Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Diaporama : la 14e journée du championnat

Encore une journée qui confirme que l'OL sera champion et pas le PSG (ni l'OM, ni Nantes, ni Monaco etc.). Un Diaporama sérieux, quintessentiel, mais qui fait un peu trop de cas du surplace parisien. C'est la dernière fois.
le 18 Nov 2001

 

Monaco-Marseille : 1-1
Les noms des équipes ont glissé vers le bas de l'affiche ces dernières saisons années, mais celle-ci conserve encore son pouvoir d'évocation, à en croire la couverture médiatique dont elle a bénéficié. Elle entretient aussi certaines traditions, celle de la rugosité des derbies méditerranéens, celle des pelouses pourries à Louis II ou encore de la supériorité du mental marseillais. Un nul donc pas franchement vierge qui vient marquer l'absence de net progrès d'un côté ou de l'autre, la seule matière à discussion concernant le "ya péno ou pas" sur la faute de Yobo.
L'OM avait rusé sur la feuille de match pour aligner le jeune Nigérian à la place de Cavens, c'est-à-dire un dispositif nettement défensif. L'équipe d'Ivic a ainsi paru plus assurée que son adversaire, mais sans se donner les moyens de le surclasser. Un peu d'audace ne l'aurait pas forcément desservie… C'était cependant assez pour mettre dans l'embarras les joueurs de Deschamps, qui ont glané les cinq cartons jaunes du match et n'ont toujours pas trouvé la clé de leur libération. Le tunnel semble bien long pour l'ASM.

Observations
Lebœuf critique la pelouse et l'arbitrage. Il veut faire diversion?
Le maillot de l'OM était bleu pétrole ou nous sommes daltoniens?
Si Bakayoko marque des buts superbes, il va plus se sentir.
Tapie (C+): "Depuis le début du championnat, on n'a été dominé qu'une mi-temps à Auxerre et une autre à Lens". Les Bastiais, ils participent au championnat de Corse ?

PSG-Guingamp : 1-1
(avec notre correspondant au Parc des Princes)
Paris n'en finit de rater les occasions de se rapprocher de la tête, ce qui n'est pas surprenant quand on ne se crée presque plus d'occasions. Les supporters parisiens ont attendu la 35e minute pour voir la première de leur équipe (tête de Pochettino), et quelques-unes de plus pour qu'Alex prenne les choses en mains et la défense bretonne en défaut, sans que son tir mette Gnanhouan en danger.
Ce n'est qu'à l'heure de jeu que les Parisiens rentrent dans la rencontre sous la forme d'un but de Hugo Leal sur une frappe et un rebond trompeur. Ils en ressortent aussitôt pour laisser les Guingampais montrer qu'ils peuvent jouer quand ils veulent, même en l'absence de Carnot. Aussi surprenant soit-il, le but de Saci ne sera pas illogique. Symbole du désarroi, la mauvaise foi de Letizi, qui a commis une erreur quoi qu'il en soit du franchissement de la balle. Le "bloc" des rouges et noirs, pourtant très faible en déplacement, a aisément neutralisé les velléités offensives de leurs hôtes, particulièrement impuissants à créer du jeu. Fernandez avait bombardé Arteta meneur de jeu, probablement parce cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas fait, derrière des attaquants complètement perdus. Il a encore effectué un nombre impressionnant de permutations tactiques en cours de match, remplacé Alex par Llacer quelques minutes avant le but, comme pour que son équipe recule un peu plus. Son milieu de terrain se définit par un grand vide*, tant sur le terrain qu'en matière de créativité, Déhu y est inutile, Cissé très insuffisant, Hugo Leal trop tendre. Un flou tactique qui n'est pas totalement imputable aux blessures et aux sélections. Le championnat est décidément trop compliqué pour ce PSG. La coupe d'Europe sera-t-elle plus dans ses cordes?
Il a suffi à Guy Lacombe de réclamer de ses joueurs de la rigueur et de rester parfaitement positionnés (notamment dans la largeur du terrain) pour obtenir un résultat qui rapporte un point et de la confiance pour la suite. La tête miraculeuse de Saci n'y est évidemment pas étrangère.

