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Dans les cartons : Dortmund, Nice et Samuel Umtiti

On ne se lasse ni de Thomas Tuchel ni de l'OGC Nice, encore une fois très présents dans Les Cartons. Samuel Umtiti a aussi le droit à son heure de gloire, tout comme Las Palmas, promu maintenu et sexy même sans être tout nu. 

Auteur : Les Dé-Managers le 26 Avr 2016

 

 
 
 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Quand Tuchel la joue comme Guardiola

Julien Momont – Une sentinelle devant la défense (Weigl) et quatre éléments très offensifs (Mkhitaryan, Kagawa, Reus, Pulisic) en soutien de l’attaquant de pointe (Ramos): la composition du Borussia Dortmund de Thomas Tuchel à Stuttgart (3-0) nous a un peu rappelé celles du Bayern Munich de Pep Guardiola. De quoi entretenir l’idée de filiation dans le jeu, alors que l’entraîneur borussen a par le passé confié son attirance pour les principes guardiolesques. Son Borussia Dortmund s’est d’ailleurs un peu calmé dans le rythme par rapport à l’époque Klopp, avec un peu plus de phases de jeu placé: la possession moyenne du BvB en Bundesliga est de 60% cette saison contre 53% l’an dernier sous Klopp.

 

 

Mais restons donc sur cette composition à faire trembler les techniciens les plus conservateurs. Sur le papier, c’est potentiellement dévastateur offensivement pour l’adversaire, mais aussi déséquilibrant pour le BvB. Sauf que si le club de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a réorienté son jeu cette saison, il a gardé le pressing immédiat à la perte du ballon dans son ADN. Et les quatre joueurs pré-cités ont la vivacité et la discipline pour mener un gegenpressing efficace, d’autant plus qu’il y a un élément avancé de plus que dans le 4-2-3-1 habituel. Certes, lorsque Stuttgart est parvenu à franchir ce premier rideau, Harnik, Werner, Didavi et Kostic ont eu des espaces à exploiter, mais ils ont manqué d’inspiration dans les trente derniers mètres.

 

Avec le ballon, le bloc du Borussia était assez étiré pour inciter à une verticalité facilitée par les passes casseuses de lignes d’Hummels et Weigl. Les quatre offensifs de soutien cherchaient les intervalles dans le dos du milieu de Stuttgart, multipliant les dézonages dans les demi-espaces et les permutations. De quoi créer de nombreuses possibilités de combinaisons une fois l’un de ces éléments atteints, à l’image du premier but signé Kagawa. On ne verra peut-être pas le Borussia dans cette disposition contre le Bayern en finale de la Coupe d’Allemagne, mais en attendant, ça fait le spectacle contre les équipes secondaires.

 

 

 

 

L'instantané tactique

J. M. – Le Stade de Reims est un habitué des systèmes à trois défenseurs centraux, expérimentés sous diverses formes cette saison. Mais pour la première fois, vendredi, les hommes du regretté Olivier Guégan étaient disposés dans un 3-4-1-2 bâti avant tout pour neutraliser le redoutable entrejeu niçois. Et cela a fonctionné pendant la première période, grâce à une grosse densité axiale. Sans possibilité de passer vers l’avant au centre, Nice a dû souvent allonger vers les ailes. Des espaces se sont ensuite ouverts en seconde période, et puis Hatem Ben Arfa est aussi passé par là, facilitant le succès du Gym (2-0).

 

Mais un autre homme a joué un rôlé clé: la plaque tournante Nampalys Mendy (103 ballons joués), seul milieu niçois libre de marquage individuel. En décrochant près de Le Marchand et Baysse, le capitaine aiglon a créé des situations de trois contre deux en phase initiale de possession, facilitant les remontées de balle, quand bien même l’étape suivante était compliquée faute de solutions.

 

 

Sur ces deux images, on repère Mendy seul dans le dos de De Préville et Charbonnier, qui constituaient un premier rideau rémois avancé mais sans vraiment presser les défenseurs niçois. L’ancien Monégasque était ainsi une porte de sortie systématique, contraignant Reims à reculer et à subir. Une domination qui s’est accentuée après l’ouverture du score.

