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DIAPORAMA: la 5e journée du championnat

De Rennes à Paris, de Ruello à Gilardi en passant par Dugarry ou Gallas, Coupet ou Janot, Camadini, Foé et les autres, c'était la cinquième!
le 28 Août 2000

 

Rennes-Monaco: 1-1
Ce choc des ambitieux a donc accouché d'un match qui ne fut nul qu'au plan du score, et aurait bien pu basculer d'un côté ou de l'autre. On se souviendra du duel entre Simone et Lama, deux grands copains, dont sortit vainqueur le gardien malgré la précision du tir de l'Italien. Mais auparavant, les têtes d'Echouafni puis de Cesar avaient prolongé le premier corner de la partie au fond des filets monégasques.
En seconde période, Puel change ses cartes avec l'entrée de Bonnal, Prso et Farnerud, Nonda rejoignant Simone sur le banc après avoir été repris à la dernière seconde par Grégoire, qui peut se permettre d'engueuler ses collègues de la défense. Le coup réussit presque, puisque sur une double merveille Giuly-Farnerud, Monaco égalise, puis obtient un penalty après que Lama ait stoppé irrégulièrement Prso. Mais il était dit que le Guyanais soignerait sa cote en Bretagne, et il pare le tir de Gallardo...
La palme de l'imbécillité revient à René Ruello, nouveau président du Stade rennais, pour sa lamentable déclaration d'après-match: "Je comprends mieux l'attitude des Lyonnais l'an dernier avec Gallardo parce que c'est vraiment un petit voyou". Si l'on se rappelle les agressions hallucinantes dont fut victime le meneur de jeu argentin lors de ce fameux match, un dirigeant de club a mieux à faire que de justifier pareil lynchage.

Strasbourg-Sedan: 3-2
Des circonstances dramatiques peuvent donner lieu à de beaux matches, et les supporters strasbourgeois ne furent pas les seuls à pousser un soupir de soulagement au coup de sifflet final. Après les déplorables incidents des 15 derniers jours, un peu de sérénité aidera le Racing à se sortir du marasme.
Pourtant, l'ouverture du score de N'Diaye au terme du premier quart d'heure n'augurait rien de bon. Le Roy change ses plans et adjoint Ljuboja à Luyindula à la demi-heure, et juste avant la pause Beye parvient à catapulter le ballon dans la cage après un jeu de têtes et de barre.
C'est ensuite Luyindula qui remet à l'heure certaines pendules racistes (1933?), et semble renverser le destin de son équipe. C'est sans compter sur un coup franc magnifique de Brogno, qui décroche la lucarne d'Eggimann. Mais comme il était dit que la hargne aurait le dernier mot, Camadini emporte la mise en corrigeant une trajectoire déjà déviée, et qui replacera peut-être son équipe sur de meilleurs rails. Si le Racing parvient simplement à jouer à son niveau, il ne devrait d'ailleurs plus craindre longtemps le scénario d'une relégation, et Le Roy celui de sa démission...

Lyon-Troyes: 1-0
De nombreux matches semblent se décider dans les ultimes minutes cette saison, et c'est à la 93è de celui-ci que l'OL obtient enfin sa première victoire. Après sa qualification en ligue des champions, on attendait l'effectif lyonnais plus libéré, mais Coupet, fébrile, rappelle Delachet à notre souvenir, tandis qu'Heurtebis s'envole en cinémascope. Lyon, avec Malbranque pour meneur à la place de Dhorasso, domine mais Troyes fait barrage et reste très dangereux en contre. Indécise, la rencontre ne basculera donc qu'en bout de course, à la deuxième occasion de Foé, très avancé, qui reprend de la tête le centre de Bréchet. Un nouveau départ pour l'équipe de Santini?

