé intime avec ce niveau de compétition. Même au terme de l’un de ses matches les plus convaincant de la saison en terme d’animation.

En conférence de presse, Eric Gerets décroche la palme de la lucidité: "On peut jouer avec le cœur, mais il ne faut pas oublier la tête". Ni les pieds…



Les gars

En tançant Mandanda parce qu'il a pris un but entre lui et son premier poteau, Thierry Roland recycle à sa sauce une interprétation de Pierre Ménès qui citait approximativement Fabien Barthez, mais le premier but ukrainien, même Mickaël Landreau ne  l’encaisse pas dans ses pires cauchemars. Peu sollicité jusqu’à ce que Luiz Adriano ne tire une balle dans la nuque d’un OM déjà mort, on ne peut pas lui en vouloir: Jack Bauer non plus ne repart jamais sans se faire ce petit plaisir.

Kaboré et Taiwo ont œuvré avec assiduité sur les flancs, mais ont encore cherché toute la soirée le fantôme de Brandão. Kaboré, encore plus poissard que Mandanda  sur le but de Fernandinho, laisse - pour une fois à ce poste - une bonne impression grâce à son joli centre décisif, tandis que le Nigérian stupéfait l’assistance en révélant qu’il est fait de chair et de sang, comme un banal être humain. Blessé, il laisse sa place à un Zenden aussi imprécis que lui dans ses tentatives en seconde période. Gerets doit souhaiter que son garagiste s'y connaisse en squelettes nigérians en titane renforcé.
La charnière Hilton-Civelli est suffisamment peu sollicitée pour que leurs quelques jaillissements réussis dominent leur oubli coupable dans les arrêts de jeu.

Cana, opiniâtre et sobre, est effacé par un Cheyrou de gala à la récupération comme à la construction – de pacotille à la finition. Valbuena et Ben Arfa ont créé des mouvements inspirés, mais trop souvent pêché dans les transmissions décisives. La transversale (volontaire ou non) de l’international pour Kaboré, à l’origine de son but, illumine brièvement la soirée.

Niang, qui avait rendez-vous chez l’esthéticienne, n’a pas pu participer à la rencontre. Samassa s’est personnellement chargé de rater les quelques ballons axiaux de fin de rencontre, pour que Koné ne symbolise pas la maladresse des attaquants marseillais à lui tout seul.



Vu du forum

Didier Wacouboué / Café Au petit Marseillais
Bon il y a quand quelques raisons de positiver ce soir:
- On peut encore gagner la coupe de l'UEFA par procuration grâce a Brandao.
- Taiwo a bénéficié de ses 45 minutes de congés annuelles.
- On a vu Mamadou Samassa pour la dernière fois sous le maillot marseillais.
- On est débarrassé de cet affreux maillot spécial coupe d'Europe.

Réactions

  • luckyluke le 17/04/2009 à 08h44
    "Quand ça veut pas, ça veut pas" a dû entendre Madame Bernard Père deux bonnes douzaines de fois, si son mari était devant son poste de télévision.

    Ah bon, y a la télé là-haut?


  • Qui me crame ce troll? le 17/04/2009 à 09h17
    Se moquer d'Alex Goude et titrer Donetsk plus ultra... comment dire...

  • Francis Dolarhyde le 17/04/2009 à 09h29
    Et finalement, ça sert à quoi un Baky Koné ? ça court vite, ça fait rire les enfants avec ses drôles de cheveux, ça sautille, ça galope, ça galope... mais enfin ?
    A la rigueur, un Koné dans les onze, pourquoi pas... mais une chose est sûre à la vue du match d'hier soir: à la fin, si tu veux gagner, dans une équipe, faut pas que des Koné !

  • Le_footix le 17/04/2009 à 10h32
    "Plus matures dans la gestion de leur rencontre"
    ---
    Eternelle et insoluble problème du football français en Coupe d'Europe.

  • Qui me crame ce troll? le 17/04/2009 à 10h42
    Hé ho, aux Lyonnais, on leur dit toujours de mettre un peu de folie dans leurs matchs. Et aux Marseillais, faudraient qu'ils soient plus matures? J'y comprends plus rien moi!

  • lemon le 17/04/2009 à 10h54
    "mais le premier but ukrainien, même Mickaël Landreau ne l’encaisse pas dans ses pires cauchemars. "

    Mr Grossman, j'Accuse : vous n'avez pas regardé Dynamo-PSG !

    (mais merci pour cette matchbox)

  • luckyluke le 17/04/2009 à 11h30
    lemon>à mon avis, si, justement, Monsieur G. a vu Landrão à Kiev!!

  • lemon le 17/04/2009 à 11h53
    alors dans ce cas c'est vraiment, vraiment vilain.

  • Pierre Des Loges le 17/04/2009 à 12h12
    Et sinon Coupet tient à dire que... non, rien.

  • Pierre Des Loges le 17/04/2009 à 16h53
    A propos du titre, n'y avait-il pas eu un 'Domenech plus ultra' à une époque?

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