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DIAPORAMA Hors série

Remise à l'heure pour le championnat, avec les trois rencontres en retard de Lille, Bastia et Lyon, heureux vainqueurs d'un PSG impuissant, d'un FC Nantes douché et d'un TFC pas encore miraculé...
le 14 Dec 2000

 

Lille-PSG: 2-0
Paris peut maudire la pluie qui s'est abattue le 25 novembre sur Lille. Dans un match qui ressemblait beaucoup à son ébauche (même pelouse décollable, même ambiance humide mais chaleureuse), les circonstances ont vite fait passer le score et la victoire du côté nordiste. Le 1 à 1 interrompu par le déluge, alors que Bergeroo était encore en place, aurait peut-être décidé un autre scénario que celui des récentes péripéties parisiennes.
Beck relaie une passe axiale de Ecker, laquelle parvient à Sterjovski qui, en pleine confiance, mélange adresse et réussite pour kostadinoviser Letizi (12è). Installés d'emblée dans la rencontre, les Lillois ont ensuite maintenu un pressing plus efficace que spectaculaire, qui ne s'est pas trop ressenti de l'absence de D'Amico et a suffi à contrecarrer les tentatives parisiennes (la défense était toujours privée de Cygan, bien suppléé par Fahmi). Des tentatives parisiennes qui furent presque convaincantes en première mi-temps, lorsqu'Anelka enroule une frappe pas assez convaincue, ou que la reprise de Leroy sur un corner est détournée, et que sur le corner suivant, Cissé décroise une tête que Wimbée capte sans trop de problèmes... Mais en face, Murati (taclé in extremis par Ducrocq dans la surface) se déchaîne contre son ancienne équipe et la remarquable organisation du LOSC lui permet de maintenir son adversaire à distance raisonnable.
En seconde période, l'emprise parisienne décline nettement devant des Rouges qui prennent confiance. A la 67è minute, les Parisiens font passer le seul véritable frisson sur Grimonprez-Jooris, lorsqu'une succession de corners voit Anelka placer une tête piquée que Wimbée détourne d'une parade remarquable, puis Yanovski tenter une reprise contrée par un défenseur. Les contre-offensives lilloises se font plus dangereuses, et c'est logiquement une très belle action qui plie le match. Ecker décale superbement Pignol qui fignole un centre lobé parfait pour la tête de Sterjovski qui passe sous le plongeon de Letizi (71è). Un gardien parisien qui aura eu paradoxalement beaucoup moins de travail que d'habitude... Robert allume le petit filet, mais les nordistes se déchaînent et s'offrent le luxe de dominer nettement la fin de partie, Boutoille (entré après l'heure de jeu) ratant même l'occasion de signer joliment son retour sur les terrains.
Malgré un nombre de buts marqués assez moyen (22), il existe une certaine efficacité lilloise, dont Vahid Halilhodzic peut certainement se prévaloir et qui est apparue clairement dans ce match parfaitement maîtrisé. Lille remonte sur le podium, à égalité de points avec Sedan (2è) et Nantes (4è)...

Les lacunes du PSG ont une nouvelle fois été évidentes, même si elles ne sont pas nouvelles: absence d'imagination, pressing "télépathique", faible récupération... Dalmat entré à la reprise s'est entraîné à dribbler, mais ce n'est pas lui qui va donner une "tête" à son équipe. Les prestations honorables de Cissé derrière les attaquants ne suffisent pas à définir un système ou un style de jeu. Bourré d'individualités, le groupe parisien manque dramatiquement de personnalité. Fernandez, qui a poursuivi sa revue d'effectif en laissant Abriel et Paisley disputer la fin de la rencontre, peut légitimement regretter des absences importantes comme celles de Déhu, de Christian ou d'Okocha. Mais on se doute déjà que leurs retours ne seront pas en mesure à eux seuls de stabiliser l'équipe. S'il n'a pas réussi à insuffler une nouvelle dynamique avant la trêve, Fernandez sera alors tenté de se tourner vers le mercato, au risque de faire partiellement exploser son groupe et d'entamer une nouvelle reconstruction d'urgence, en pleine saison.

Lyon-Toulouse: 4-1
Le résultat de ce match est le reflet parfait de la nouvelle maîtrise lyonnaise à domicile, combinée à la naïveté d’une équipe située en bas de tableau. Le sort des hommes de Nouzaret s’est joué pendant les cinq premières minutes de chaque mi-temps. Si le premier but encaissé d’entrée de jeu ne les a pas privés de toute réaction, le deuxième leur a été fatal. Coulant à pic après la tête d’Edmilson, ils ont subi l’influence de Lyonnais conquérants et emmenés par un Dhorasoo complètement retrouvé. Demi-heure noire pendant laquelle, ils ont encaissé deux nouveaux buts rendant vain tout espoir de retour. Le but de Bonilla ne servant qu’à récompenser un attaquant qui se sera bien battu face à une adversité trop forte.
A l’issue de cette soirée, Lyon tout comme Bastia se retrouve à trois encablures du leader. Solides depuis le début de championnat à l’extérieur, les gones sont devenus intraitables à domicile. Une telle continuité pourrait les installer définitivement dans le trio de tête. Pour la position finale, les paris restent ouverts mais au regard de leurs dernières prestations, la concurrence devra être solide.
Pour Toulouse, ce match constituait un bonus, l’occasion de grignoter un point de plus. Pas de quoi être trop déçus si ce n’est par l’ampleur du score. Il aura au moins le mérite de recadrer tout le monde avant la périlleuse rencontre face à des Nantais impatients de se racheter.