Marseille-Guingamp: 3-1
Comme à Lyon ou à Strasbourg, la température va baisser un peu à Marseille, et Braga se redonne de l'air avec une victoire indispensable, sinon totalement probante, contre le promu breton. L'OM a retrouvé des assurances défensives, et si Adriano ne convainc pas encore, son compatriote Marcelinho marque des points et même un but, son deuxième, précédé en cela par Gallas avec une tête dont la trajectoire étrange trompe tout le monde (surtout Loussouarn).
La deuxième période voit les rouges plus audacieux, mais pas plus heureux, d'autant que Braga renforce sa ligne défensive. Son coaching s'avère même payant en fin de match, puisque Pouget offre à Belmadi (peut-être hors-jeu) le but du KO. Guingamp ne se consolera pas avec le penalty de Rodriguez. L'équipe de Guy Lacombe a du mal à sortir la tête de l'eau pour progresser d'un match à l'autre et reste collée au fond de la classe, avant de recevoir à la prochaine journée Toulouse, voisin de classement.

Lille-Metz: 2-1
Le nouveau chouchou de la D1 a encore frappé, malgré l'ouverture du score par les Messins à leur première occasion (26e). Quelques minutes plus tard, Murati décline l'occasion de marquer devant le but grand ouvert et il faudra attendre la deuxième mi-temps pour que la bonne et grande volonté lilloise soit récompensée. En bon capitaine, Boutoille garnit son panier de passes décisives: celle-ci est pour Beck, qui égalise à la 53è. Ce n'est décidément pas la soirée de Murati, qui rate aussi le penalty sifflé après un "coude" de Toyes, Mondragon s'interposant une nouvelle fois. Entré à la place du jeune Albanais, Bakari aura plus de réussite: il signe même un but de grande classe, contrôle en pleine vitesse, tir dans la foulée et dans la lucarne du gardien colombien, qui cette fois n'y peut rien.

Toulouse-Nantes: 1-1
Dans le lot des équipes qui ont bien du mal à poser leur jeu, à se construire des certitudes et à remporter une première victoire, le TFC a encore illustré ses difficultés actuelles en encaissant le premier but sur une action toute nantaise, joliment conclue par Ziani. Décidés à revenir en seconde période, les Toulousains font reculer leurs adversaires en musclant leur jeu (parfois à la limite de la régularité), jusqu'à ce centre de Libbra que la défense jaune regarde passer, repris par Moreau qui avait senti le coup. Giresse peut se féliciter d'avoir fait rentrer ces deux joueurs, mais il a encore du travail pour mettre son équipe dans la bonne direction. Les Nantais, eux, ont toujours le vent dans le dos et leur collectif est déjà très au point...

Bordeaux-Lens: 1-1
Les 34 000 spectateurs de Lescure semblent venus dire à leur équipe que l'heure du désespoir est bien loin d'être sonnée. Pourtant, en toute logique du doute, Sommeil commet l'erreur qui va profiter à Fuertes, embarquant Ramé puis à nouveau Sommeil pour inscrire son second but de l'exercice. Courbis nous sert un grand classique de la "tactique à Rolland": une formation très défensive en première période (Fuertes seul en pointe), renforcée en attaque après la reprise (avec les entrées de Diouf et Moreira).
Dugarry s'arrache dans la stratosphère, mais sa tête ne trompe pas Warmuz, tout comme échoue la combinaison qu'il a amorcée avec Feindouno puis Wilmots. Il trouve enfin la solution en délivrant un centre parfait pour la tête de Laslandes, qui exécute le portier nordiste sans plus tarder.
Lens n'a pas su profiter de ses contres ni préserver jusqu'au bout son avantage, mais se maintient dans le rythme d'un vrai leader. Quant aux Girondins, ils attendent encore le déclic d'une victoire pour abandonner leurs doutes, ainsi qu'un recrutement complété après la finalisation du transfert de Wiltord.

