Diaporama : la 4e journée du championnat
Podium des buts jolis
1. Déhu (68e)
1. ex-æquo Darcheville (53e)
3. Dieuze (30e)
3. ex-æquo : Danic-Le Roux-Monterrubio (68e)
Podium des arrêts beaux
Le Garrec sur Flachez.
Coupet sur Carnot.
Songo'o sur Blanchard.
Monaco-PSG : 2-2
Cette affiche classique du championnat a souvent tourné ces dernières saisons à l'avantage des Méditerranéens, et l'édition 2001/02 semblait bien partie pour prolonger cette série. Malgré une sensible domination parisienne (sans occasions tranchantes) et le danger notamment porté par Alex, les Monégasques avaient enfin marqué leurs deux premiers buts du championnat et tenaient à l'heure de jeu une victoire de référence. Mais la qualité de jeu en net progrès des Parisiens leur a permis, avec l'aide d'un "éclair" de Déhu, de revenir au score. Si en première mi-temps, la performance de Ronaldinho fut quelconque et l'exil d'Okocha (cette fois à gauche) peu probant, les entrées en jeu d'Anelka et d'Aloisio pesèrent d'un bon poids dans la balance. Moins cependant que Arteta et Hugo Leal, dont l'influence aura été déterminante lorsqu'ils se portèrent vers l'avant.
Au contraire de L'Equipe, notons l'excellent match de Potillon, auteur d'un sans faute défensivement et précieux à l'autre bout de son couloir. Dommage que ses partenaires aient souvent négligé les solutions qu'il proposait.
Avec Bernardi et Jugovic en récupérateurs, l'AS Monaco a gagné en impact physique, elle enregistre surtout le retour en grâce de Nonda, efficace très vite, et la prestation énergique de Giuly, lui aussi buteur. Le passif des deux points perdus creuse un peu plus la situation comptable du club. Mais au moins Deschamps peut-il se rassurer avec les progrès observés.
Observations
Didier déchante.
La longueur des cheveux des Parisiens ne doit plus être loin de celle des joueurs de la Roma.
Déhu : "J'ai senti comme un éclair positif au-dessus de ma tête". Et la Sainte Vierge a guidé ton pied?
Didier Deschamps : "Ne parlons plus du titre". Et ne me parlez pas de relégation.
Alex disparaît toujours en milieu de match. L'essentiel est qu'il ne disparaisse pas en milieu de saison.
Givet est le successeur de Valéry ?
Metz-Lens : 0-1
Pas de Cartier pour Muller.
Lens démarre plus fort que la saison passée (3 victoires, 1 nul), il ne faudra pas dégringoler plus vite.
Nantes-Bastia : 1-2
Le FCNA compte 8 points de retard par rapport à la saison dernière, mais il avait ensuite sombré avant de réussir le retour que l'on sait, alors autant éviter les comparaisons, en se rappelant simplement que les hauts et les bas sont habituels en Loire-Atlantique. Le bilan est pourtant assez terrible, avec un seul misérable point en quatre journées. Quint a beau enchaîner les bonnes performances, il semble manquer au jeu de son équipe les 10% de génie qui font la différence, surtout devant le but. On ne manquera pas de demander lequel des absents fait le plus de tort à cet effectif pourtant si peu remanié. À l'image d'André, loin des espoirs que sa venue avait nourrie, les jaunes ne parviennent pas à faire la différence dans la zone de vérité, et ils ne parviennent pas à consolider suffisamment leur fond de jeu.
Bastia remporte une victoire nouzaretienne, c'est-à-dire audacieuse, et prend trois points qui pourraient remettre le Sporting sur des bons rails.
Observations
Il faut virer Denoueix !
C'est Carrière ou Monterrubio qui manque ?
Beneforti, né à Bastia, formé au club. Une espèce protégée.
Marseille-Troyes : 0-1
La seule saison que l'OM a préparée cet été, c'est celle des supporters?
Lebœuf : deuxième passe décisive.
Rool aura tenu une saison sans carton rouge, pas deux.
L'avantage des défaites de l'OM, c'est qu'on n'entend plus Tapie.
Sochaux-Lorient : 2-2
Ce ne sont pas ces deux clubs qui vont faire baisser le niveau du championnat, ni l'intensité du spectacle, grâce notamment, côté sochalien, à l'attaque Trapasso, Frau, Pagis, à peine moins en vogue que celle d'Auxerre. Les proto-Parmesans auraient pu plier le match si deux poteaux rétifs ne leur avaient opposé une plus grande résistance que la défense bretonne. Faut-il croire que c'est l'entrée de Abardonado qui constitua le tournant de la rencontre ? Darcheville en tout cas ne doit rien à personne sur le but magnifique dont il traça la trajectoire à partir de son propre camp. Il enfonce le clou à la 65e, cette fois en finesse, alors que les hommes de Marcos retrouvent leur football. Sochaux ne pourra plus rien, puisque Le Garrec s'interposera sur une frappe à bout portant de Flachez, monté dans un dernier rush. Merci pour tout.
