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Diaporama : la 33e journée du championnat

Lens et Lyon ayant été à la hauteur de leurs ambitions, ils nous offrent cette "finale du championnat" longtemps espérée. Mais d'autres encore joueront le sort de leur saison… En attendant, retour sur l'avant-dernier moment du championnat.
le 28 Avr 2002

 

Lens-Guingamp : 4-1
Il n'a pas été question de doutes sur la pelouse de Bollaert samedi soir, et l'écart de niveau entre les deux équipes aura été clairement traduit au tableau d'affichage. Après à peine plus d'un quart d'heure, Diouf achève son rush dans la défense bretonne par un tir détourné qui trompe Gnanhouan. Trop gourmand, le Sénégalais, hors-jeu, prive ensuite Moreira d'un but en voulant accompagner le lob de son coéquipier, qui avait profité de la parade du gardien sur une frappe lointaine de Sibierski. Les transversales et les renversements lensois perturbent l'arrière-garde rouge et noire, qui cède à nouveau. Coulibaly s'est jeté sur le centre-tir de Sibierski, encore bien placé au bout d'un coup franc exécuté par Pedron depuis son côté gauche.
Les déferlantes se poursuivent après la pause, et Diouf profite d'une ouverture en profondeur de Pedron pour s'échapper encore et décocher un exocet du gauche dans la lucarne. L'ex-Stéphanois remet ça dans la minute suivante, cette fois pour Moreira qui place le ballon dans le petit filet opposé. Peut-être déconcentrés, les Sang et Or laissent Drogba réduire le score de la tête (centre de Bardon), puis obtenir un penalty pour un fauchage de Coulibaly. Mais Bardon échoue sur un Warmuz impeccable et le carton du soir ne sera plus poinçonné.
A défaut de pouvoir fêter le titre sur ses terres, le Racing devra, comme en 1998, aller le chercher à l'extérieur, cette année avec le scénario improbable d'une "finale" à Gerland. Ayant rempli sa mission et fait le plein de confiance en écrasant Guingamp, il devrait affronter son destin les armes à la main… Quant à l'EAG, à l'autre bout du classement, il lui faudra espérer que Lorient batte Metz en Lorraine et que lui-même parvienne à l'emporter face à Troyes au Roudourou.

Bordeaux-Lyon : 0-1
Les Lyonnais non plus ne cèdent plus rien et confortent un moral d'acier avant l'heure suprême qui les attend samedi prochain. Si les Girondins leur ont longuement tenu tête, leur baisse de régime en seconde période laissant présager un inéluctable dénouement en faveur des visiteurs. Et après des occasions plus faciles, le coup de grâce sera exécuté par Anderson, qui n'en finit pas de justifier son déjà vieux transfert sur les bords du Rhône. Le Brésilien maîtrisa parfaitement la passe en profondeur de Laigle, s'autorisant ainsi le déclenchement instantané d'un tir du gauche sans rémission pour Ramé. Le gardien bordelais n'avait cessé d'exceller jusque-là; mais cette fois il dût s'incliner.
Pauleta ragera d'avoir été mal aimé de la barre transversale et du juge de ligne qui lui refusa un but apparemment valable, tout cela dans les vingt premières minutes. Plus surprenante aurait été la volée du gauche de Dhorasoo si Coupet n'avait réussi à la détourner. Mais les banderilles posées par Govou et ses collègues portèrent leurs fruits de la façon que l'on sait, sans que la double expulsion de Foe et Dugarry ne change la face du jeu. Pauleta achèvera de se convaincre qu'il n'était pas dans un meilleur soir que Coupet lorsque ce dernier détourna suffisamment son ultime tentative, pourtant placée entre les jambes du portier lyonnais. Ramé se mettra une dernière fois à l'ouvrage sur un tir d'Anderson et les joueurs de Santini pourront exprimer une joie intense, celle d'un espoir préservé pour l'accomplissement d'un scénario qui leur permettrait de prendre la tête à l'ultime journée…


PSG-Metz : 2-0
Le PSG 2002/02 aura moins été handicapé par un manque de motivation que par ses lacunes techniques ou tactiques, et son avant-dernier match n'a pas dérogé à la règle. Malgré une volonté et une domination évidente, il était rentré à la pause sur un score vierge (que Letizi lui-même aura dû préserver) et une prestation qui augurait mal d'un regain d'efficacité en seconde période. Mais Ronaldinho est là pour faire la différence à lui tout seul ou presque, il ne tint donc qu'à lui que la victoire s'offrit aux Parisiens face à des Lorrains sans grandes ressources, mais bien présents dans les duels. Les débordements du Brésilien auront fait mal. L'un deux est à l'origine du premier but, avant qu'une violente reprise de Leroy ait été repoussée sur Fiorèse. Le second a été signé par le 21 lui-même après une diagonale de fou signée Okocha qui lui permit de griller Songo'o sorti un peu loin. En première mi-temps, c'est encore une action de ce genre sur le côté gauche (avec le double contact modèle déposé) qui aurait dû coûter aux Messins un penalty, Regis cisaillant l'attaquant.
La Coupe de l'UEFA est donc assurée pour le PSG, mais on sait qu'hors de la Ligue des champions, son avenir — économique surtout — sera précaire. Un mince espoir subsiste toutefois avant le déplacement à Lille. L'heure des comptes est presque sonnée.
A Metz, la défaite n'est pas synonyme de condamnation et au soir de cette journée, l'équipe de Gress a encore les cartes en main: une victoire contre Lorient à Saint-Symphorien et elle reste en D1…