Observations
Avec Jezierski dans les buts, le PSG aurait pris les trois points.
Les échauffements du PSG dans les vestiaires, c'est pour être sûr que les joueurs ne rentrent pas dans le match avant la seconde mi-temps?
Que fait pierre Lescure?
* Guy Lacombe : "Il est vrai aussi que nous avons profité des espaces qui se sont offerts à nous en deuxième période, une espèce de no man's land au milieu de terrain que nous avons su exploiter".

Rennes-Nantes : 2-0
La saison des Nantais ne sera pas une histoire simple, qui les ferait par exemple revenir à bride abattue après avoir à la fois retrouvé l'euphorie et les règles du jeu à la nantaise. Ils ont montré à Rennes qu'ils étaient loin de surfer sur une telle vague. Tant que leur meilleurs joueurs passeront à côté de leur sujet, à l'image d'Armaud, malheureux sur le but du 2-0, ils ne peuvent espérer se refaire très vite une santé.
Gourcuff est-il en train de récolter les fruits de son obstination? Toujours est-il que son équipe a montré une remarquable qualité technique, et qu'elle a enfin, pour la première fois, cessé de tourner à vide. Il lui a certes fallu de la réussite pour creuser l'écart alors que le FC Nantes lui tenait la dragée haute, sutout que ce deuxième but semble entaché d'une faute préalable sur Da Rocha. Mais on se dit qu'avec ses atouts, le Stade Rennais doit forcément, un jour, arriver quelque part (par exemple si Lucas est plus efficace). Le problème, c'est qu'on se dit ça depuis trois ans.

Observations
Putain, mais il est fini quand ce stade?
La plus belle parade de la journée, c'est celle de Landreau sur la reprise de Le Roux.
La presque plus belle parade de la journée, c'est celle de Landreau sur le penalty de Monterrubio.
La moins belle parade de la journée, c'est celle de Landreau sur le but de Réveillères.

Montpellier-Bastia : 2-1
Montpellier n'est pas assuré de maîtriser toujours son sujet, mais le scénario d'une ouverture précoce du score lui a permis de maîtriser Bastia, dont la faiblesse a l'extérieur devient inquiétante. Mansaré était donc parti tromper Penneteau à la 21e minute et à la limite du hors jeu, après que Nalis et Lambourde se soient bêtement carambolés, laissant Carotti trouver cette ouverture. De quoi asseoir le jeu des Héraultais, et leur offrir de nouvelles occasions au buteur et au futur buteur jusqu'au doublage du score à l'heure de jeu, par Maoulida. Mais le 2-0 ne dure qu'un quart d'heure. Les changements tactiques de Nouzaret font leur effet. Nalis et Lambourde remettent les Corses dans le sens de l'espoir, mais l'ultime occasion sera au crédit de Barbosa, qui n'imite pas Mansaré dans son duel avec le gardien.

Sochaux-Metz : 2-0
Un FC Sochaux remanié a donc vaincu un FC Metz rajeuni, tout deux sous la contrainte des blessures (Frau, Flachez, Pagis, Pierre, Gaillot, Espartero, Regis…) et des suspensions. Au moins Jean Fernandez a-t-il bénéficié du retour gagnant de Santos, que l'on imaginait comme la révélation doubiste du championnat, avant qu'une blessure ne retarde cette entrée et que Frau ne lui brûle la priorité. Avec deux points pris dans les trois derniers matches, ses coéquipiers avaient besoin d'une telle relance. Ce résultat les replace parmi les "européens" potentiels, très loin des Messins, insuffisamment réalistes malgré leur bonne volonté.

Bordeaux-Troyes : 2-3
L'Estac est cette équipe capable d'infliger aux Girondins trois buts et leur première défaite depuis sept matches. Son armada offensive n'est visiblement pas en deuil de Djukic, remplacé dans le rôle du vieux renard par un Loko qui pète la forme et suppléé en efficacité par un Goussé qui se révèle à lui-même. La petite entreprise d'Alain Perrin ne connaît pas la crise.
La blessure de Dugarry risque de faire office d'excuse facile pour des Bordelais qui ont tendance à se cacher derrière toutes sortes d'explications pour expliquer leurs contre-performances. Ils voient en tout cas leurs adversaires du soir leur passer devant au classement, en compagnie de Sochaux. Tout avait bien commencé pourtant, avec un débordement de Jemmali (dont les progrès sont très sensibles cette année) à destination de l'inévitable Monsieur Pauleta. La première mi-temps avait moins bien fini, sur l'égalisation de Goussé (jolie talonnade au premier poteau), servi lui par Rothen, et l'entame de la seconde enfonça le clou, avec un but de toute beauté signé Loko (amorti de la poitrine et ciseau devant Roche mystifié). Rothen et Goussé remettent ensuite ça dans leurs rôles respectifs, encore une fois au premier poteau, décidément meurtrier. Il reste presque un quart d'heure quand Christian met un vieux coup de boule sur un corner tiré par Battles, mais Heurtebis parade devant Battles et les Troyens rapporteront les trois points à la maison.

