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DIAPORAMA: la 21e journée du championnat

Sedan, Nantes, Bordeaux et Lille à la lutte pour le titre officieux de champion de Noël: c'était l'avant-dernière journée de l'année, avant clôture cette semaine. Le tour des stades...
le 18 Dec 2000

 

Guingamp-Marseille: 1-0
Privé de Weah retenu en sélection, Clemente a confirmé en Bretagne un dispositif qui se stabilise avec une défense à quatre mais subit quelques retouches: Gallas permute avec Camara et se retrouve à droite (à quel poste de la défense l'ex-espoir n'a-t-il pas joué?). Même changement de flanc pour Jérôme Leroy, suite au retour d'Ingesson. Enfin Mouret, entré en cours de jeu contre Nantes, entame cette fois la rencontre, à la place de Belmadi suspendu.
La domination marseillaise est très nette dès les premières minutes, mais les occasions passent: Leroy illustre l'expression "trop ouvrir son pied" à la 8e minute, alors qu'il se présente devant Loussouarn, puis dix minutes plus tard en trompant Bakayoko avec un centre qui avait pourtant l'air facile. L'En Avant reste en arrière, mais entretient sa réputation d'équipe de contre en concrétisant sa seule occasion de la période (si l'on excepte une frappe enroulée de Rodriguez, pas vraiment dangereuse). Carnot, du milieu du terrain, alerte Baret sur la droite, qui adresse un long centre dans la surface. Lancé, Carnot est à la réception, et après un contrôle parfait de la poitrine (ou bien du menton?), il trompe Trevisan (37e).
La suite confirme la solidité guingampaise et l'impuissance offensive des Marseillais, et sombre dans un ennui certain. Les vagues tentatives de Marcelinho (contrées), de Bakayoko (tir en pivot pas assez puissant) et Ngotty (reprise de volée au-dessus) ne changeront pas le score. Coulibaly, Dahou et Marsiglia sont entrés, pour importer un peu d'énergie depuis le CFA2, ce qui traduit les doutes et les soucis de l'entraîneur espagnol. Clemente peut manifester sa stupeur devant l'inefficacité de son équipe, et Lacombe se féliciter de la constance de la sienne... L'OM, qui alterne victoires à domicile et défaites à l'extérieur, est à huit points de l'EAG.

Lens-Bordeaux: 2-2
Les Lensois sont décidément les rois du dernier quart d'heure. En deux minutes, ils ont privé les Girondins d'une victoire précieuse et prestigieuse en terre nordiste qui leur a longtemps été acquise, à la faveur d'une nouvelle réalisation de Pauleta (16e) et d'une tête de Wilmots juste avant la pause. Sans grand génie, mais avec leur belle homogénéité, ils avaient maîtrisé une rencontre dont la tension finit par leur coûter cher. Legwinski a payé (et fait payer à son équipe) un geste et des protestations malheureuses, consécutives à un coup de sifflet de M. Bré. Six minutes après son expulsion, les assauts lensois étaient récompensés par l'opportunisme de Sibierski qui profitait d'un beau travail de Diouf (79e). À peine une minute plus tard, les Bordelais voyait filer leur étoile avec une concrétisation de l'ex-Sochalien, qui de passeur se faisait buteur.
Passée l'euphorie de ce retour inespéré, les Lensois ne pourront se montrer tellement plus satisfaits que leurs adversaires de ce nul à suspens. Mais au moins auront-ils montré des qualités morales qui ne pourront que satisfaire leur entraîneur, lequel nous gratifiera quand même de son habituel couplet sur la victoire à trois points. Il ferait mieux de s'attacher à faire progresser son équipe, dont l'organisation et le jeu ont été lacunaires, et qui ne pourra compter éternellement sur un sort favorable pour véritablement progresser au classement.

