DIAPORAMA : la 28e journée du championnat
Lyon-Bordeaux : 2-1
Les buts
5e Bonnissel tire un coup franc près de la touche, à hauteur de la ligne médiane. Lancé en la profondeur et esseulé, Vairelles répond à la bienvenue des supporters lyonnais d'un tir croisé du gauche.
48e Côté droit, Chanelet parvient à centrer pour Dhorasoo à l'entrée de la surface, qui d'une petite balle enroulée, décale Marlet, lequel crochète Ramé et lui résiste pour conclure de l'intérieur du droit.
81e Foé récupère la balle au milieu du terrain et transmet dans l'axe à Dhorasoo. Dos au but à 25 mètres, le Mauricien exécute une splendide déviation de l'extérieur au profit d'Anderson lancé seul dans la surface et qui ne se prive pas de marquer son 104e but en D1, de l'intérieur du gauche.
Le retour : Tony "Haircut" Vairelles.
C'est pas ce qu'on avait entendu dire : "On est bien ensemble". Vikash Dhorasoo.
La synthèse : ce bel affrontement tactique, d'abord à l'avantage des Girondins, a basculé sur deux coups d'éclats, dans chacun desquels Dhorasoo aura littéralement mis sa patte. Ses détracteurs disent de lui qu'il n'est qu'une moitié de joueur, et il est vrai qu'il a tendance à jouer à mi-temps, mais qu'importe si c'est une mi-temps comme celle-là! À croire que le meneur lyonnais s'est rappelé qu'il y avait une Coupe du monde dans un peu plus d'un an. En face, Pauleta a presque été maladroit avec l'occasion de la 57e minute, ne parvenant pas à tromper Coupet. Mais sa reprise de volée cinq minutes plus tard n'a dû qu'à la malchance de raser le poteau du mauvais côté. L'OL reste à plein régime, ses supporters ont du mal à s'endormir et rêvent de quadruplé. Battus à la régulière dans cette bataille, les Girondins n'ont pas pour autant perdu de vue leurs objectifs, ils se retrouvent simplement à égalité de points avec leurs adversaires d'un soir.
PSG-Toulouse : 3-0
Les buts
65e Récupérant un tir contré de Leroy, Okocha s'avance et place une terrible frappe brossée que Audard regarde filer dans son petit filet.
77e Après une première frappe contrée, Okocha talonne pour Benarbia sur le côté gauche de la surface qui centre en retrait pour Leroy. L'attaquant parachève cette jolie action d'un plat du pied droit.
86e Servi par Mendy, Anelka s'échappe dans l'axe, légèrement sur le côté gauche, et réussit un exercice dans lequel il excelle : prendre un temps d'avance sur le gardien pour placer tranquillement la balle du plat du pied.
Sensation : Paris a gagné un match et marqué trois buts.
Bicéphale : avec deux meneurs de jeu, ça va mieux.
Ça nous rajeunit pas : Pedros titulaire.
On s'en fout : c'est qui "Samantha" sur le t-shirt d'Anelka?
Synthèse : après une première mi-temps où les Toulousains se montrèrent sensiblement supérieurs et où le seul Robert se montra un peu dangereux, Paris ressuscite avec l'entrée en jeu de Benarbia et Okocha. Comme Leroy a été le plus actif de tous, que Ducrocq et Cissé ont bien travaillé, on serait tenté de dire que c'est sur l'ossature du PSG de l'an dernier que Fernandez devrait s'appuyer (où est Rabesandratana?), au lieu de faire des essais tactiques parfois ridicules, comme en première mi-temps. Le TFC semble marcher au rythme des décisions de la justice sportive, malgré une prestation très correcte avant la rupture. Il se retrouve désormais sous la barre fatidique. Me Deker, "l'avant-centre" toulousain, va-t-il reprendre du service?
Metz-Saint-Étienne : 3-0
Les buts
4e A l'angle gauche de la surface, Baticle repique au centre et tente un une-deux avec Moreno. Contré par Wallemme et Hernandez, le ballon part en profondeur et profite à Espartero qui dévie de la pointe du pied gauche dans le but d'Alonzo.