Auxerre-St-Etienne: 4-3
Avalanche de buts à L'Abbé Deschamps, où le destin du match a longuement hésité avant de basculer. Pour marquer, Guel doit s'y reprendre à deux fois, et ça le rend diablement heureux. Il concrétise une excellente entame stéphanoise, mais l'AJA se met à jouer plus haut et à remporter les duels. Janot doit s'employer devant Guivarc'h ou Jeunechamp, surtout que Mettomo puis Aloisio ont quitté le terrain, blessés.
Le seconde mi-temps sera échevelée: c'est d'abord Kapo qui profite d'une sortie hasardeuse de Janot, un peu euphorique après ses bonnes interventions, puis Pedron qui place un exocet que ne peut saisir Cool. Le match devient un peu fou et les occasions se succèdent des deux côtés. Le gardien stéphanois confirme sa série de bourdes, d'abord avec une "Coupet" sur le coup franc de Guivarc'h, puis en blessant Wallemme. Le capitaine auxerrois transforme le penalty qui fait pencher la balance, avant que Cissé ne se joue d'une défense centrale verte improvisée. Sanchez rétablit finalement un score plus conforme à la lutte que se sont livrées les deux équipes.
Nouzaret avait aligné l'équipe-type de la saison précédente, à l'exception du gardien, mais il devra composer avec certaines absences pour recevoir Lyon (avant un déplacement à Paris). L'AJA entame sa transition post-Roux dans d'assez bonnes conditions, et elle a offert dimanche soir un joli spectacle...

PSG-Bastia: 3-1
Nicolas Anelka a donc réussi de façon paradoxale son entrée parmi les buteurs du championnat: un premier but sur un tir un peu vrillé, et un second sur un miracle du protège-tibia. Le voilà en tout cas débarrassé des éventuels doutes d'une disette initiale. Il ne rejoint pas encore Laurent Robert qui avait auparavant signé sa troisième réalisation au terme d'une jolie percée axiale. La seconde mi-temps ressembla donc à un entraînement grandeur nature et permis aux Corses d'inscrire un but largement mérité. L'équipe d'Antonetti a de nouveau démontré ses qualités, sans réussir à en tirer parti cette fois, sans doute handicapée par le forfait de Lachuer.
Le PSG ne peut cependant se prévaloir d'avoir réellement donné des preuves de sa supériorité, ayant bénéficié d'une rare réussite en creusant l'écart. Malgré les occasions, le lien entre le milieu et l'attaque (où Anelka et Christian doublonnent plus qu'ils ne combinent) semble incertaine et il manque encore aux Parisiens une réelle maîtrise technique et tactique pour jouer avec une marge suffisante.
Alors que Canal+ inaugure sa dernière trouvaille qui réinvente l'écran incrusté, on assiste à un épisode édifiant: tandis que El Karkouri est soigné après un choc mystérieux loin du ballon, Gilardi et Fernandez discutent tranquillement d'autre chose. Le réalisateur a beau passer deux fois le ralenti qui montre un sacré coup de boule de la part d'un attaquant bastais (dont nous tairons le nom par pudeur), nos compères ne remarquent rien et l'animateur en chef conclut par "El Karkouri a pris un petit coup sur l'oeil"... Plus on en montre, moins on en voit.

Réactions

  • Jim le 28/08/2000 à 00h00
    De + en+ lamentables ces retransmissions du"grand match" de canal +.Gilardy nous crie dans les oreilles des qu'un ballon file en direction d'Anelka(je sais qu'il a couté cher , mais bon ce sont les abonnés qui payent), les interventions sont multiples entre le consultant,les types du banc de touche,le statisticien,bref on est noyé sous un déluge de commentaires sans intéret et d'images qui n'apportent rien à la vision du match.A coté le match sur canal vert est bien mieux traité du moins de façon simple , sans chercher à nous "survendre" des évenements qui n'en sont pas.