Bastia-Nantes: 3-1
Match à fort enjeu ce soir à Furiani. En effet, après leur défaite lyonnaise, les Bastiais pouvaient grâce à une victoire recoller au peloton de tête. Du côté Nantais, la motivation se situait dans la possibilité de reconquérir le leadership du championnat. Pour atteindre cet objectif, Denoueix, fidèle à sa logique de turnover, avait laissé au bercail Gillet, Olembe, Carrière et Moldovan. Ajoutez-y l’absence de Ziani pour cause de blessure à la cuisse et vous aurez idée de la confiance de l'entraîneur canari envers l’ensemble de son groupe.
Peut-être ébranlée par tant de changements, l’équipe nantaise fut lors de la première mi-temps copieusement dominée. La fougue et la qualité du jeu collectif de leurs adversaires y furent également pour beaucoup. Bien inspirés, revanchards, les insulaires déroulèrent leur jeu quasiment sans opposition. La première grosse occasion eu lieu à la 26e minute, suite à un centre de Lachuer repris par Née et contré de justesse par Landreau. Incapables de la moindre offensive et cantonnés dans leur moitié de terrain, les Nantais encaissèrent logiquement un premier but à la 39e minute. Si Domoraud fut celui qui ouvrit le score, il le dût principalement à une talonnade inspirée d'André. L’estocade vint juste avant la pause, avec une nouvelle fois André à son origine. Après avoir repiqué vers le centre, il offrit une superbe ouverture au duo Lachuer-Swierczewski qui termina le travail grâce à une maladresse très réussie de l’ancien auxerrois.
Le seconde période ressembla comme deux gouttes d’eau à la première avec des canaris complètement cuits. Fabbri contribua à son tour à la victoire bastiaise à la 59e minute en trompant un Landreau légèrement désabusé. Dès lors, la seule ambition des visiteurs fut de ne pas en prendre davantage. Mieux, ils réussirent à réduire le score sur une déconcentration de la défense bastiaise.
On évitera, après ce match en retard qui ressembla au match de trop pour les Nantais, de tirer des conclusions définitives. Toutefois cette deuxième défaite consécutive des hommes de Denoueix est inquiétante à double titre. Sur le plan physique, ils semblent pour le moins entamés. La répétition des matches finit par peser sur une équipe au jeu collectif exigeant et ce malgré la tournante utilisée. Mais plus inquiétante est la résignation rapide dont ils on fait preuve dès que les Bastiais ont marqué. Lassitude morale, pointe d’autosatisfaction trop vite venue après le concert de louanges de ces derniers jours? L’avenir nous le dira. Reste que le prochain match contre Toulouse revêt une importance qu’il n’avait pas forcément avant cette piètre prestation.
Pour les Corses, en revanche, tout va bien et la venue du PSG s’annonce sous les meilleurs auspices. Revenus à trois points du leader bordelais, ils peuvent de nouveau rêver à un destin européen. La maîtrise qu’ils affichent à domicile est leur principal atout. Reste pour eux à retrouver leur efficacité de début de saison à l’extérieur.

Réactions

  • pipo_solo le 14/12/2000 à 00h00
    preums

  • edouard le 14/12/2000 à 00h00
    deuze

  • pipoun le 14/12/2000 à 00h00
    Apparemment, la méthode Luis reste très proche de la méthode Coué, en essayant de se persuader que tout va mieux.
    Etant lillois, je peux vous affirmer qu'à part le niveau technique, Paris était une des équipes les plus faibles venues à Lille (mais peut-être souffrent-ils de la comparaison avec les sedanais venus samedi et qui eux jouent au ballon)

    D'ailleurs, on en revient tjs au PSG, mais c'est normal, vous même écrivez 10 fois plus concernant Luis que par ex pour un Lille-Sedan, pourtant palpitant, et opposant deux équipes du haut du classement... Comme quoi, les problèmes d'équité dans la médiatisation ne sont pas reservés à la TV

  • le nihiliste le 14/12/2000 à 00h00
    Eh Pipoun, le niveau supérieur technique des parisiens je l'ai vu pendant 15 à 20mn après le premier but. C'est tout. En seconde mi-temps, leur technicité c'était Dalmat qui dribblait dans le vide. En tout cas les déclarations de Fernandez sont trés sympas envers ses joueurs qui ont arrêté de jouer à 10mn de la fin. Les Lillois les ont ETOUFFES...

  • Guiboch le 14/12/2000 à 00h00
    3 bons resumes, bravo


    PS : ne travaillez jamais chez DIA%

  • olivier le 15/12/2000 à 00h00
    Le fait marquant de cette journée de matchs en retard pour moi, outre la nouvelle défaite du PSG (mais on commence à s'habituer), c'est la remontée au sommet du classement de l'OL. Depuis leur victoire contre le Spartak, les lyonnais montent en puissance, sous l'impulsion d'un Dhorasoo qui a enfin retrouvé son meilleur niveau (4 passes décisives ce mercredi). L'attaque est percutante, l'équipe me semble au point tactiquement, la défense est solide, l'effectif est riche et homogène (c'est pas comme le PSG !). Depuis le début de la saison, l'OL ne perdait pas souvent, maintenant ils se mettent à gagner. C'est une équipe en pleine confiance. Je les vois champions à la fin de la saison (et je ne suis pas supporter de l'OL !).


    Allez Lorient ! Re-kenavo la D2, re-bonjour la D1 !

  • Gulmour le 15/12/2000 à 00h00
    Je ne crois pas qu'il faille s'emballer au niveau de Lyon comme pour toute équipe d'ailleurs, au début c'était Bastia, aprés Lille ensuite Paris, Sedan, Bordeaux, Nantes et maintenant c'est Lyon qui tire son épingle du jeu... Je crois qu'il faut raison garder au moins jusqu'au mois de Mars avant de pouvoir détacher une liste de favoris, je suis certain que Monaco ou meme Marseille peuvent encore être champion.

La revue des Cahiers du football