78e Mondragon se saisit d'un corner et dégage très loin pour Jager, qui résiste à Meslien et décroise sa frappe de l'intérieur du droit.
84e Mondragon frappe un long coup franc dans ses 35 mètres. Wallemme est lobé et après le rebond, Hernandez veut remettre de la tête à Alonzo qui, obligé de plonger, ne peut que remettre en jeu Jager, lequel conclut dans le but vide.
Tournant dans l'affaire des faux passeports : Mondragon arrête le penalty d'Alex.
Nouvelle affaire : Saint-Étienne a déposé des réserves: les poteaux étaient carrés!
Ça fait pas plusieurs fois qu'on dit ça? Il y a un problème de défense centrale à Saint-Étienne.
Le plus mauvais choix de carrière 2000/01 : Jean-Guy Wallemme.
On aurait retrouvé cette inscription sur le vestiaire des Stéphanois : "Alex m'a tuer".
Déduction : visiblement le problème à Saint-Étienne, ce n'est pas le gardien.
c'était quand le jubilé de Kastendeuch?
Synthèse : avec des vertus offensives retrouvées, un Mondragon en état de grâce (sans jeu de mot) et l'aide d'une défense stéphanoise aussi généreuse avec les Lorrains que les Commissions disciplinaires de la Ligue, le FC Metz se décroche de zone de relégation. Avec une tête sur le poteau, un penalty raté, des erreurs terribles et un moral dans les chaussettes, l'ASSE effectue le chemin inverse. Droit en enfer.
Auxerre-Monaco : 1-0
Le but
16e Boumsong récupère la balle dans le rond central et adresse une passe dans la profondeur pour Cissé, qui profite du tacle complètement raté de Marquez pour devancer Porato d'une balle piqué.
Le geste : Boumsong dévie en corner un centre tendu devant le but. Une erreur de deux degrés dans l'ouverture du pied et c'est un CSC.
Synthèse : Le Diaporama a fréquemment été sévère avec l'AJA, mais il faut bien reconnaître que si quelque chose survit à Auxerre, c'est bien la culture du maintien dont Guy Roux nous bassinait chaque année. À l'ASM, il ne reste que la Coupe de la Ligue (demi-finale contre Niort)…
Lille-Marseille : 1-0
Le but
24e Après un échange rapide Pichot-Bakari-Murati, Cheyrou bénéficie de l'ouverture d'une fenêtre de tir. Magnifique frappe du gauche des 25 mètres.
Standing : Stankovic et Boutoille out, ça fait du jeu en moins.
Vainqueur à "Qui veut pas tuer le match?" : Lille.
Merci qui? Merci Bruno.
Relativité : Marseille avec trois avant-centre, ça fait même pas trois fois plus d'occasions ratées.
Ultime désillusion : l'OM ne peut même plus rêver d'Intertoto.
La synthèse : Marseille connaît sa 14e défaite et reste à la merci d'une résurrection des trois de derrière, malgré le mieux constaté dans le jeu, la mise en place et les intentions. Redresser une équipe est plus difficile que la foutre en l'air. Le LOSC ne lâche rien avec ses grosses mâchoires de dogue, surtout pas sa motivation, ni même sa concentration, et comme la chance ne l'abandonne pas non plus... À force de battre plus forts qu'eux, les Lillois vont finir devant tout le monde.
Sedan-Lens : 2-2
Les buts
10e Queudrue s'envole entre Quint et Verschuere pour pénétrer dans l'axe et lancer Sakho légèrement à gauche, qui pique son ballon au-dessus de Sachy.
50e Verschuere renvoie de la tête un dégagement de Warmuz ; N'Diefi élimine Dumas (en l'envoyant valdinguer), s'infiltre côté droit de la surface et centre au deuxième poteau pour Quint qui n'a plus qu'à conclure du plat du pied. Et le Quinquina, c'est bon pour la santé.
61e M'Bami ouvre en profondeur pour N'Diefi qui remet de la tête à Mionnet dans l'axe profond. Entré en cours de jeu, le gars Cédric remporte son duel avec le gardien, comme s'il en marquait deux par match des comme ça.