Troyes-Lyon: 1-0
Coup d'arrêt pour l'OL qui restait sur cinq matches sans défaite, mais est tombé dans le piège troyen. Santini avait pourtant laissé Dhorasoo et Malbranque disputer tout le match, dans le dispositif ambitieux que l'on voudrait voir plus souvent. Voilà qui risque de compromettre l'avenir de cette association... Ce n'est pas le problème des Troyens, qui ajoutent un gros poisson au tableau de chasse du Stade de l'Aube.
Après qu'une belle reprise d'Anderson ait frappé la barre (à angle fermé, sur une longue ouverture d'Edmilson), le début de rencontre confirme le retour en forme du meneur lyonnais, mais l'ESTAC maintient la pression et les occasions sont pour elles: la défense rhodanienne serre les fesses et Coupet les genoux pour mettre en échec Goussé (38e). Deux minutes plus tard, un centre de Tourenne est dévié par Celestini puis... Edmilson qui inscrit de la tête un but contre son camp.
Les Lyonnais retrouvent un peu plus d'emprise sur le jeu en seconde mi-temps, Marlet et Govou faisant leur entrée pour porter à trois le nombre des attaquants après l'heure de jeu. Mais les occasions se font rares des deux côtés. Les deux Brésiliens s'essaieront de la tête, mais c'est Goussé, maudit à domicile, qui rate la plus belle opportunité en fin de rencontre: sa reprise de l'extérieur frôle le montant du but.
Santini avait procédé à son habituel turnover à l'occasion de ce match, qui suivait de près la belle victoire mercredi contre Toulouse (4-1). Malgré ces changements, qui n'ont pas perturbé l'organisation de l'équipe, la fatigue et la lassitude ont vraisemblablement pesé après la succession d'efforts demandés aux Lyonnais. Ils ont rendez-vous jeudi avec Saint-Étienne pour conclure sur une autre note leur année... Pour sa part, Troyes consolide (si cela est possible dans un tel championnat) sa place en milieu de tableau.

Monaco-Rennes: 1-2
Cette rencontre opposait deux équipes revanchardes qui restaient chacune sur un résultat nul légèrement décevant. Nous attendions mieux de Rennes à Strasbourg, et Monaco, après avoir remonté deux buts à Guingamp, pouvait presque espérer la victoire. Ce match s’annonçait donc prometteur avec des Monégasques qui enregistraient la rentrée de Gallardo et des Rennais très à l’aise à l’extérieur. L’entame de match ne connut donc pas de période d’observation, avec dès la troisième minute une ouverture de Gallardo pour un premier ballon et un premier but d’Eloi. La réaction rennaise ne se fit pas attendre avec dans la minute suivante une frappe de Gourvennec et surtout une occasion de Chapuis en tout point similaire à celle d’Eloi si ce n’est l’efficacité finale.
La suite fut moins chatoyante avec un jeu équilibré mais quelque peu brouillon, les joueurs étant pris entre pressing adverse et maladresses techniques, la maîtrise monégasque s’opposant au tranchant rennais. Le score restait donc logiquement le même jusqu’à la pause.
La seconde mi-temps débuta avec des Rennais jouant plus haut et présentant une défense à trois. La première grosse occasion fut pourtant monégasque avec un coup franc de Riise à la 63e minute, bien intercepté par Lama. Les rouge et blanc payèrent rapidement cet échec. En effet, trois minutes plus tard, un coup franc généreux donna à Echouafni l’opportunité de mettre une tête et d'expédier le ballon au fond des filets d’Aubry. Sur leur lancée, les Rennais prirent le dessus mais c’est Gallardo qui eut l’occasion décisive en se retrouvant en position de frappe à l’entrée de la surface. C’était sans compter sur les réflexes de Lama qui sortit le ballon en corner. Et c’est justement alors qu’on pensait les Monégasques enfin revenus dans la partie que les Rennais portèrent l’estocade: Le Roux, remarquablement servi par un Lucas transparent jusque-là, doubla le compte de son équipe.
Les Monégasques récoltaient ainsi les fruits d’une seconde mi-temps plus que passable. Les voilà en bien mauvaise posture avant d’aller défier au vélodrome des Marseillais en mal de points. Si après ce match, la position de Le Guen semble confortée, celle de Puel devient de plus en plus difficile. Son bilan chiffré n’est guère reluisant surtout si on le compare à celui de l’an dernier. À sa décharge l’équipe compte un régiment de blessés. Mais cet élément primordial sera-t-il pris en compte par un Président dont le sentimentalisme n’est pas la caractéristique principale. Comme de plus, le calme feutré de la Principauté a toujours atténué le bruit des coups de gâchette du bon docteur Campora, nous ne sommes pas certains d’entendre encore longtemps la voix calme et les propos posés du coach monégasque.
En revanche, les hommes de Le Guen font encore une excellente opération loin de leur base. Ayant pris treize points sur quinze, le moral et la confiance sont revenus. Une victoire contre Sedan les mènerait à proximité du trio de tête du championnat. De quoi ramener ambition et raison du côté de la Bretagne. Si nous connaissons le caractère éphémère de la première, souhaitons que la seconde ait un caractère plus permanent. Notamment dans la tête de certains dirigeants...