Lille-Montpellier : 2-1
Les Dogues sont forts, tous les moyens ne sont pas bons pour le prouver. S'ils devaient multiplier les gestes comme ceux de Fahmi et Collot, ou comme ceux, plus discrets, de joueurs pas toujours très scrupuleux, le LOSC ne sera sympathique que contre des équipes italiennes. Le petit attentat du défenseur lillois a en tout cas déclenché l'OPA inamicale de ses coéquipiers sur la fin de match. Ce passage en force illustre à nouveau l'irrésistible volonté de l'équipe d'Halilhodzic, qui aurait totalement mérité cette victoire si elle avait concrétisé les innombrables occasions qui précédèrent l'ouverture du score des Héraultais. L'exploit de Maoulida méritait certainement un autre hommage que celui des Nordistes. On voit donc un buteur se faire successivement cracher dessus par Fahmi, provoquer par Collot, à peine entré en jeu, et bousculer par Fahmi encore.
Cheyrou et Bakari emporteront le morceau dans le temps additionnel, et les journalistes loueront la "force mentale" du LOSC. Il ne faut cependant pas confondre haine et motivation.
Observation
Patrick Collot, c'est un cousin de Patrick Colleter ?
Rennes-Bordeaux : 1-0
Monterrrrrrubio !
Lyon-Guingamp : 3-0
On se rappelle que la saison passée, au moment où le corps arbitral avait déclenché une réaction immunitaire contre les dirigeants trop bavards, Guy Lacombe avait déclaré que la contestation de l'arbitrage ne faisait pas partie de la culture de l'EAG. Il n'a pas apporté de l'eau à son moulin, en mettant la défaite sur le compte de l'arbitre.
Un penalty qui ne choque que parce que ce genre de faute n'est pas assez sanctionné. Lacombe (Guy) peut remballer ses excuses (à défaut de l'avoir fait avec les insultes qui lui valurent une expulsion) et regretter par exemple que Bardon n'ait pas gagné ses duels avec Coupet, ou que ses joueurs aient abusé de la cravate (expulsion de Kouassy). C'est d'autant plus dommage que la qualité était là chez les rouges.
Observations
L'OL passe la troisième et Anderson le second.
Espérons que Jean-Michel Aulas a noté dans son livre de comptes le penalty en faveur de son équipe, à côté des trois points de la victoire.
Auxerre-Sedan : 2-1
Longtemps spectatrice du beau début de rencontre des Bourguignons — récompensé par l'ouverture du score (retourné de Kapo après un renvoi insuffisant de Sachy) — l'équipe sedanaise aurait pu revenir sur une double occasion en faveur de N'Diefi, trop court du pied puis de la tête. À la demi-heure de jeu et à la réception d'une passe en cloche de Lachuer, Cissé échoue sur Sachy*, imité quelques instants plus tard par Kapo. En toute fin de période, c'est à nouveau l'espoir qui déboule à grande vitesse, mais le portier ardennais écourte sa frappe croisée.
Ils échappent même à un penalty pourtant évident (faute de Mexès sur Peyrelade), puis Cissé, qui cette fois crochète, termine une nouvelle course en dévissant son tir. Toujours aussi malheureux, il ne peut récupérer proprement un ballon que Jezierski lui disputait juste devant Sachy. Fadiga fait des étincelles côté gauche, mais à la 69e minute, Cissé l'oublie totalement, pour tenter un geste presque parfait. La balle prend l'extérieur du poteau et motive la colère de son compère. Ce n'est décidément pas tout à fait la soirée de l'attaquant-vedette, puisqu'il se plante dans Sachy.
Inévitablement, les Verts vont profiter de cette inefficacité excessive et mordre un peu plus dans le dernier quart d'heure. Entré à la place d'un bon N'Diefi qui a longtemps empoisonné la défense blanche, Henri Camara va occire celle-ci. Il profite d'un énième impact de Peyrelade pour se jouer de Radet dos au but, se retourner et tromper Cool.
Le brio auxerrois semble se muer en impuissance dans les dernières minutes, Guy Roux s'époumone. Kapo l'entend de cette oreille. Il s'arrache, pénètre en éliminant Oliveira et Montero et centre pour son collègue décoloré. Djibril sauve son match et celui de l'AJA, enroule sa volée au ras du poteau. Jezierski peut s'écrouler de déception.
* Répétez plusieurs fois cette phrase : "passe en cloche de Lachuer pour Cissé qui échoue sur Sachy".
En ce début de championnat l'AJ Auxerre est sans conteste l'équipe qui a montré la meilleure qualité de jeu. Bien assise sur une défense régénérée, animée par un milieu de terrain brillant (l'activité créatrice de Lachuer, Tainio et Fadiga est remarquable) et boostée par des attaquants en pleine bourre, elle peut même se permettre de gaspiller ses occasions, assurée d'en avoir d'autres. Mais elle ne peut pas se permettre de les rater toutes, en prévision des matches qui ne voudront pas sourire…
Observations
Cissé va trop vite, il faut agrandir l'Abbé Deschamps.
Avec les occasions qu'il a eues en deux matches, Cissé pourrait compter 15 buts au classement.
Kapo canoniere ?
Dommage : la frappe incroyable de 50 mètres de N'Diaye, qui prenait sérieusement la direction de la lucarne.