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DIAPORAMA: la 9è journée du championnat

La compétition reste dans le ton de ce déut de saison: les confirmations sont rares et les positions se resserrent. L'essentiel de la journée dans les neuf stades...
le 25 Sept 2000

 

Bordeaux-Toulouse: 2-1
Les Girondins battent le signe indien à Lescure, où ils remportent leur première victoire. Et comme les statistiques peuvent dire plusieurs choses, rappelons que c'est la 3è en 4 matches. Wilmots, de la tête puis en face à face avec Revault, marque à deux buts et marque son intégration dans l'équipe. Est-ce le retour des Bordelais, qui commenceraient à trouver le bon régime? On n'en est pas très sûr, l'ouverture du score survenant contre le cours du jeu à un moment ou ils pratiquaient un football très médiocre. Ils ont compensé leurs lacunes actuelles par une plus grande combativité. De quoi repartir dans le bon sens, mais pas encore de s'enflammer.
Pour Toulouse, seul dernier, la pénurie de victoires continue et Bonilla reste en tête au classement des buts "inutiles".

Strasbourg-St-Etienne: 3-2
Drôle de chose que la confiance. Prenez une équipe en dessous de tout depuis le début de la saison avec des joueurs devenus la risée de tout un pays. Ajoutez-y beaucoup de travail, d’abnégation et une bonne dose de cette potion magique et vous retrouverez un groupe transfiguré largement capable d’accrocher une place en milieu de tableau.
Rétrospectivement, il apparaît clairement que les Strasbourgeois ont pris bien plus de trois points à Troyes. Avec cette victoire à l’extérieur, ils ont, simplement, pris le vrai départ de leur championnat. Et s’ils ne sont pas à l’abri d’une éventuelle rechute, tout va pour le moment beaucoup mieux. La preuve avec cette rencontre face à des Verts jamais faciles à maîtriser. Les hommes de Le Roy ont pourtant parfaitement rempli cette mission et sans l’extension du domaine de la surface de réparation signifiée par M. Glochon sur une main (involontaire) de Fisher, jamais les Strasbourgeois n’auraient été inquiétés à ce point.
Difficile de reconnaître l’équipe maladroite et poussive, victorieuse aux forceps lors du dernier match. Étonnamment sereine en défense, percutante en attaque, elle a contrôlé une rencontre parfaitement lancée grâce à un but inscrit dès la huitième minute de jeu. Tranquillisée derrière par un Bertin encore une fois décisif, elle a pu s’appuyer sur un trio d’attaquants qui a déstabilisé l’équipe stéphanoise. Nouveauté supplémentaire, en effet, devant Luyindula n’est plus tout seul. Épaulé par Belloso et Haas très combatifs (voir le but de l'Autrichien après un duel gagné sur Wallemme), les Strasbourgeois disposent d'armes offensives supplémentaires.
Le tout est de savoir, (à l’image de Haas dont on ne sait pas très bien s’il va partir ou non), si tout cela va durer. Le plus difficile maintenant étant de confirmer. Mais avec la confiance...
Côté stéphanois, c’est un peu la soupe à la grimace. Rien ne tourne très bien en ce moment et il est rare de voir les Verts se procurer aussi peu d’occasions au cours d’un match (aucune dans les trente premières minutes). Les absences de Mettomo et d’Aloisio se font durement sentir. De plus quand Pédron tousse ou se blesse... Avec dix points, Nouzaret et ses joueurs doivent dorénavant faire attention à ne pas se laisser entraîner dans une spirale négative. À cet égard, le prochain match contre Rennes aura plus que de simples conséquences mathématiques...

Auxerre-Marseille: 0-1
Symbole des montagnes russes que réserve le championnat à la plupart des équipes, la victoire marseillaise à Auxerre illustre la teneur de notre compétition nationale, mais souligne aussi la médiocrité chronique du spectacle proposé. Malgré quelques éclairs de Cissé ou Comisetti, l'AJA s'est montrée inefficace et un peu trop "tendre" pour enflammer les débats. Bien dans ses meubles, la défense marseillaise n'a pas trop souffert, et Belmadi, servi par Perez, a sorti les marrons du feu. Un résultat qui fait du bien à l'OM, après deux défaites consécutives. Avec 13 points, à 4 longueurs de la tête, l'équipe de Braga garde ses chances de réaliser une belle saison. A condition de progresser.

PSG-Nantes: 2-1
Avec une régularité certaine, Paris gagne au Parc et encaisse un petit but. Cette victoire n'est pourtant pas la plus significative, et si certains progrès furent réels (dans l'animation notamment, avec un Benarbia actif), elle est aussi due à la réussite et un Letizi en grande forme. L'ouverture du score par Anelka couronnait un bon début de match, mais celui de Robert survient de nulle part (l'attaquant renonçant d'abord à courir derrière cette ouverture très profonde d'Okocha), au moment où, après leur égalisation, les Canaris semblaient en mesure d'inquiéter sérieusement leurs hôtes. On attendra donc des signes de progrès plus probants, mais il n'est pas évident que le test contre le Bayern en soit l'occasion. Quoique, après tout, si tous ces techniciens arrêtent de rater bêtement leurs passes vers l'avant...