 

 

 

 

 

En vrac

On n’en avait pas encore parlé mais Charles Aranguiz a retrouvé les terrains depuis le début du mois et le Bayer Leverkusen a gagné les quatre matches qu’il a disputés. Le milieu chilien, qui a touché deux fois du bois contre Schalke (3-2), a montré en deuxième période qu’il était bien un excellent joueur. L’avoir toute la saison n’aurait sans doute pas suffi pour viser les deux premières places mais le foot est un peu plus beau quand il est sur les terrains.

 

Victoire arrachée en fin de match par la Roma contre Naples (1-0) qui sacre la Juventus et relance complètement la course à la deuxième place. Un résultat obtenu grâce à un tir de Radja Nainggolan, encore excellent au milieu, pour ce qui est le dix-septième but marqué hors de la surface par les Romains – les meilleurs du championnat dans ce domaine.

 

Dans la famille statistique amusante: le Celta Vigo, 5e après sa victoire 2-1 sur Grenade hier soir, possède une différence de buts de -6. Loin de sa superbe du début de saison, notamment ce 4-1 face au Barça, il réalise néanmoins un joli parcours, surtout compte tenu de la blessure de Nolito à l’hiver. Sans l’élément déséquilibrant d’un collectif parfois trop bien réglé pour être dangereux – un peu comme Nice sans Ben Arfa –, les hommes de Berizzo n’avaient pris que sept points en neuf matches, ne battant que les mauvais élèves Levante et Grenade. Sans ça, il y avait une Ligue des champions à aller chercher.

 

On a suivi d’un oeil les matches du Bayern face au Werder et au Herta (2-0 à chaque fois), et on ne s’est pas franchement régalé. Le scénario du moment est un peu trop habituel: un but qui finit toujours par être marqué, une conservation du ballon qui évite à Manuel Neuer d’avoir plus d’une ou deux parades à faire et, à force d’aller de l’avant en jouant haut, l’une des occasions de tuer le suspense qui est – généralement – convertie. Une baisse de flamboyance liée à des défenses centrales trop expérimentales pour mettre en place un jeu ambitieux dès la relance sans s’exposer? Cette semaine, Alaba-Javi Martinez puis Tasci-Benatia n’ont pas pris de buts. Qu’en sera-t-il contre l’Atlético? Par certains aspects (pas tous évidemment), la formation bavaroise n’est en tout cas pas si loin que ça de son homologue, qu’elle rencontre ce mercredi en demi-finale de Ligue des champions.

 

Si le PSG a gagné la Coupe de la Ligue contre Lille (2-1), il le doit un peu aussi à Adama Soumaoro, une nouvelle fois à l’envers. Celui qui était si solide en début de saison alors qu’il n’avait à peu près jamais joué en Ligue 1 a, comme la semaine dernière à Ajaccio, montré de grosses lacunes. De quoi regretter un peu plus la suspension de Renato Civelli et pardonner à Vincent Enyeama une sortie trop lente sur le but d’Angel Di Maria: la tête en retrait du défenseur central, dans la course de l’Argentin, aurait de toute façon abouti à un face à face, la vitesse de pointe du Basa 2016, le seul Lillois (à peu près) proche du ballon, étant plus proche de la tortue que du guépard.

 

 

 

 

Focus : Las Palmas

Entraîneur : Quique Setien.
Système préférentiel : 4-2-3-1 / 4-1-4-1.
Classement : 9e de Liga.
Possession : 53,5% (4e).
Passes réussies par match : 80,9 (3e).
Tirs hors de la surface : 45% (3e).
Temps passé dans le dernier tiers de terrain adverse : 23% (20e).
Centres par match : 12 (20e).
Joueur-clé : Jonathan Viera (milieu, ailier, attaquant) : 8 buts, 9 passes décisives, 2,3 key passes par match, 0,8 centres, 2,5 fautes subies (premier de son équipe dans tous les domaines).