  • splash-la-tomate le 28/08/2000 à 00h00
    Je 'en sais rien, moi j'étais au Parc, et franchement j'ai vu un très beau match et contrairement à certains, il m'a semblé que le score aurait pu être bien plus lourd pour des bastiais qui n'ont pas été particulièrement dangereux, excepté en fin de match alors que le score était acquis. En tout cas, je préfère de plus en plus aller dans les stades de france plutôt que de regarder les matchs à la télé.

  • merlu56 le 29/08/2000 à 00h00
    d'accord en partie sur le match de rennes

    certes les propos de ruello sont déplacés mais d'un autre côté on ne peut occulter la blessure assez importante d'escudé qui le prive du match avec les espoirs.
    cette blessure ayant été l'oeuvre d'un certain gallardo.
    j'avais été outré par les deux épisodes déplorables de l'année dernière à lyon et marseille mais il ne s'agit pas non plus de faire dans l'angélisme primaire en décidant que gallardo est le gentil et les défenseurs adverses les méchants.
    il semblerait que sur le match de rennes gallardo ait aussi quelques fautes à se reprocher.
    de là à souhaiter un traitement de faveur !!!

  • E150 le 29/08/2000 à 00h00
    Moi j'etais à Auxerre et j'ai vu un super match! Des buts, des occasions, des supporters stephanois extrordinaire jusqu'a ce qu'ils sentent le match leur echappé. Mais avec Auxerre, c'est toujours la meme chose, on a l'impression qu'ils se font ballader et à la fin ben ce sont eux qui empochent les 3 points!!
    Il faut dire qu'avec les trois blesses stephanois, ça devenait mission impossible de remporter le match!!
    A ce propos, je sais pas si beaucoup de gens on vu la blessure de Wallemme causé par une sortie de taré congenitale du gardien remplacant stephanois qui ferait passer Schumacher ( mais si souvenez-vous le mechant boxeur allemand lors de la 1/2 finale de la coupe du monde 1982 ) pour un enfant de choeur!
    En effet, il sort la tete la premiere en direction de l'attaquant auxerrois qui est à la lutte aerienne avec le pauvre Wallemme. Il faut dire que la tete , le pauvre jannot il l'a perdu des le tout debut de la seconde mi-temps avec une sortie kamikaze au poing raté, puis sur une frappe seche avec rebond sur le gardien.
    A croire que c'etait pas sa soiree au gardien Jannot.

  • misti le 29/08/2000 à 00h00
    *Le geste qu'a commis Gallardo sur Escudé est grave... mais pas aux yeux des journalistes. Imaginez un joueur de l'Ohaime commettre ce geste sur Gallardo et les bien-pensants demanderont des sanctions exemplaires (et pourquoi pas une rétrogradations du club...).

    *Pour en revenir aux sifflets contre Dugarry, ce sont les mêmes journalistes qui critiquaient dugarry (le mot est faible ) qui reprochent aujourd'hui au public de le siffler. Mais nous, supporter, on paye notre place au stade (contrairement aux journaleux) et on a autant le droit de s'exprimer que ces crétins. Et la seule façon de s'exprimer sur un stade c'est d'applaudire ceux que l'on aime et de siffler ceux que l'on n'aime pas... moi, Dugarry et Anelka je ne les aime pas, alors je les siffle... et c'est pas un journaleu qui va me dire ce que j'ai à faire... la liberté des citoyens a autant de valeur que la liberté des journalistes !

  • splash-la-tomate le 30/08/2000 à 00h00
    Misti excuse-moi de ne pas penser comme toi ! On peut ne pas apprécier quelqu'un sans pour autant le siffler. Le fait qu'Anelka et Dugarry jouent en équipe de france devrait supprimer tous les clivages, mais manifestement, la présence de certains joueurs dans l'équipe nationale suffit à certains pour siffler cette équipe. Au passage, on aura remarqué aussi les insultes à l'équipe des All Stars qui venait faire un acte de charité ! Pas très bon esprit tout ça !