Sedan-Bastia: 3-3
Pour le dernier match à Emile-Albeau, les spectateurs sedanais en ont eu comme d’habitude pour leur argent. Que leurs favoris n’aient pas gagné n’est pas très grave puisqu’ils ont encore une fois fait preuve d’une combativité extraordinaire. Pourtant hier, en début de match, ils ne semblaient pas vraiment dans leur assiette. Face à une équipe bastiaise qui n’en finit plus de se croire partout chez elle, cela n’a pas pardonné longtemps. Et dès la 7è minute de jeu, suite à une superbe action collective, les insulaires ouvraient le score. Sedan se retrouva donc obligé de pousser et sans un Durand qui n’a d’ordinaire que son nom, ils auraient pu revenir à la marque plus tôt. Ce fut fait avec un lob de Mionnet bien lancé par une longue ouverture d’Oliveira. Dans la foulée, Brogno doubla la mise d’une tête et permis a son équipe d’arriver au repos avec une légère avance. Avance que Laurent fit fondre suite à un cadeau de Montero. À 2 partout, beaucoup d’équipes ferment le jeu en attendant la fin des hostilités mais ce n’est guère le style de Sedan.
Les hommes d’Alex Dupont (qui n’a d’ordinaire...) en furent récompensé au trois-quarts de la rencontre grâce à la tête que rendait Mionnet à son défenseur. Bastia eut alors le grand mérite de ne pas se décourager et s’appuyant cette année sur un jeu collectif de meilleure qualité et plus constant, ils revinrent une dernière fois à hauteur des Ardennais dans les arrêts de jeu. Notons à ce sujet que Lachuer est encore à l’origine ou à la finition des trois buts bastiais.

Metz-Monaco: 1-3
Pour les hommes de la Principauté, ce match avait une importance capitale. Mal en point en coupe d’Europe, une défaite contre Metz les aurait également mis en difficulté en championnat en les éloignant du haut du classement. La tâche s’annonçait pourtant ardue avec une équipe alsacienne très hermétique et en pleine confiance après trois victoires consécutives sur le score fleuve de 1-0.
Heureusement pour eux, les Monégasques eurent la bonne idée d’ouvrir le score rapidement grâce à un Nonda (plus ou moins) bien parti pour faire oublier Trezegoal. Bien en jambes, les hommes de Puel eurent de nombreuses occasions pour aggraver le score en première mi-temps. Comme de leur côté, les Messins attaquaient également pour revenir à la marque, les spectateurs de Saint-Symphorien ne s’ennuyèrent pas. Mieux, ils virent leurs favoris égaliser avec un but qu’on ne montrera pas forcément dans les écoles.
En seconde mi-temps, les Monégasques eurent encore les occasions les plus franches, aidés, il est vrai, par les blessures de Morisot et de Gaillot. Ils en furent logiquement récompensés. D’abord par une frappe détournée de Prso puis par une petite merveille de Giuly. Celui-ci fut le grand homme du match grâce à une activité phénoménale et des accélérations souvent décisives. L’une d’elles se termina à la Laurent Robert avec une frappe que Mondragon ne put que regarder passer dans ses filets.
Que le goal colombien se rassure, il est peu probable qu’il en reprenne trois de sitôt. De son côté, Monaco fait une belle opération en revenant à la hauteur de Metz. Les coups de gueule de la semaine auraient-ils eu un effet salvateur? La réponse mercredi face à Sturm Graz.

Rennes-Troyes: 0-2
Le Stade rennais souffrent décidément du syndrome du match à domicile avec une seule victoire pour le moment (contre Strasbourg), mais ce bilan n'est pas dû qu'à la seule malchance. Cette équipe a réellement un problème et accumule les déboires: le premier but troyen est marqué après une erreur défensive de Reveillère, les Rennais ont joué à dix pendant trente minutes après l’expulsion de Delaye... Pour noircir le tableau, les sifflets du public ont commencé très tôt dans la partie, et ont dégénéré en acclamations pour les visiteurs. On observera attentivement la suite des événements dans le club de François Pinault, notamment à l'issue prochaine du match en retard contre Sedan...
Les Troyens, à l'inverse, se bardent de confiance et ressemblent déjà à des vieux briscards de la D1, à l'image de Djukic, buteur final venu tromper un Bernard Lama sorti de sa surface comme pour rentrer au vestiaire.

Lyon-Guingamp: 0-1
Après celui de Bordeaux au Vélodrome, voilà peut-être le plus beau hold-up du championnat, obtenu à la 89è minute par un ancien Lyonnais... Marlet et Anderson avaient pourtant eu l'occasion d'ouvrir le score dans le premier quart d'heure, mais la domination des Rhodaniens étaient vouée à rester stérile. Après s'être essayé au pied du poteau de Coupet, Fiorèse entré en cours de jeu réussit l'action de la journée, avec un percement spectaculaire sur le flanc gauche conclu par un crochet et une frappe imparable.
Ce résultat ne constitue évidemment pas un préparation idéale pour le déplacement à Valence. Guingamp n'a pas ce genre de soucis, et commence à bien s'amuser en première division...

Lille-Lens: 2-1
Le pressing haut de Lensois ambitieux leur a tout de suite été profitable: Moreira déborde et trouve Brunel arrivé furtivement au deuxième poteau. Wimbée ouvre son petit filet au premier buteur. Lille se reprend et procède par vagues, sur lesquelles les attaquants ont du mal à surfer. La domination lilloise n'est pas une garantie: Sibierski perd nettement son duel avec le gardien puis Brunel, à quelques secondes de la pause, envoie un ballon faire l'amour avec la lucarne mais devra se contenter d'une caresse.
Moins animée, mais toujours dans un bon esprit, la seconde partie voit le Racing imposer une certaine maîtrise, et l'on imagine mal le LOSC trouver vraiment la faille. Mais Bakari, joker idéal, récompense une nouvelle poussée rouge, et comme Frank Queudrue écope d'un carton de la même couleur, tout redevient possible. Dans le jeu de Valilhozic, il y avait deux jokers: Peyrelade réveille définitivement Grimonprez-Jooris. Celui de Courbis, Sakho, échoue d'un rien sur le montant, et Lille s'offre une fête, de dernière minute mais de taille.

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