Observation
Alain Roche : "Ce qui a déconné, c'est la défense et moi en premier". Un joueur honnête, c'est rare, mais pas forcément cher.

Lorient-Lyon : 0-3
Eric Carrière marque des buts d'une finesse invraisemblable, rarement en frappe, plutôt en poussant ou en plaçant la balle hors de portée u gardien. C'est ainsi qu'il a ouvert la marque au Moustoir. Anderson, de retour histoire de faire un peu remonter la cote lyonnaise, donne dans son propre style : c'est lancé qu'il trompe Le Garrec d'un intérieur du gauche, piqué au-dessus du gardien, après un caviar de Juninho, revenu en forme après Lyon-Lille. Et pour finir (à la 31e minute!), Govou contrôle impeccablement une mauvaise remise de Le Lan pour décocher une frappe imparable. Qu'il se blesse, et c'est Luyindula qui rentre… Ses tentatives et celle de Foe rateront le cadre, tout comme Bedrossian de l'autre côté.
L'OL plie les matches en première mi-temps, sans même se transcender. C'est un des rares clubs à imposer le respect aux équipes moins huppées en marquant nettement la différence de niveau. Les Lorientais en ont fait les frais, ils ne seront pas les derniers.

Auxerre-Lille : 2-1
Il est facile de lire dans les deux défaites consécutives de Lille, en déplacement à Lyon et ce samedi en Bourgogne, le contrecoup de la décompression ayant suivi la sortie de Ligue des champions. Le LOSC a momentanément dispersé sa hargne, et égaré sa réussite dans le temps additionnel. Halilhodzic a aussi perdu la bataille tactique, c'est son homologue qui a imposé la mise en scène de la rencontre.
Peu avant la pause, Diabaté réussit une passe en profondeur plein axe dans la surface (un geste qui devient rare) pour Cissé qui papinise l'occasion. Il aurait pu récidiver sur un centre de Kapo, ou plus tard quand lancé dans le dos des défenseurs, il ne peut tromper Wimbée. Cheyrou, oublié à droite de la surface auxerroise a entre-temps manqué la meilleure occasion nordiste, mais les contres des Blancs ne cessent de déferler, jusqu'à ce que Kapo remette en retrait à Lachuer, capitaine buteur. Le csc de Kapo, mal récompensé par la providence de sa belle partie, offrira l'occasion de réécrire le scénario dans les ultimes instants, mais Cool sort le très grand jeu et la tête de Fahmi.

Lens-Sedan : 1-0
Faut-il prendre le Racing de Muller au sérieux ou attendre qu'il baisse de rythme ou manque de réussite? Il creuse en effet l'écart le plus conséquent en tête depuis le début du championnat, mais dans le même temps, il a toutes les peines du monde à battre l'avant-dernier, réduit à dix à la 60e minute, sous les sifflets de son public. Sans Diouf suspendu, l'équipe de Wallemme n'a pas trouvé d'inspiration, après avoir pourtant trouvé l'ouverture dans la défense verte dès la 11e minute, sur un tir habile de Blanchard. La barre a aussi sauvé Sachy sur une tête de Coridon, mais ensuite, les visiteurs (renforcés en attaque par N'Diefi) poseront vraiment des problèmes à leurs adversaires. L'expulsion de Sachy après une sortie vaguement Schumachrienne semble sceller le sort du match, mais comme les joueurs de Stambouli n'ont d'autre choix que d'attaquer avec Jezierski dans les buts, ils mettent Warmuz et sa transversale à contribution (Camara puis N'diefi), et le public gronde de plus belle. Allons, votre équipe est en tête, vous n'avez qu'à espérer que si elle se met à bien jouer, elle sera irrésistible.