(Statistiques WhoScored)

 

 

 

 

Les déclas

De Bruyne n’est peut-être pas le plus expressif mais, à l’analyse, il impressionne: le ballon lui colle au pied, il sait marquer un but, il est polyvalent puisqu’il peut jouer à trois ou quatre positions, il est très bon techniquement et peut-être un peu trop précipité, ce qui peut se comprendre. Il vient du football allemand qui est très précipité, et l’anglais ne l’est pas moins. Je suis sûr qu’il finira par acquérir la pausa, il n’a que vingt-quatre ans.

Manuel Pellegrini dans Marca, via @GuillGautier.

 

"Je suis partisan d'un football de proposition, car pour moi, le football est un spectacle. Je veux que mes joueurs ressortent proprement le ballon, qu'ils se sacrifient pour le coéquipier et qu'ils participent aux tâches défensives comme offensives. Mon système de jeu est extrêmement dynamique, haut consommateur en énergie. C'est mon idéal, mais tout dépend évidemment des qualités de tes joueurs. Ici, je dispose de joueurs habiles techniquement, qui savent s'associer, capables de s'adapter à mon système. (...) Une équipe qui lutte pour le maintien en restant regroupée derrière ne m'intéresserait pas. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, ils vont me virer, mais j'estime que cela vaut le coup de prendre ces risques. Aussi, comme entraîneur, je veux que mes joueurs progressent. Si on joue frileusement, je fais perdre cinq à six ans de carrière aux jeunes."

Mathias Almeyda, désormais coach de Chivas, chez sofoot.

 

"Le culte du résultat est celui qui a le plus de représentants dans les médias, mais l'important, c'est le travail de fond, que ton équipe progresse. Le culte du résultat peut tuer le foot d'ennui. (...) On peut dire que le meilleur est celui qui a le plus gagné, mais le succès ne peut se réduire à des résultats. La trace que tu laisses est tout aussi importante. Et ce qui caractérise Bielsa est que tous les joueurs qu'il a eus vont t'en parler en bien, et pourtant nous n'étions pas ses amis. Notre respect et notre admiration envers lui sont immenses. (...) Comme entraîneur, je crois que j'applique une méthodologie similaire à la sienne dans ma programmation des exercices. Comme lui, je travaille en me basant sur des situations de jeu réelles. Je suis sa ligne, je partage cette mentalité d'un jeu porté vers l'avant. Mais je suis évidemment très loin d'être Bielsa. C'est le meilleur coach que j'ai connu."

Mathias Almeyda, toujours.

 

 

 

 

Les vidéos de la semaine

On l'a peut-être écarté parmi les candidats aux prix NBA, mais Samuel Umtiti réalise une vraie belle saison du côté de l'Olympique lyonnais. Ces huit minutes en donnent un échantillon, et calmeront le lobby rhodanien (enfin, on l'espère).

 

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

Après son match nul contre West Bromwich Albion, Tottenham ne sera sans doute pas champion d'Angleterre. Mais la saison des Spurs mérite de s'attarder sur un homme: Mauricio Pochettino, et sa façon de travailler.

 

Diego Simeone est un maître tacticien, mais c'est aussi un incroyable meneur d'hommes, spécialiste de la motivation. Zoom sur les ressorts qu'il utilise pour pousser ses joueurs.

 

Double ration d'Atlético avec un regard un peu plus statistique et tactique, du Guardian cette fois.

 

Villarreal, quatrième du championnat espagnol, est également en demi-finales de la Ligue Europa. Thomas Pezé s'intéresse aux forces du sous-marin jaune.

 

 

 

 

Réactions

  • Run le 26/04/2016 à 01h33
    Vous voulez nous faire taire, c'est ca ? JAMAIS !

    Sam est grand,
    Sam for President !

  • le Bleu le 26/04/2016 à 09h33
    Le bielsismo-suaudisme vaincra.

  • sansai le 26/04/2016 à 19h51
    Il faut vraiment lire l'interview de Mathias Almeyda, bien au-delà des louanges adressées à Bielsa.

  • sansai le 26/04/2016 à 20h25
    (à savoir que ça fait quand même mal au cul au supporter nantais que je suis les propos précisément cités dans les Cartons, en repensant aux Trébel, Hanni, Alhadhur et tutti quanti, et y compris les encore présents comme Djidji ou Abdoulaye Touré. Ouaip, du temps perdu et un gâchis incommensurable.)

La revue des Cahiers du football