La mode conduit certains jeunes à des extrémités regrettables à Auxerre. Ici, Philippe Mexès n'évoque-t-il pas un coton-tige?
Monaco-Auxerre : 1-1
C'est sans audace que l'AJA a assuré l'essentiel : la préservation de ses chances de participation à la Ligue des champions, quitte à ne pas jouer pleinement un titre certes hypothétique. Elle aurait cependant pu être punie de la légendaire prudence de son entraîneur si Djibril Cissé (un peu chanceux sur cette déviation de la tête) n'avait une nouvelle fois endossé son rôle d'homme providentiel — se rapprochant au classement des buteurs de Pauleta qui ne compte plus qu'un cran d'avance — ou si Nonda n'avait manqué l'occasion de doubler sa mise à l'ultime minute (Cool s'interposant joliment).
Si l'on a trouvé l'équipe de Deschamps une nouvelle fois limitée, elle avait cette fois l'excuse d'aligner une forte proportion de joueurs rarement titulaires cette saison, qu'il s'agisse du décevant briscard Jugovic ou du prometteur Carole. On retiendra surtout le retour significatif de Giuly, qui a redonné un peu de nerf à cette formation si molle.

PS : nous avons reçu un message de la part d'un supporter de l'ASM (membre des Ultras 94) faisant état de la violence des forces de l'ordre monégasques lors de leur intervention dans les tribunes du Stade Louis II, après le déploiement d'une banderole "12 défaites, 11 nuls, la honte", entraînant au moins un blessé que les supporters durent eux-mêmes évacuer par la piste d'athlétisme. Nous ne pouvons vérifier l'intégralité de ce témoignage, mais il ressort de l'incident que le respect de la liberté d'expression obéit en principauté à des principes pour le moins étranges. Ce n'est pas la première fois que le président Campora se signale par un comportement autocratique et une conception de l'ordre plutôt inquiétante. Imagine-t-on un autre stade en France où les dirigeants peuvent ainsi prohiber toute fronde de leurs supporters, fût-elle exprimée par une banderole inoffensive (et très justifiée sur le fond)?

Troyes-Bastia : 3-0
A Troyes, les ambitions sont raisonnables, mais elle sont assumées. Quand l'ESTAC assure sa place en Intertoto grâce à un printemps prolifique, la joie est entière au Stade de l'Aube qui peut fêter une jolie saison, marquée par un intéressant parcours européen. La 5e attaque de France en a dans le Goussé, auteur d'un but (consécutif au renvoi de Penneteau sur un tir puissant de Mehdi Leroy) et de deux passes décisives samedi soir (deux frappes vers le but, en fait, victorieusement reprises par Loko puis Meniri). Les Corses avaient peut-être déjà la tête à leur finale, mais à 1-0, ils auraient pu égaliser sur une superbe frappe enroulée de Jeunechamp, non moins superbement déviée du bout des gants par Heurtebis.

Montpellier-Nantes : 3-0
La confrontation entre deux équipes qui ont chacune à leur manière atteint à l'irrationnel cette saison ne pouvait que déboucher sur le spectacle d'une lourde victoire, acquise à des Montpelliérains qui jouent totalement libérés depuis que leur maintien est acquis. Un aveu de l'excessive pression mise sur eux par la situation précaire du club. Il leur a tout de même fallu une mi-temps et une expulsion nantaise (Djemba à la 72e minute) pour débloquer la situation. En moins de dix minutes, la défense jaune est prise deux fois à revers (Bamogo, Fugier), puis clouée sur place par un missile de Mansare, pour son troisième but de la saison.
Il est encore temps de rendre hommage Pascal Fugier récompensé samedi soir d'un joli but et surtout auteur d'une bonne saison au cours de laquelle l'expérience du capitaine s'est alliée à une belle combativité.

Observations
L'opération des pieds carrés de Mansare a parfaitement réussi.
Enfin 20.000 personnes à la Mosson. Il aura fallu 33 journées aux Montpelliérains pour comprendre que leur équipe était remontée en D1.
En revanche il n’a pas fallu 33 journées aux Nantais pour comprendre que leur équipe ne serait pas championne de D1.


