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Didier Deschamps, international (1989/2000).

A l'heure d'une 100ème sélection et d'une retraite internationale presque annoncée, chacun y va de son hommage plus ou moins sincère à Didier Deschamps, capitaine au long cours dont la reconnaissance fût tardive… et brève. Pour notre part, après un regard sur une carrière de labour et de gloire, nous vous réchauffons un portrait issu des Cahiers du foot 1, paru à la veille du Mondial 98…
Auteur : Jamel Attal le 28 Juin 2000

 

Didier Deschamps n'a pas un physique redoutable au premier regard, mais ses petits bras musclés ont soulevé plus de coupes que quiconque dans le football français, dont nos premières d'Europe et du Monde, soient deux dépucelages absolument majeurs sous son capitanat. Dans la décennie, il aura dû survivre à l'OM de Tapie, au fiasco de l'Euro 92 et à France-Bulgarie dont il est avec Petit, Lizarazu ou Blanc un des rescapés… Mais aussi subir les sarcasmes, les doutes et les critiques continuelles qui ont accompagné sa carrière, son état de grâce semblant n'avoir duré que quelques jours de juillet 98 (avant il était nul et immédiatement après, sur le déclin).
Paradoxalement ou par provocation, et parce qu'ils incarnent deux façon exactement contraires d'être un grand joueur, Deschamps ne pourrait être comparé qu'à Platini. Pas évidemment pour leur jeu ou leur passage marquant à la Juve (ni uniquement pour narguer Son Altesse), mais en raison de leur importance fondamentale dans notre petite histoire de la balle au pied, dont ils font une synthèse parfaite pour les vingt dernières années. Ils ont remporté les deux titres de la sélection et en incarnent les qualités principales: magnificence technique pour l'un et rigueur tactique pour l'autre. Le point commun essentiel des deux capitaines est finalement leur intelligence du jeu, sans laquelle les Bleus n'auraient pu remporter leur plus grandes victoires.
Si Deschamps quitte la sélection à l'issue de l'Euro, ce sera en privant ses éternels fossoyeurs d'une "saison de trop" qui n'était pas encore celle-ci, quoi qu'ils en aient pensé, eux qui l'attendent la pelle sur l'épaule depuis plus de 10 ans. Il devrait même leur offrir un petit but. Juste pour rire. Au diable l'expertise des esthètes du football, dans notre panthéon de survêtement, Deschamps a bel et bien sa place.
En guise de flash-back, son portrait, extrait des archives des Cahiers du football première génération (qu'il faudra bien vous remontrer un jour…), à quelques jours du Mondial:

Didier Deschamps: le vilain petit canard (CdF, juin 98)
Comme certains autres joueurs essentiels de l'équipe de France, le numéro 7 turinois est soumis à une rude polémique. C’est vrai qu’il n’a pas grand' chose pour plaire : il est inélégant, sa technique est approximative, ses tacles sont parfois brutaux, il est inexistant devant le but, souvent limité aux passes latérales, était membre de l’équipe de France qui a tout perdu, son discours est lisse, sa personnalité incolore. Et comme son poste est aussi ingrat que son physique, Didier Deschamps a le profil de la tête de Turc idéale. Même quand les Bleus jouent bien, il est un recours pratique pour ceux qui sont en manque de dénigrement. Et de comparer l’ex-Nantais à rien moins que Tigana ou Fernandez pour stigmatiser sa nullité… Le tocard qu'ils décrivent n'aurait pourtant pas trompé trois sélectionneurs et la Juve aussi longtemps, il n'aurait pas non plus un tel palmarès.
L’essentiel est qu’il sait faire quelque chose de très important avec le ballon : le transmettre à Zidane dans les meilleures conditions. Il est aussi le seul sur le terrain à donner de la voix pour toute l'équipe, à replacer ses partenaires (ce rôle d’"aboyeur" a d'ailleurs inspiré un film qui porte son prénom), à avoir une vraie vision tactique. Enfin, rassurons les derniers sceptiques en rappelant qu'il n'est plus associé à Frank Sauzée chez les Bleus.

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