Metz-Lille: 1-1
Avec les froids hivernaux, Vahid Halilhodzic abandonne ses élégants pardessus au profit d'un anorak plus confort. Cela pourrait être le principal enseignement d'une rencontre qui a confirmé que le LOSC ne lâchait rien et que le FC Metz est bien poissard. Le débarquement de "Tressor" Moreno n'a pas produit de miracle, et les Lorrains laissent encore filer une victoire dans les dernières minutes.
Le Colombien sert très tôt Meyrieu, dont le tir est contré. Mais c'est Bakari, puissant mais maladroit, qui fait parcourir un vrai frisson sur Saint-Symphorien, en piquant trop sa tête, après un débordement et un centre de Peyrelade (14e). Par la suite, les occasions messines défilent respectueusement devant le but de Wimbée, trahissant une certaine impuissance. Moreno, Baticle, Proment ou Meyrieu ont du mal à cadrer leurs tirs, sont contrés ou manquent les centres d'un rien. Peyrelade leur avait répliqué dans le registre de la maladresse, avec une reprise qui trouvait le poteau. Enfin, Baticle se vengea sur le ballon et ouvre le score, après un corner et une déviation de Proment (45e).
Obligés de jouer presque contre nature, les Dogues dominent mais peinent à se montrer dangereux. C'est Baticle qui hérite de la balle de match, après une récupération et un service de Moreno dans la surface. Wimbée est battu, mais pas le poteau. Le destin des hommes de Muller est scellé, même s'il faut attendre la 88e minute pour que Christophe Landrin profite d'un mauvais renvoi de la défense locale. Les "vieux" de l'axe ont été très critiqués récemment (le grand Kastendeuch affirmant qu'il pourrait prendre sa retraite dès la trêve), mais c'est Danny Boffin qui se met à la faute. Gros cafard pour les quinze mille spectateurs, qui voient leur club s'installer durablement parmi les relégables.
Le LOSC est costaud et constant: il n'a jamais pris plus de deux buts depuis le début de la saison, et n'en a inscrit plus de deux qu'à la deuxième journée à Strasbourg (4-0). Au décompte, le bilan est à l'avantage des promus.

Sedan-Strasbourg: 1-0
Le verdict final du championnat nous dira ce qu’il faudra penser du résultat de ce match. Au lendemain de celui-ci, il nous est cependant difficile de ne pas lui trouver un lourd symbolisme. Sedan dominé pendant la plus grande partie du match et qui finit par s’en tirer. Strasbourg multipliant les occasions du but et qui repart à la fin avec une défaite sur un penalty injustifié. La chance d’un Champion de France pour les uns, la poisse d’un relégué pour les autres. C’est sans doute aller bien vite en besogne, mais avouez que c’est tentant.
Les Sedanais ont donc eu la réussite qui les avait fuis à Lille. Mais Dieu que ce fut dur. Dominés au milieu de terrain, bloqués sur les ailes, les "smart boys" n’ont dû leur salut qu’à la solidité de leur défense. Le talent de Sachy et les dons de comédien de Quint faisant finalement pencher la balance de leur côté. Loin d’être dans un grand jour, ils ont pris trois points. Dans ces conditions, difficile pour eux de ne pas faire de grands projets. Surtout au regard du parcours des grosses cylindrées dont la remontée annoncée est bien lente.