Observation-hommage à une profession difficile
Il faut voir un joueur de champ enfiler les gants pour que nous nous rappelions du niveau que doivent assurer les gardiens de buts. Aussi méritant qu'ait été Jezierski ("c'est pas un métier, gardien de but" déclarera-t-il à Canal), on a vu que sur chacune de ses interventions, la moindre faute de timing ou de placement était fatale, alors que les Lensois ne lui ont pas fait peur une seule fois.

Réactions

  • harvest le 19/11/2001 à 06h21
    Si ça continue comme ça , le futur champion est tout désigné , ce sera Lyon . Une telle facilité , à l'extérieur en plus . Et Sonny qui l'a encore fait .
    Pas de doute , Lens ne fera pas illusion longtemps ; même pas cap de bombarder le néo-goal d'en face .
    Et Cissé , qu'est ce qu'il fout hors de l'EdF ? Il est bouché à l'émeri le Lemerre ou quoi ? On pourrait échanger onze Nicolas pour un Djibril ( non , il n'y a pas de jeu de mot ).
    En tous cas , si D. Cissé était au LOSC , on aurait déjà 56 points !

  • Karsten Ramelow le 19/11/2001 à 11h29
    Concernant les travaux du Stade de la Route de Lorient, fin des travaux prévue début 2003. Eh oui, on fait pas dans la demi-mesure à Rennes, 5 ans pour faire un stade !! Rappelons que le club est entre les mains d'un personnage qui a construit sa fortune en vendant des matériaux de construction.
    En fait , le vrai problème est que le stade est propriété de la ville de Rennes et que la procédure de passation des marchés publics est longue et semée d'embûches. Tout çà est du en grande partie à l'omnipotent Edmond HERVE qui avait inseré dans le cahier des charges lors de la reprise du club, l'obligation pour le repreneur de réhabiliter le stade. Interdiction donc pour le père Pinault de construire son propre stade à l'extérieur de la ceinture du périph' alors qu'il était sur le point d'acquérir des terrains. Voilà pour votre info.
    A vot' service.

  • El mallorquin le 19/11/2001 à 16h40
    En même temps, il n'était pas obligé de reprendre le club, Pinault, non ?

  • Karsten Ramelow le 20/11/2001 à 12h28
    C'est vrai qu'il n'a pas repris le club sous la contrainte mais seulement, contrairement à ce que l'on peut croire, par amour du Stade Rennais. Eh oui, çà peut paraître incroyable, pour un multi-milliardaire qui a bâti sa fortune de manière plus ou moins honnête, mais en 1977 alors qu'il n'était qu'un modeste chef d'entreprise il avait déjà contribué à la venue de l'ivoirien Laurent POKOU (considéré comme le meilleur joueur rennais du siècle). Je rappellerais que le siège social de PINAULT est à 5 kms de Rennes et que lui-même est né 40 kms. On ne peut pas le soupçonner comme d'autres de vouloir faire du profit avec le football alors qu'il est déjà extrêmement riche et que le football ne lui rapporte rien, sinon une exposition publicitaire.

  • Salentino le 21/11/2001 à 15h25
    Quelle touchante naïveté à l'égard de F. Pinault, Karsten. Tu trouverais probablement de la tendresse dans la mâchoire d'un grand requin blanc.
    Quand il ne respire pas le profit (et c'est rare), l'ami de Chirac cultive son gigantesque égo en jouant à l'ami du peuple (Stade Rennais) et au protecteur des Arts (Fondation Pinault à Billancourt).
    Mais ce salopard est prêt à tout pour ne pas payer l'impôt sur la fortune. Il y est d'ailleurs parvenu. Et si l'on cherche la localisation exacte de son empire, on remonte à une société fictive sur un confetti des caraïbes, dont les propriétaires sont anonymes...

  • Karsten Ramelow le 25/11/2001 à 04h20
    Je crois que tu n'as pas bien saisi mes propos SALENTINO. Si tu essayes de faire de moi une sorte de clone footballistique de Jean-Marc SYLVESTRE à la solde de l'ultra-libéralisme, tu fais fausse route.
    J'ai parfaitement connaissance de la façon dont il a construit son empire (sociétés panaméennes, amitiés chiraco-lepenienne, blanchiment...) mais en l'occurence, je voulais souligner qu'on ne pouvait pas le soupçonner (au moins sur ce point) d'être interessé. A ce jour, il a englouti 600MF depuis 4 ans sans aucun retour.

La revue des Cahiers du football