    Avec ça, faudra pas venir se plaindre que les joueurs de l'équipe de france ne veuillent plus aller jouer à marseille. Au SDF au moins, personne n'est sifflé.

  • misti le 30/08/2000 à 00h00
    Tomate -chose, je peux te dire que j'ai été voir des matchs de l'équipe de France au stade de France, et l'équipe de France a souvent été sifflée.( exemple: Bronca à la mi-temps de France-Pologne juste avant l'Euro).

    Et puis excuse-moi de te dire que j'ai eu la chance d'assister à la finale de la Coupe du Monde et putaing ton stade de France il sonnait creux...
    Si ce match-là avait eu lieu au Vél, ça aurait été le FEU !!! (rappelle toi france-Portugal en 84)

  • splash-la-tomate le 30/08/2000 à 00h00
    Misti, tu as très bien compris de quoi je parle: d'un public qui siffle et persiffle sa haine concernant des joueurs français particuliers pour leurs origines différentes des leurs. Mais bon, j'imagine que ça te semble normal et de bon aloi. Je ne m'étonne plus que le FN fasse ses meilleurs score chez toi !

  • youpilala le 31/08/2000 à 00h00
    Misti : je suis tout a fait d'accord avec toi : le public a le droit de manifester sa rancoeur envers un joueur en le sifflant !
    Les journalistes l'écrivent nous on le dit, et c'est moins hypocrite !

    Quant à tomate : tu n'as rien compris au probleme ou alors tu le détournes pour retomber sur tes pattes : anelka et dugarry n'ont pas été sifflé pour leurs origines mais parce que ces garcons n'ont pas de parole : il y a 2 ans anelka disait etre un supporter de l'OM, disait que Paris ne l'avait jamais fait rever et aujourd'hui il fait la girouette ... idem pour Dugarry !

    Quant à tes histoires de FN je vais te rappeler un petit point :
    au velodrome : il ya des blacks des gris des jaunes et des blancs !
    Jamais il n'y a eu de pbs de racismes !
    Le stade velodrome est un lieu ou des personnes qui partagent une meme passion se rencontrent !
    il n' y a pas de racisme !
    rappelles toi Boli, desailly, Mozer, angloma. Regarde gallas, baka et les autres

    Est ce le cas partout ?
    Moi à Paris je vois surtout un virage complet de skin !!!!!

  • ULAYA le 04/09/2000 à 00h00
    Je réagis à l'article concernant le match RENNES-MONACO pour apporter quelques précisions. Tout d'abord, René Ruello n'est pas le président du Stade Rennais. Il ne le sera officiellement que vers le 15 septembre 2000. Il n'a donc pas à s'exprimer au nom du club. Le président n'a pas changé : c'est toujours Pierre Blayau qui se fait tout petit, tellement il est empétré dans les problèmes Moulinex : fermetures d'usines, licenciements successifs, chute de l'action, de 80 F., lors de sa prise de fonction à 30 f. actuellement.
    Décidément, pour un club qui se veut européen, il est bien mal représenté. On se demande pourquoi François Pinault a été cherché un Pierre Blayau plus parisien que Breton, qui ne représente nullement les bretons et encore les ambitions du Stade Rennais, compte tenu de son palmarès déplorable sur le plan professionnel.

    De plus, René Ruello, en traitant Gallardo de voyou, a la mémoire courte, lorsqu'on sait que Paul Le Guen, l'actuel entraineur, a envoyé, à cause d'un tacle sauvage lors du match Guingamp-PSG, à l'hopital le Guingampais Corridon dont la carrière a failli s'arreter définitivement. Il n'a pu reprendre la compétition que six mois plus tard.

    Alors, lorsqu'on veut s'afficher comme un " donneur de leçons " mieux vaut ne pas avoir la memoire trop courte et posséder les pouvoirs requis : celui d'etre président officiel et non factuel.

La revue des Cahiers du football