Saint-Etienne-Auxerre: 2-0
Les supporters stéphanois pouvaient craindre l'effet déstabilisateur de ce qui est devenu "l'affaire des passeports", au moment de recevoir des Auxerrois en manque de points. Jérémie Janot s'installe donc à une place de titulaire, pour cause de quotas. Ce pourrait être aussi le cas de Pape Sarr (pour des raisons sportives cette fois), aligné par Toshack pour la troisième fois consécutive. Un retour qui souligne la richesse (excessive?) du milieu de terrain stéphanois. Le Sénégalais s'illustre très vite avec une reprise de volée captée sans difficulté par Cool, qui doit encore s'employer devant Huard, Pédron, Potillon et à nouveau Sarr. Et ce pour les seules vingt premières minutes, qui préludent à l'ouverture du score par un Pédron de retour en grâce: comme pour venger son manque de réussite depuis le début de saison, sa frappe croisée transperce Mexès et Cool (23e). Ce n'est pas fini puisque quatre minutes plus tard, son centre trouve Potillon qui, en spécialiste, exécute le gardien auxerrois de la tête. Le latéral croit même doubler sa mise juste avant la pause sur une phase de jeu très similaire, mais Cool s'interpose, comme sur le tir lointain de Sanchez qui semblait arriver sous la barre.
En seconde période, l'ex-Lorientais s'essaie du droit, mais sa reprise ne trouve que le poteau. Les débats s'équilibrent et se calment, Janot ne se réchauffant qu'à l'heure de jeu sur une frappe convaincante de Guivarc'h, détournée du bout des gants. Comisetti et Taïnio entrés, l'AJA finit avec trois défenseurs, mais ce n'est pas suffisant pour élever son niveau de jeu, toujours aussi problématique.
Avec une dernière victoire "2000" à Geoffroy Guichard, l'ASSE prépare au mieux le derby de jeudi à Gerland. À condition que l'extra sportif ne vienne pas perturber l'atmosphère.

Nantes-Toulouse: 3-2
Les Nantais, après deux matches décevants aussi bien au niveau du résultat que du jeu produit (contre Marseille et Bastia), se devaient de relever la tête pour conserver leur place en haut du classement.
Devant leur public, ils partirent pied au plancher afin d’ouvrir la marque le plus rapidement possible. Malheureusement pour eux, les nombreuses occasions de la première mi-temps ne se transformèrent pas en buts. La faute à Revault et à une équipe toulousaine bien regroupée et attendant la fin de l’orage. Ils furent cependant bien aidés dans cette tâche par un peu de maladresse nantaise et par un terrain qui sous l’action d’une pluie battante se transforma rapidement en champ de patates. La scène du but marqué contre le cours du jeu pouvait donc se produire avec au départ des Nantais jouant mal le hors-jeu et à l’arrivée un Bonilla revenu en pleine confiance. La seule occasion toulousaine permettait à Nouzaret de rejoindre les vestiaires avec un avantage quasi inespéré.
Vexés, les Nantais reprirent immédiatement le siège de Revault et deux minutes après la reprise, Fabbri en position d’avant-centre (!) ajusta le goal toulousain après un nouveau hors-jeu mal négocié et une belle ouverture de Berson. Les locaux aggravèrent le score dix minutes plus tard par Monterrubio qui pris ainsi sa revanche après ses échecs de la première mi-temps. L’équipe toulousaine prenait l’eau de toutes parts et les minutes suivantes virent les Nantais tout près d’alourdir le score. Les visiteurs décidèrent alors de jouer leur va-tout en montant d’un cran et en laissant leurs défenseurs en un-contre-un. Là aussi ce qui devait arriver arriva, avec un Prunier obligé de laisser partir Moldovan au but après un dégagement chanceux d’Olembe. Dès lors, l'intérêt de la fin de match résida dans le fait de savoir si les Nantais se montreraient capables de marquer à nouveau et de prendre ainsi la première place du championnat, l’équipe toulousaine se montrant trop abattue et dominée pour espérer quoi que ce soit à ce moment de la rencontre. Du moins, le croyait-on puisqu’à la surprise générale Dieuze plaça une tête pleine de volonté sur un des rares débordements de son équipe. Il était cependant trop tard et le score resta au final à l'avantage des Canaris.
Grâce à cette victoire, ces derniers se replacent juste devant Bordeaux avant d’aller jouer l’équipe d’Elie Baup chez elle. Ce match s’annonce comme un des sommets du championnat et son résultat aura sans doute d’importantes conséquences quant au classement final des uns et des autres. Il était donc important de bien le préparer.
Côté toulousain et malgré la défaite, l’espoir demeure. Il réside dans un fonds de jeu non négligeable et qui est sans doute encore perfectible. Il reste à Nouzaret treize matches pour accomplir son miracle. Souhaitons-lui bonne chance.