82e A la suite d'un centre de Fuertes mal dégagé par la défense sedanaise, Sibierski qui venait de manquer sa reprise remet de la tête pour Coridon, qui croise adroitement son tir du gauche.
Jeune mais de sang froid : Sakho.
Pas deux fois : Sakho essaye de refaire le coup de son premier but, mais ça ne marche pas.
Jeux de vilains : à force de se parler avec les coudes, on fait des main dans la surface.
Le regret : au terme d'une baston, il devrait forcément y avoir des expulsions.
Jeu-test. L'entraîneur de Lens est :
1. Georges Tournay
2. Jacques Tourneur
3. Rolland Tournis
Synthèse : net faux pas de Sedan dans la course en tête. Comme nous, ils n'ont sans doute pas cru que ce serait ce faible Racing qui viendrait les contrarier chez Louis Dugauguez lui-même. Lens s'accroche aux poils du ventre mou.
Bastia-Troyes : 2-2
Les buts
3e André, côté droit, travaille et repique pour centrer sur Lachuer qui parvient à contrôler le ballon et à enchaîner d'une frappe du droit.
9e André s'échappe, il est repris irrégulièrement par Meniri dans la surface. L'attaquant se fait justice lui-même.
11e Sur un corner tiré de la gauche par Celestini, Saïfi au second poteau parvient à contrôler après une première tête, crochète Mendy et place un violent tir du gauche, dévié par Clayton.
26e Hamed, d'une longue passe en profondeur depuis le milieu du terrain, trouve Meniri sur le côté droit de la surface, qui remet pour Saïfi de la tête. L'international algérien décroise la sienne et trompe Durand.
La pensée profonde : "L'histoire va-t-elle se répéter? Peut-être que oui, mais peut-être que non." Carl Olive (Canal+).
La synthèse : au terme d'un match plié après une demi-heure, les Bastiais pouvaient regretter de ne pas l'avoir fait au bout de dix minutes idéales. Mais les Troyens ne s'en laisser compter par personne, et la proximité des places européennes est certainement une motivation au moins aussi forte que la lutte pour le maintien.
Strasbourg-Guingamp : 0-1
74e Esseulé en position d'ailier droit, Tasfaout entre dans la surface, crochète et frappe du gauche. Ismaël, devant Chilavert, détourne dans ses filets.
Résumé : de la pluie, des centres infructueux, un but contre son camp, un but refusé.
Fair-play : pour ne pas fausser le championnat, Strasbourg a laissé les trois points à Guingamp.
Réalisme guingampais : pas d'occasion, un but.
Climatologie : les derniers espoirs alsaciens ont fondu aussi vite que la neige de la Meinau.
Ça suffira pas : "On va faire le maximum pour que l'équipe remonte un petit peu plus". Teddy Bertin.
Euphémisme : "Nous avons eu un petit peu de chance". Guy Lacombe.
Rennes-Nantes : 0-2
Les buts
57e Laspalles tire un coup franc sur le côté droit de la surface. Fabbri s'élève plus haut qu'une douzaine de Rennais et sa tête trouve un imparable poteau rentrant.
91e Lancé par Da Rocha dans le dos des défenseurs, Vahirua dribble Lama et s'applique pour frapper dans le but vide.
La synthèse : après une première mi-temps qui vit les jaunes pas forcément dominateurs mais nettement plus dangereux, les Nantais finirent par concrétiser cette supériorité sur un coup de pied arrêté. Ensuite, ils purent profiter de la position forcément plus offensive de leurs adversaires pour multiplier les contres, menés à toute vitesse, en s'appuyant sur une défense imprenable. Obéissant à un scénario ultra-classique, le deuxième but inscrit dans les arrêts de jeu ne surprendra personne. Avec une attaque totalement imprévisible (dans sa composition comme dans ses mouvements), le FCNA a toujours une solution, à l'image d'un arrière central (un peu en disgrâce cette saison) qui fait basculer la rencontre et d'un petit joker qui n'en rate pas une. Le Stade rennais ne poursuit pas la série ouverte avec les deux victoires précédentes, et perd quelques espoirs européens au passage.