Rennes-Sedan : 1-0
Les contres ardennais n'ayant pas eu raison de la domination bretonne, et Lucas n'ayant pas concrétisé celle-ci, le score était vierge à le mi-temps (Regnault avait par ailleurs détourné au-dessus de sa transversale une belle tentative de Delaye). Comme en début de première période, c'est Poueys qui inquiète Durand, et surtout Celdran qui échoue sur le poteau, à la réception d'une centre de N'Diefi qui avait mis hors de position le gardien rennais. Tout s'accélère puisque sur une très longue ouverture de Reveillère, Monterrubio (entré à la place de Lucas) réussit le contrôle de la poitrine parfait pour éliminer Djurisic et enchaîner du gauche (72e). C'est l'ouverture du score, et ce sera sa fermeture puisque le tir croisé de Makhtar N'Diaye file au ras du poteau.
Stambouli échappe à une coupe Intertoto qu'il n'appelait pas de ses vœux

Observation
Monterrubio s’est soudainement souvenu qu’il avait été meilleur buteur du championnat au mois d’août?

Lorient-Marseille : 2-2
L'écart de volontarisme entre deux adversaires pour lesquels ce match recelait des enjeux bien différents a rapidement été confirmé par l'engagement supérieur des Lorientais, qui se traduisit notamment par un tir dangereux de Feindouno. Mais à la demi-heure de jeu, Fernandao coupe de la tête le centre de Dos Santos, et ouvre score, manquant même de récidiver sur un corner peu de temps après.
Dès la reprise, les Merlus mettent à nouveau les Sudistes sous pression, une pression qui vaut à Swierczewski une expulsion, avant que M. Moulin n'accorde un penalty qui sera très discuté à Marseille, mais que Darcheville transforme sans états d'âme. Van Buyten rejoint alors son collègue polonais dans les vestiaires, mais réduits à neuf, les Marseillais semblent remis à neuf. Sakho sonne la charge et à sa deuxième occasion, il redonne l'avantage à son équipe d'un tir croisé du gauche (87e). Le coup n'a pas assommé les Bretons. Esceth-N'Zi, servi dans des conditions similaires, propulse son tir sous la barre de Runje.
Le point pris au Moustoir est insuffisant pour le FCL, auquel il reste cependant une chance de se sauver en allant gagner à Metz, et à condition que Guingamp fasse un faux-pas en recevant Troyes.

Observations
Deux finales au Stade de France, ça ne suffisait pas aux Merlus, il leur en fallait absolument une troisième à Saint-Symphorien.
Le pack Pouliquen, ça doit être Coupe et D2.
Le principal secteur économique lorientais, c’est la mer ou les ascenseurs?

Sochaux-Lille : 0-0
Pénurie d'occasions, pénurie de buts, en dépit des enjeux qualificatifs. Objectif pour Sochaux: obtenir au moins un point au terme de la réception de Monaco afin d'accéder à l'Intertoto, compétition dans laquelle le club doubiste croisera peut-être le LOSC Ce match nul l'écarte en effet de la coupe de l'UEFA, et les psychologues du foot s'interrogeront à propos de l'effet du départ annoncé de coach Vahid.

Observation
Vahid Halilhodzic : "Ce soir on était venu pour ne pas perdre, mais on méritait la victoire. Mais si vous étiez venus pour gagner, vous ne l'auriez pas méritée.

Réactions

  • marco le 29/04/2002 à 02h15
    Les lyonnais avaient l'habitude de se plaindre de l'arbitrage. Depuis samedi, les Lensois peuvent y penser...

  • piem le 29/04/2002 à 02h56
    Question sur une expression souvent répétée, à coup de « Banderilles » les CdF sont-ils d’ardents défenseurs de la Corrida ?

  • El mallorquin le 29/04/2002 à 03h37
    Et avec leurs "passes millimétrées" tu crois que c'est d'ardent défenseurs des mathématiques ?
    ;-)))

  • piem le 29/04/2002 à 05h02
    El M, avocat officiel des CdF, un tir millimétré, c'est aussi grâve peut-être, mais je n'irais pas jusqu'à y voir une incitation au meurtre... Suggestion de mauvais goût : "Anderson exécuta Ramé tel un Sniper"

  • harvest le 29/04/2002 à 07h07
    Pour la violence observée dans l'arène monégasque , c'est à rapprocher de ce que j'avais personellement observé lors de la venue du LOSC ( cf. forum monégasque )
    A quand , un grand dossier dans les CdF sur les agissements camporesques ?

  • ZZ le 29/04/2002 à 15h57
    A-t' on des preuves de la réalité de ce Sochaux-Lille ?

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