Bastia-PSG: 1-1
La première mi-temps est celle de quelques surprises, avec l'absence "administrative" d'Okocha (voir la Gazette) et celle, surprenante, de Rabesandratana. Les Parisiens l'ont bien entamée, Robert et Anelka touchant de nombreux ballons et se créant ensuite de bonnes occasions. Les deux équipes cherchent très vite leurs attaquants dans la profondeur, mais à ce jeu-là, ce sont les visiteurs qui se montrent les plus dangereux. Le meilleur buteur du championnat oblige Durand à cueillir sa frappe au pied du poteau, l'ex-Madrilène voit Soumah lui enlever le ballon au moment où il armait sa reprise. Mais quelques minutes plus tard, sur une nouvelle passe en profondeur de Luccin, Anelka profite du rebond pour pousser la balle de la tête et tendre son pied en même temps que Mendy, dont le contre est fatal à Durand qui voit le ballon filer dans ses filets (23e). Comme la caméra donnent l'illusion qu'il est sorti, c'est la confusion devant les micros de Canal+.
Les Bastiais réagissent dans un premier temps, notamment par Ferreira dont la frappe est détournée. Mais il se passe quelque chose d'incroyable: pendant quelques minutes, Paris joue bien, même Dalmat, Yanovski et El Karkouri (qui nettoie quelques situations chaudes). Les coéquipiers de Déhu, capitaine d'un soir en l'absence surprise de Rabesandratana, récupèrent et remontent les ballons assez proprement, parvenant à alerter les attaquants. Les Corses commencent alors à écarter vers les ailes, par Clayton et surtout Ferreira, auteur d'un match époustouflant. Très régulier à ce haut niveau, le Brésilien est bien une révélation majeure de la saison. Mais malgré les passes presque décisives d'André pour Lachuer (frappe au dessus, 37e) et Clayton (repris au dernier moment par Yanovski, 42e), Letizi parvient à préserver son but dans le dernier quart d'heure, malgré les fautes qui se multiplient aux abords de la surface. Les contres parisiens se font plus rares (Durand sort devant Robert, 44e).
Au retour des vestiaires, le Sporting montre de bonnes intentions et presse plus sensiblement. Le combat se durcit au milieu, où Antonetti remplace Nalis par Piocelle pour renforcer son emprise, au moment où Ferreira adresse un nouveau centre pour Swierczewski, toujours aussi actif, qui tire à côté (54e). Deux minutes plus tard, Soumah, lui aussi très en vue, met Née sur orbite, dont le lob parfait ne laisse aucune chance à Letizi. Les Corses cherchent le chaos et le jeu devient un peu désordonné. Un centre de Clayton traverse toute la défense parisienne, Robert lui réplique avec un coup franc excentré qui ne trouve pas preneur (61e, 63e).
M. Veissière choisit de se faire remarquer en sanctionnant une main de Letizi qui dégageait à la limite de la surface, et Denis Balbire en montrant une interprétation très personnelle de la règle: le gardien ne peut pas mettre le pied au-delà de la ligne!
Fernandez fait entrer Leroy, qui réussira avec Anelka à organiser quelques contres, mais la fin de match est bleue, jusqu'au bout d'un long temps supplémentaire. Sans succès puisque les Parisiens repartent de Furiani avec un nul qui fait plus de bien au moral qu'au compteur. Ils ont en tout cas montré une solidarité intéressante dans un contexte difficile. Rapidement menée, l'équipe d'Antonetti a évité le pire en parvenant à revenir, mais pas à repasser devant son adversaire. Son entame délicate peut lui donner des regrets. Dernier rendez-vous avant la trêve: Lille.

Réactions

  • marr le 18/12/2000 à 00h00
    prems

  • Champi le 29/12/2000 à 00h00
    Première connection sur ce site, et agréablement surpris de toutes les réactions lues sur le diaporama de la 20ème journée.
    Apparemment aucune réaction sur la 21ème
    alors quitte à me lancer, je préfère me présenter en tant que supporter du R.C.L. (les ignares vérifieront sur leur lexique) et dire aux énergumènes de la 20ème journée qu'il me serait fort aise de dialoguer avec eux....

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